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Les enfants autistes seraient plus anxieux

De plus, ces enfants auraient des réactions sensorielles atypiques à la lumière, aux sons et aux textures, selon les chercheurs de l’Université du Missouri.

« Ces problèmes peuvent avoir de véritables impacts sur la vie quotidienne. Les enfants stressés peuvent être angoissés et réticents devant de nouvelles activités, et ceux avec des problèmes sensoriels peuvent avoir de la difficulté à se concentrer ou à participer dans des environnements trop stimulants », explique un professeur adjoint de psychologie et psychologue clinique de l’enfant, Micah Mazurek.

Selon lui, les médecins devraient être conscients de ces problèmes reliés à l’autisme et traiter leurs jeunes patients en conséquence, tandis que les parents devraient être attentifs à ces symptômes pour mieux les diriger.

Rappelons que traiter l’anxiété chez les enfants avec l’ordinateur et sans médicaments serait désormais possible.

Le programme créé s’appelle Attention Bias Modification (ABM). Il réduit l’anxiété en attirant l’attention des enfants sur autre chose, de façon à réduire leur tendance à insister sur des menaces potentielles et à changer leur façon de penser.

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L’amitié entre les enfants

Une étude de l’Arizona State University a démontré qu’un enfant aura plus de difficultés à entrer en contact avec les autres et à créer des liens d’amitié s’il souffre d’anxiété.

Précisément, on a remarqué, après avoir suivi 2 500 enfants, que ceux pouvant être décrits comme des « anxieux solitaires » bâtissaient leurs relations très différemment des autres. Ces enfants vivaient d’ailleurs du rejet.

Ils vivraient en fait des expériences contraires. Ils souhaiteraient interagir avec les autres enfants, mais cette idée engendre chez eux de l’anxiété, d’où la difficulté à créer ce contact.

D’autre part, les enfants que l’on considère comme asociaux ont une faible approche, mais n’ont pas de frein quant à le faire. S’ils sont peu enclins à créer un contact avec les autres, cela ne les rend pas anxieux.

On a par ailleurs remarqué, dans le cadre de cette étude, qu’avoir des amis stables aidait les enfants à ne pas devenir victimes des autres. Cet apport de l’amitié semble tout aussi valable pour les enfants qui vivent du rejet que pour ceux qui n’en font pas l’objet.

Les résultats complets de cette recherche sont parus dans Child Development.

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La résonance magnétique pourrait prédire le traitement d’un enfant anxieux

Des neuroscientifiques de l’Université de Georgetown ont observé la réaction de 13 garçons et 10 filles lorsqu’ils passaient une imagerie par résonance magnétique. Les participants souffraient tous de problèmes d’anxiété.

Selon les chercheurs, la réaction de l’enfant souffrant de troubles anxieux indique si son cas nécessite une thérapie ou des médicaments.

Pour arriver à leurs conclusions, ils ont montré aux sujets des images de visages heureux et apeurés, ainsi que d’autres émotions clairement reconnaissables.

Les résultats de l’étude, parus dans Pediatrics, supposent que les enfants âgés de 8 à 16 ans ont moins de chances de réussite dans une thérapie de 8 semaines s’ils ont eu peur en voyant un bonhomme sourire en entrant dans le scanneur.

À l’opposé, ceux qui ont ressenti la peur en voyant des visages présentant cette même émotion sont de meilleurs sujets à la thérapie.

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Les bébés deviennent anxieux s’ils sont ignorés de leur mère

Une étude démontre que les bébés de six mois qui n’ont pas l’attention de leur mère, même pendant deux minutes, voient leur niveau d’hormone du stress, le cortisol, augmenter.
 
De plus, après quelques tests, les chercheurs ont remarqué que ces bébés devenaient aussi stressés le lendemain lorsqu’on les remettait dans une même situation de peur et que leur mère les ignorait encore une fois.
 
Selon le Dr David Haley de l’Université de Toronto, cela démontre que les bébés ont la capacité de développer une réponse de stress d’anticipation basée sur le comportement qu’ils s’attendent à recevoir de leurs parents dans une situation donnée.
 
Les experts en développement des enfants affirment que ce genre d’épisodes de stress vécus de façon répétée pourrait avoir des effets considérables sur la santé de l’enfant tout au cours de sa vie.
 
Cela démontre également qu’une dépression chez la mère peut grandement affecter sa relation avec son enfant. Il est donc important de se faire soigner rapidement.
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Les enfants, non épargnés par la dépression

Une recherche, dont les détails sont publiés dans The Journal of Child Psychology and Psychiatry, nous apprend que la dépression et l’anxiété touchent environ 15 % des enfants d’âge préscolaire.

De plus, les chercheurs ont également découvert que ces troubles psychologiques chez les bambins sont souvent liés à ceux de leur mère, qui avait des antécédents de dépression.

« Dès la première année, il existe des indications voulant que certains enfants soient plus à risque que d’autres de développer de hauts niveaux de dépression et d’inquiétude. Un tempérament difficile à cinq mois s’est avéré le plus important trait prédictif de la dépression et de l’anxiété chez l’enfant », a expliqué l’un des auteurs de l’étude, la Dre Sylvana M. Côté, du Département de médecine sociale et préventive de l’Université de Montréal.

Les chercheurs ont observé 1 758 enfants âgés de cinq mois à cinq ans pour en arriver à cette conclusion.

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La santé psychologique, une affaire familiale

Une recherche effectuée auprès de 981 patients de la Nouvelle-Zélande, de leur troisième à leur 32e anniversaire, a permis de démontrer l’importance des antécédents familiaux en matière de dépression, d’anxiété et d’abus d’alcool ou de drogue.

« Nous avons découvert que l’historique familial est associé à la présence ou non de ces troubles mentaux, à leur récurrence et à la sévérité des symptômes », a fait savoir l’un des auteurs, le Dr Barry J. Milne de l’Université d’Auckland.

Selon les chercheurs, cette découverte peut sans doute permettre de diagnostiquer plus rapidement ces troubles psychologiques et s’avérer une avenue à explorer pour les traitements.

Tous les détails de cette recherche sont publiés dans la revue spécialisée Archives of General Psychiatry.

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Association entre anxiété, dépression et insomnie

Une recherche effectuée auprès de 749 paires de vrais jumeaux, de 687 paires de faux jumeaux et de leurs parents insomniaques laisse entrevoir que l’association entre l’anxiété, la dépression et l’insomnie pourrait être d’ordre héréditaire.

Parmi les participants, 19,5 % des jumeaux avouaient souffrir d’insomnie, bien qu’ils soient âgés de 8 à 17 ans.

« Ce ne sont pas les jumeaux monozygotes qui avaient le risque plus élevé d’insomnie. Toutefois, dès que l’un d’entre eux est insomniaque, son jumeau est plus à risque d’avoir aussi ce trouble du sommeil que s’ils étaient dizygotes », a expliqué l’auteur derrière ces résultats, le Dr Philip Gehrman du département de psychiatrie de l’Université de la Pennsylvanie.

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Les conséquences des crises d’angoisse

Une recherche, publiée dans l’European Heart Journal, nous apprend que les maladies cardiovasculaires sont plus fréquentes chez les personnes qui souffrent de crises de panique, particulièrement lorsqu’elles sont âgées de moins de 50 ans.

« Les symptômes d’une crise de panique sont très similaires à ceux d’une crise cardiaque et pourraient expliquer la relation complexe entre ces deux conditions », a souligné l’auteure derrière ces résultats, la Dre Kate Walters de l’Université College London.

Dans cette recherche, les troubles paniques augmentaient de 38 % l’incidence de crise cardiaque et les femmes âgées de 16 à 40 ans étaient le plus à risque.

Heureusement, les crises de paniques n’augmentent pas le taux de mortalité lié à une maladie cardiovasculaire chez les participants de cette étude.

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Le traumatisme de l’hospitalisation

Selon des chercheurs de l’Institut de recherche de l’Hôpital de Montréal pour enfants, l’hospitalisation à l’unité des soins intensifs cause des traumatismes chez les enfants. Ces derniers deviennent plus anxieux et craintifs, même plusieurs mois après être revenus à la maison.

60 enfants de 6 à 12 ans, tous hospitalisés avant l’étude, ont participé à cette enquête menée par la Dre Janet Rennick. Elle affirme : « Certains avaient de grandes inquiétudes. Par exemple, ils craignaient de ne jamais être en santé ou d’être encore malades. D’autres avaient carrément des peurs. Plusieurs ne pouvaient jamais se séparer de leurs parents. Pour un enfant de 12 ans, c’est problématique. »

Des troubles de sommeil et de la colère sont aussi des problèmes que les enfants ont confié ressentir.

Afin de diminuer ce traumatisme, la Dre Rennick suggère aux parents d’apporter à l’hôpital des objets familiers et réconfortants, comme un ourson, ou encore, de lire des histoires à leur enfant lors de son séjour.

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Plus de cauchemars chez les bébés anxieux

Une étude canadienne, qui a analysé les habitudes de sommeil de 987 enfants de moins de six ans, démontre un lien entre les cauchemars et l’anxiété dès les premiers mois suivant la naissance des poupons.

Selon l’équipe du Dr Tore Nielsen, il est possible de voir les signes précurseurs des terreurs nocturnes, qui se produisent généralement chez les enfants de deux ans et demi, dès le 5e mois de vie du bébé.

Si ce dernier a souffert d’anxiété, le risque d’apparition des cauchemars augmente. On remarque également qu’il semble moins reposé et pleure plus fréquemment que les autres poupons au tempérament calme et serein.

Certains facteurs externes tels que l’entrée à l’école primaire peuvent augmenter la vulnérabilité de l’enfant et rendre ses nuits de sommeil agitées par de mauvais rêves.

Les chercheurs supposent également que le comportement des parents envers leur enfant peut atténuer ses cauchemars. En ce sens, il peut être souhaitable de réconforter un enfant faisant des cauchemars, ce qui l’apaiserait grandement quand vient le temps de fermer les yeux.

Le Dr Nielson avoue ne pas avoir étudié les autres rituels de nature à faciliter le sommeil des enfants, mais il demeure convaincu que les parents ont tout intérêt à développer un lien affectif qui rendra leur poupon confiant.