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Encore beaucoup de tabous autour de la santé mentale

La 8e édition du Bulletin national sur la santé au Canada, présenté par l’Association médicale canadienne (AMC), nous apprend qu’il y a encore beaucoup de chemin à faire concernant la perception des troubles mentaux.

« Le bulletin de cette année jette un éclairage peu flatteur sur les attitudes que nous avons au Canada face à la santé mentale. À certains égards, les maladies mentales constituent la dernière frontière de la discrimination acceptable par la société », a déploré le président de l’AMC, le Dr Brian Day.

Ainsi, 27 % des Canadiens craignent d’être en présence d’une personne souffrant de troubles mentaux graves. De plus, la moitié d’entre eux n’hésiteraient pas à cacher à leur entourage qu’un membre de leur famille a une maladie mentale, alors qu’elles discuteraient volontiers d’autres maladies comme le cancer ou le diabète.

« Ces statistiques montrent clairement la stigmatisation insidieuse qu’on associe toujours à la santé mentale et aux maladies mentales. Ce sont ces attitudes qui relèguent la santé mentale au second plan depuis beaucoup trop longtemps », a conclu le Dr Day.

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Les dettes, nocives pour la santé

Une équipe de chercheurs américains soutient que plusieurs pathologies comme l’anxiété, la dépression, les ulcères et les crises cardiaques vont de pair avec de graves difficultés financières.

Parmi les sujets qui ont répondu au sondage mené par l’Associated Press et AOL Health, 27 % des participants souffrent d’ulcères et de problèmes gastriques, comparativement aux gens qui ne subissent pas de stress causé par les problèmes financiers.

44 % des participants avouent avoir régulièrement des migraines, 51 % éprouvent des douleurs musculaires et 6 % d’entre eux subissent des infarctus, soit le double des personnes légèrement stressées.

« On ne sait pas si le stress lié aux dettes entraîne bien des problèmes de santé, mais la plupart des symptômes évoqués dans ce sondage sont typiques du stress chronique », a observé le Dr Paul Lavrakas, chercheur en psychologie et consultant pour le compte de l’Associated Press.

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Les effets de l’anxiété sur la longévité

Une recherche menée pendant 15 ans auprès de 1000 personnes âgées de la Floride démontre que les femmes très anxieuses peuvent vivre plus longtemps. Ce phénomène ne s’applique pas aux hommes, qui ont tendance à mourir plus jeunes lorsqu’ils souffrent de troubles anxieux.

« Notre étude indique que l’anxiété a un effet protecteur chez les femmes, car cela les incite à consulter un médecin plus fréquemment que les hommes », a précisé le Dr Jianping Zhang, l’auteur principal, qui propose que des recherches supplémentaires soient effectuées afin d’expliquer les effets négatifs de l’anxiété sur la longévité masculine.

Les résultats de la recherche ont été présentés lors du congrès annuel de l’American Psychosomatic Society.

 

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Plus de cauchemars chez les bébés anxieux

Une étude canadienne, qui a analysé les habitudes de sommeil de 987 enfants de moins de six ans, démontre un lien entre les cauchemars et l’anxiété dès les premiers mois suivant la naissance des poupons.

Selon l’équipe du Dr Tore Nielsen, il est possible de voir les signes précurseurs des terreurs nocturnes, qui se produisent généralement chez les enfants de deux ans et demi, dès le 5e mois de vie du bébé.

Si ce dernier a souffert d’anxiété, le risque d’apparition des cauchemars augmente. On remarque également qu’il semble moins reposé et pleure plus fréquemment que les autres poupons au tempérament calme et serein.

Certains facteurs externes tels que l’entrée à l’école primaire peuvent augmenter la vulnérabilité de l’enfant et rendre ses nuits de sommeil agitées par de mauvais rêves.

Les chercheurs supposent également que le comportement des parents envers leur enfant peut atténuer ses cauchemars. En ce sens, il peut être souhaitable de réconforter un enfant faisant des cauchemars, ce qui l’apaiserait grandement quand vient le temps de fermer les yeux.

Le Dr Nielson avoue ne pas avoir étudié les autres rituels de nature à faciliter le sommeil des enfants, mais il demeure convaincu que les parents ont tout intérêt à développer un lien affectif qui rendra leur poupon confiant.

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Le rimonabrant augmente la dépression et l’anxiété

Une étude qui sera publiée dans la revue médicale The Lancet démontre que le Zimulti, ou rimonabrant (médicament anti-obésité), augmente le risque de souffrir de dépression et d’anxiété.

Le docteur Arne Astrup, du Département de nutrition humaine à l’Université de Copenhague, a évalué 4 000 patients dont la moitié consommait une dose quotidienne de 20 mg de rimonabrant. Ces derniers ont souffert davantage d’effets secondaires comme des troubles dépressifs et d’anxiété liés à la prise du médicament. Parmi les autres effets indésirables, on note une hausse des pensées suicidaires, ce qui avait empêché l’approbation de la commercialisation auprès de la Food and Drug Administration.

Ces conclusions font suite à une demande de recours collectif contre Sanofi-Aventis, qui commercialise le Zimulti, qui pourrait être accusé d’avoir diffusé des informations trompeuses à ses investisseurs.

À l’échelle mondiale, l’Organisation mondiale de la Santé évalue à un milliard le nombre de personnes qui ont un excès pondéral et à 300 millions ceux qui sont obèses.