Les spécialistes affirment que la peur représente en ce moment un plus gros problème aux États-Unis que celui du virus de l’Ebola.
Selon Health Day, les spécialistes de la santé mentale constatent que la combinaison actuelle représente un dangereux cocktail. Une infection mortelle, l’ignorance sur la façon dont les infirmières de Dallas ont été contaminées et la couverture médiatique constante.
Pourtant, il faut remettre en contexte que deux décès, sur le bassin de la population, ne doivent pas être considérés comme une faille ou le début d’une épidémie. Sans compter qu’il faut éviter de lire les fausses rumeurs sur les médias sociaux.
Puisque la saison du rhume et de la grippe commence, et la similitude avec les symptômes du virus Ebola, il faut s’attendre à une panique. C’est du moins ce que croit James Halpern, directeur de l’Institut de prévention des troubles de la santé mentale lors de catastrophes.
« Il n’y a pas que le virus qui est contagieux », rapporte ce dernier. « Cela pourrait créer une contagion émotionnelle. »