C’est du moins ce que révèle une étude effectuée au Minnesota, selon Protégez-vous. Non seulement le manque de sommeil peut-il avoir des effets directs sur notre santé mentale, mais le dérèglement hormonal qui s’ensuit peut également apporter un surpoids.
Le Dr Farouk Radwan, spécialiste en biochimie médicale et maladies métaboliques, également professeur du Département de médecine de l’Université de Montréal, donne l’explication suivante : « Les gens qui dorment moins subissent certaines modifications hormonales qui finissent par augmenter l’appétit et diminuer le sentiment de satiété ».
La recherche, effectuée par des cardiologues de la clinique Mayo, a été menée auprès de 17 personnes. Neuf d’entre elles dormaient jusqu’à être complètement reposées, alors qu’on privait le second groupe de 80 minutes de sommeil chaque nuit. L’expérience s’est déroulée sur une période de 11 jours.
Les résultats démontraient clairement que les personnes ayant manqué de sommeil consommaient jusqu’à l’équivalent de 549 calories supplémentaires par jour, ce qui représente un repas additionnel.
Les hormones responsables de ce déséquilibre sont la leptine et la ghréline. Lorsque l’on ne dort pas jusqu’à être totalement reposé, la première augmente dans notre système, alors que la seconde diminue.
Le Dr Farouk affirme que « Les personnes qui dorment six heures ont 23 % plus de risque d’être obèses. Celles qui en dorment cinq on 50 % plus de risque de l’être, et celles qui dorment moins de quatre heures voient leur risque passer à 73 % ».
Ce sont de lourdes conséquences qui devraient nous inciter à prendre au sérieux le nombre nécessaire d’heures de sommeil requises pour que l’on soit complètement reposé.
En moyenne, un adulte a besoin d’au moins 7 heures de sommeil, alors que les enfants devraient dormir un minimum de 9 heures.
Le simple fait de voir des images de nourriture alléchantes peut vous donner envie de manger, et ce, même si votre estomac est plein.
C’est ce qu’ont découvert des chercheurs de l’Institut Max Planck. Ce type d’images stimule l’hormone ghréline dont le processus mène à augmenter l’appétit.
Nous savions déjà que des stimuli externes comme les odeurs pouvaient stimuler l’appétit, il en est donc de même avec des images attirantes.
D’ailleurs, on accuse les publicités avec de belles images alléchantes de nourriture d’être la cause de l’augmentation du taux d’obésité dans la population.
« Nos cerveaux traitent les stimuli visuels et sans le savoir, déclenchent des processus physiques qui contrôlent notre perception de l’appétit. Ce mécanisme peut nous encourager à manger un morceau de gâteau au fromage, alors que nous sommes déjà rassasiés », mentionne un des chercheurs, Schussler Petra au Times of India.
Faire participer les enfants à l’élaboration du repas permettrait à ces petits chefs d’être moins difficiles, révèle une étude suisse de l’École polytechnique fédérale de Zurich (EPFZ).
Il semblerait que les parents ne devraient pas se contenter de donner la responsabilité à l’enfant de mettre la table, vider le lave-vaisselle ou de donner la permission à l’enfant d’être seulement spectateur quand il est assis au comptoir, par peur qu’il les retarde ou se blesse.
Pour que votre enfant apprécie ce qu’il mange, il doit participer activement à la préparation de son repas, affirment les chercheurs. Ils mentionnent toutefois que les obliger à terminer leur assiette risque de les rendre encore plus difficiles et plaintifs à table.
« Contraindre les enfants à finir leur assiette aurait l’effet inverse d’ouvrir l’appétit : cela leur gâcherait le plaisir de manger et aggraverait la situation », expliquent les chercheurs.
L’expression « Avoir les yeux plus gros que la panse » peut prendre une grande signification ici. Selon le Daily Mail, des chercheurs ont découvert que de simples images de nourriture alléchante pouvaient vous donner le goût de manger, et ce, même seulement deux heures après le dîner.
Nous savions que la vue et les odeurs pouvaient jouer un rôle sur l’appétit, mais c’est la première fois qu’il est démontré que de simples photographies stimulent l’hormone qui régule l’appétit.
Les scientifiques allemands ont tenté l’expérience avec des hommes en bonne santé qui regardaient des images de plats alléchants.
On a mesuré leur niveau d’hormone qui stimule l’appétit pour constater que les effets étaient si puissants que cela peut donner l’envie de manger.
Ainsi, le cerveau répond à de simples stimuli visuels. Cela pourrait expliquer en partie le taux d’obésité grandissant de la population. Les personnes qui souhaitent perdre du poids devraient se tenir loin des images de nourriture appétissante.
Une étude de l’Université Cornell, publiée dans la revue Acta Paediatrica, dévoile que les enfants sont beaucoup plus attirés par les assiettes comportant des aliments colorés.
En fait, l’idéal serait d’avoir sept aliments et six couleurs différentes dans l’assiette pour inciter les enfants à manger des aliments plus variés. Voilà donc une solution pour les parents qui cherchent la diversité alimentaire pour leurs enfants.
Les chercheurs ont présenté, sur photos, 48 plats présentés et disposés différemment à 23 enfants et 46 préadolescents.
« Comparativement aux adultes, les enfants préfèrent non seulement plusieurs éléments avec de nombreuses couleurs, mais ils préfèrent aussi voir les entrées disposées à l’avant du plateau avec des symboles figuratifs », explique le professeur Brian Wansink.
Il faut comprendre que pour les adultes, trois aliments et trois couleurs suffisent, mais pour les jeunes, il en faut plus encore.
« Ce que les jeunes enfants trouvent visuellement attrayant est très différent de ce qu’éprouvent leurs parents. Notre étude montre comment varier les repas de sorte que le brocoli et les poissons semblent plus savoureux », ajoute le professeur.
La firme américaine IntraPace a créé un stimulateur gastrique, l’Abiliti, que l’on peut implanter dans l’estomac et qui trompe le cerveau sur le sentiment de satiété, rapporte le Daily Mail.
Ce dispositif aiderait donc les personnes obèses à manger plus sainement, sans avoir à subir une chirurgie pour réduire la taille de leur estomac.
Cet appareil envoie des signaux au cerveau pour donner l’impression d’avoir assez mangé, et ce, peu importe la taille de la portion. Le dispositif peut même être renversé afin qu’il soit moins intense si nécessaire.
Pour débuter, il s’adresse aux personnes obèses dont l’indice de masse corporelle est supérieur à 30. Éventuellement, on pense l’offrir aux personnes en surpoids afin de leur éviter de devenir plus grosses.
Les premiers essais européens démontrent que les personnes ont consommé 45 % moins à chacun des repas.
Des chercheurs de la Faculté de médecine de l’Université Calgary viennent d’établir un lien entre le stress et l’appétit chez des rongeurs. Toutefois, le chercheur de l’Institut du cerveau, Quentin Pittman, affirme que ce processus est le même pour l’humain.
Bien que des études supplémentaires doivent confirmer plus clairement les effets du stress sur l’appétit, on a remarqué que les rongeurs soumis à un stress consommaient plus de nourriture.
Le tout se passe dans l’hypothalamus (structure du système nerveux) qui envoie des signaux d’appétit plus intenses lorsque nous serions sous l’effet du stress.
Le stress modifie donc l’action des neurotransmetteurs endocannabinoïdes qui régulent la sensation de faim.
Selon le site Neuron, c’est sans doute pour cette raison qu’il est si difficile pour plusieurs personnes de suivre un régime à la lettre, car celui-ci peut provoquer un stress, ce qui envoie donc des signaux de faim au cerveau.