La nouvelle étude publiée dans la revue JAMA Neurology stipule qu’en « termes de prévention de la dépréciation cognitive [mentale], l’éducation et le maintien de l’activité cérébrale sont importants ».
Les résultats de ce processus ont démontré que peu importe le niveau d’éducation des candidats ou de leurs activités quotidiennes, l’effet bénéfique demeure le même.
Ce sont 2000 participants de 70 à 89 ans, patients de la clinique Mayo, qui se sont prêtés au jeu. Parmi eux, 1700 avaient encore un système cognitif « normal », alors que 300 souffraient d’une « légère dépréciation cognitive ».
Parmi eux, ceux qui avaient poursuivi divers apprentissages et maintenu leur stimulation intellectuelle avaient réussi à retarder les premiers symptômes de la démence, et ce, parfois jusqu’à 9 ans.
Même les participants porteurs du gène APOE, qui favorise l’Alzheimer, avaient retardé la maladie.
Cependant, Prashanthi Vemuri, spécialiste en radiologie à la clinique Mayo, spécifie que « la stimulation intellectuelle » est aussi importante avant le 3e âge.