Étiquette : apnée du sommeil
Selon Medical News Today, des enfants ayant des amygdales et des adénoïdes surdimensionnées verraient leur sommeil amélioré par le port d’un appareil dentaire.
Des enfants de six à neuf ans étaient les participants dans le cadre de cette étude. Chacun d’entre eux avait des problèmes de ronflement, d’amygdales et d’adénoïdes.
Il semble que le retrait des amygdales ou des adénoïdes peut avoir un effet non escompté chez les enfants. Selon HeatlhDay News, ce type de chirurgie pourrait venir à bout des pipis au lit pour certains.
Les chercheurs rappellent que les causes du pipi au lit sont multiples. Les chirurgies mentionnées ici ne peuvent donc constituer un possible traitement pour tous.
Les risques de l’apnée du sommeil
Selon une étude de chercheurs de l’École de médecine de l’Université de Boston, c’est précisément les hommes de moins de 70 ans aux prises avec l’apnée du sommeil qui ont 68 % plus de chance de développer des maladies du cœur ou même de décéder plus tôt que les autres.
Ce n’est toutefois pas le cas pour les hommes de plus 70 ans ou pour les femmes. Le Dr Daniel J. Gottlieb et ses collègues ont étudié les cas de 1 927 hommes et 2 945 femmes de plus de 40 ans qui n’avaient pas de problèmes cardiovasculaires.
Ils avaient tous déjà pris part à d’autres études où l’on se concentrait sur les problèmes qui peuvent affecter le cœur. 24 % des hommes et 11 % des femmes étaient atteints d’apnée du sommeil, mais n’avaient pas reçu de traitements pour contrer ce trouble.
Finalement, l’étude a démontré que lorsque les autres facteurs de risque étaient éliminés, les hommes de 40 à 70 ans souffrant de 30 épisodes ou plus d’apnée du sommeil par heure ont plus de probabilités de souffrir d’une crise cardiaque, de devoir subir une ouverture d’une artère coronarienne ou de mourir d’une attaque du cœur au cours des 8,7 années suivantes en moyenne.
Une étude parue dans le Journal of Clinical Sleep Medicines révèle que les malades apnéiques, avec une sévère obstruction, font significativement moins de mauvais rêves.
L’étude a été effectuée par l’école de médecine de l’Université du Colorado auprès de gens faisant régulièrement des cauchemars, soit au moins une fois par semaine.
Les résultats de cette étude démontrent que 71,4 % des patients interrogés, sans problème de sommeil, faisaient des cauchemars.
Les patients avec un léger problème d’apnée du sommeil faisaient de mauvais rêves dans une proportion de 43,2 %. 29,9 % des patients souffrant d’apnée du sommeil modérée faisaient des cauchemars, pourcentage qui chutait à 20,6 % pour les patients souffrant d’apnée du sommeil sévère.
Cette étude portait sur 393 cas. Elle démontre que plus vous êtes atteint de l’apnée du sommeil sévère, moins vous faites de cauchemars. Entre 50 et 85 % des adultes, selon l’American Academy of Sleep Medicine, vivraient occasionnellement de mauvais rêves.
Le fléau d’obésité chez les jeunes pourrait expliquer en grande partie le nombre croissant d’enfants qui souffrent d’apnée du sommeil. Ce trouble pourrait quant à lui être la raison de l’augmentation de l’hyperactivité.
Selon l’Université du Michigan, 20 % des enfants hyperactifs pourraient souffrir de l’apnée du sommeil. En raison de ce trouble respiratoire, les enfants dorment moins, mais contrairement aux adultes, les enfants qui manquent de sommeil sont plutôt stimulés davantage et il s’en dégage parfois de l’agressivité et des troubles du comportement.
Une étude publiée dans le magazine Pediatrics confirmait dernièrement que les enfants hyperactifs dorment effectivement moins que la moyenne. Une autre étude disait aussi que 19 % des enfants hyperactifs étaient obèses.
L’obésité est sans doute la principale cause de l’apnée du sommeil chez les enfants. Selon l’Association pulmonaire canadienne, entre 0,7 % et 10, 3 % des enfants ont des troubles respiratoires lorsqu’ils dorment. Tout comme chez les adultes, le port d’un masque peut aider à respirer durant la nuit.
Pour le moment, on se demande quels seront les effets à long terme sur la santé des enfants qui souffrent de l’apnée du sommeil, sachant que bien qu’ils ne risquent pas les crises cardiaques en bas âge, leur pression sanguine est élevée. Les conséquences futures pourraient être dommageables.
Une nouvelle étude fournit des preuves tangibles que l’apnée du sommeil peut stimuler des anomalies cardiaques potentiellement mortelles.
L’étude, dont les résultats seront publiés dans le numéro de novembre du Journal of the American College of Cardiology, établit un lien entre l’arythmie cardiaque et l’apnée du sommeil.
Les chercheurs ont analysé les enregistrements du sommeil de 2 500 personnes en comparant la tendance du rythme cardiaque lors des respirations normales à celles qui surviennent après un épisode d’apnée.
Ils ont alors détecté 62 arythmies chez 57 personnes. Cela démontre que le risque d’être victime d’une anomalie cardiaque est 18 fois plus élevé immédiatement après un épisode d’apnée.
L’étude s’est concentrée sur deux anomalies principales, soit la fibrillation auriculaire, qui se traduit par des troubles de battements de cœur des deux cavités supérieures de l’organe, et la tachycardie ventriculaire, traduite par des battements trop rapides qui font que le sang est pompé trop vite.