Deux grands organismes de la santé, l’American Diabetes Association et l’American College of Cardiology, recommandent que le dosage de l’apolipoprotéine B, mieux connue sous le nom de la protéine apo B, devienne l’indice principal pour mesurer le risque de maladies cardiovasculaires.
Pour le moment, seul le taux de LDL-cholestérol (mauvais) dans le volume sanguin est utilisé par les médecins pour mesurer le risque de crises cardiaques ou d’accidents vasculaires cérébraux.
« La reconnaissance du rôle des protéines apo B est un changement capital dans notre façon de concevoir et de gérer les maladies cardiovasculaires. Cette nouvelle approche permettra de sauver de nombreuses vies, tant au Canada qu’ailleurs », a mentionné le Dr Allan Sniderman, de l’Université McGill, qui a participé à cette étude, publiée dans l’édition d’avril de la revue Diabetes Care.