Étiquette : anxiété
Des chercheurs suisses et américains concluent que les médicaments anti anxiété, tels le Valium ou Xanax, peuvent créer une dépendance comparable à celle vécue par les consommateurs d’héroïne ou de cannabis.
Selon cette étude portant sur les benzodiazépines (BZD), ces médicaments psychotropes utilisés dans le traitement de l’anxiété, de l’insomnie et de l’agitation psychomotrice peuvent créer une accoutumance dangereuse.
Des médicaments très populaires contiennent des BZD qui permettent aux patients de calmer leurs neurotransmetteurs en augmentant une hormone dans le cerveau, la dopamine.
L’étude publiée dans le journal Nature révèle que certains patients consommant ces médicaments voient leur cerveau réagir un peu comme certains drogués avec l’héroïne.
Il en résulte effectivement une accalmie de l’anxiété, mais une dépendance pourrait être créée. Les chercheurs tenteront d’identifier dans les prochains mois s’il est possible de modifier les BZD afin qu’ils n’occasionnent plus de dépendance.
Des scientifiques allemands ont d’ailleurs publié une étude à ce propos dans les derniers mois. Ils croient avoir trouvé une nouvelle substance qui pourrait mieux agir face à l’anxiété, tout en limitant les crises de panique qui affectent encore plusieurs patients consommant les médicaments actuels.
Maintenant que les chances de survie des bébés prématurés ont été grandement améliorées, il est possible d’évaluer l’impact d’une telle naissance sur le développement.
Selon la revue Pediatrics, une étude du Collège de médecine de l’Université de l’Iowa révèle que les naissances prématurées causent souvent des problèmes de comportement plus tard.
On a évalué le dossier de 104 enfants. 49 d’entre eux étaient nés très prématurément, soit entre la 24e et la 33e semaine de grossesse, avec un poids se situant entre 2,2 et 3,3 kilos.
On a étudié ces jeunes âgés de 7 à 16 ans et on a constaté que bien que leur quotient intellectuel était normal, ces jeunes étaient souvent hyperactifs ou souffraient d’un déficit d’attention. De plus, il y avait plus de risques qu’ils présentent des symptômes de dépression et d’anxiété.
La plupart n’avaient toutefois pas de troubles majeurs. On a conclu que 18 % étaient hyperactifs ou avait un déficit d’attention qui nécessitait un suivi médical rigoureux, alors que 14 % étaient dépressifs et anxieux.
Une équipe de l’École de médecine de l’Université Harvard a analysé différentes études sur les effets de la musique chez les personnes ayant des problèmes cardiaques.
Bien qu’un nombre restreint de personnes y ait participé, les résultats demeurent très intéressants.
Après l’écoute de 30 minutes de musique, l’hypertension, les battements de cœur et l’angoisse diminuent chez les patients. À Hong Kong, on a même prescrit des séances d’écoute de 25 minutes par jour pendant 4 semaines et les résultats étaient les mêmes, la pression artérielle était à la baisse.
De plus, une musique joyeuse ou relaxante améliorerait la circulation sanguine dans le corps. On note également que l’anxiété chez les personnes ayant subi une crise cardiaque diminue grandement avec l’écoute de musique pendant vingt minutes.
Finalement, après une opération cardiaque, les personnes qui écoutent de la musique ressentent moins de douleur que les patients qui ne font que se reposer et réclament donc moins d’antidouleurs.
C’est dire que l’écoute de musique devrait donc faire partie de votre quotidien pour des questions de santé.
Dans les dernières années, l’alimentation est devenue un enjeu de la société. Avec des ajouts de nutriments de toutes sortes, le choix n’est pas pour autant devenu plus facile.
Contrairement à ce que l’on pourrait croire, les personnes ne savent plus quoi ni comment manger devant la multitude de choix qui se présentent à eux et avec toutes les informations qui leur sont transmises.
C’est ce qu’a constaté Émilie Lacaille, de l’Université du Québec à Montréal, lors de son étude pour son mémoire, Cacophonie alimentaire et femmes québécoises : des modèles alimentaires en mutation.
Les aliments transformés seraient la principale source d’anxiété pour les consommateurs. Madame Lacaille a aussi noté que les gens avaient rompu l’héritage culinaire familial pour mieux adapter les menus à leur style de vie et avoir des mets qui leur ressemblent.
Aujourd’hui, on semble aussi vouloir privilégier le plaisir de manger et le partage d’habitudes saines et simples, sans tracas.
Une étude québécoise révèle qu’un enfant sur sept aura un niveau élevé de dépression et d’anxiété avant même de faire son entrée à l’école. Malheureusement, en grandissant, cela ne s’améliore pas.
L’étude a été menée par une équipe du Laboratoire international sur la santé mentale de l’enfant et de l’adolescent attaché à l’Université de Montréal.
Les mères de 1 759 jeunes enfants ont été questionnées à trois reprises sur le comportement de leur rejeton au cours des cinq premières années de leur vie. Après analyse, les chercheurs ont établi quelques facteurs de risque qui prédisposent certains tout-petits à développer les problèmes.
On retrouve le tempérament difficile et capricieux des nourrissons de cinq mois et aussi le fait que la mère ait eu des périodes dépressives. Bien entendu, il y aurait également un possible lien génétique qu’il reste encore à approfondir.
Ces résultats alarmants démontrent qu’il est important de soutenir non seulement l’enfant, mais aussi la mère, afin de diminuer les risques de souffrir de dépression et d’anxiété à un si jeune âge.
Une recherche, dont les détails sont publiés dans The Journal of Child Psychology and Psychiatry, nous apprend que la dépression et l’anxiété touchent environ 15 % des enfants d’âge préscolaire.
De plus, les chercheurs ont également découvert que ces troubles psychologiques chez les bambins sont souvent liés à ceux de leur mère, qui avait des antécédents de dépression.
« Dès la première année, il existe des indications voulant que certains enfants soient plus à risque que d’autres de développer de hauts niveaux de dépression et d’inquiétude. Un tempérament difficile à cinq mois s’est avéré le plus important trait prédictif de la dépression et de l’anxiété chez l’enfant », a expliqué l’un des auteurs de l’étude, la Dre Sylvana M. Côté, du Département de médecine sociale et préventive de l’Université de Montréal.
Les chercheurs ont observé 1 758 enfants âgés de cinq mois à cinq ans pour en arriver à cette conclusion.
Une recherche effectuée auprès de 981 patients de la Nouvelle-Zélande, de leur troisième à leur 32e anniversaire, a permis de démontrer l’importance des antécédents familiaux en matière de dépression, d’anxiété et d’abus d’alcool ou de drogue.
« Nous avons découvert que l’historique familial est associé à la présence ou non de ces troubles mentaux, à leur récurrence et à la sévérité des symptômes », a fait savoir l’un des auteurs, le Dr Barry J. Milne de l’Université d’Auckland.
Selon les chercheurs, cette découverte peut sans doute permettre de diagnostiquer plus rapidement ces troubles psychologiques et s’avérer une avenue à explorer pour les traitements.
Tous les détails de cette recherche sont publiés dans la revue spécialisée Archives of General Psychiatry.