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Moins de calories = un coeur plus jeune

La revue Aging Cell publie une étude de chercheurs italiens et américains qui déclarent que consommer moins de calories aide le cœur à mieux fonctionner.
 
En fait, chez les personnes qui s’imposent des restrictions caloriques, on a remarqué que le cœur fonctionnait comme celui d’une personne qui avait 20 ans de moins.
 
22 personnes témoins ont porté un moniteur portable. Elles avaient une alimentation saine et avaient limité de 30 % leur apport calorique. Elles avaient toutes à peine 51 ans.
 
20 autres personnes du même âge qui avaient un régime occidental classique ont également été suivies.
 
On remarque que dans le premier groupe, le rythme cardiaque était moins grand, et la variabilité était également plus élevée.
 
« Une variabilité plus élevée du rythme cardiaque signifie que le coeur peut s’ajuster plus facilement en fonction des besoins. La variabilité du rythme cardiaque décline avec l’âge, alors que nos systèmes cardiovasculaires deviennent moins flexibles. On associe la faible variabilité du rythme cardiaque à un risque plus élevé de mort cardiovasculaire », explique l’auteur principal, Dr Phyllis K. Stein, de la faculté de médecine de l’Université de Washington.
 
Le cœur peut donc mieux s’adapter à l’activité physique, au stress, au sommeil et aux autres fonctions qui influencent son rythme de pompage du sang, chez les personnes qui restreignent leur apport calorique pendant au moins sept ans.
 
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Cachez les légumes pour qu’il en mange plus

Selon l’American Journal of Clinical Nutrition, il suffirait de cacher les légumes pour que notre enfant en mange plus. Des chercheurs de Penn State l’ont d’ailleurs démontré dans le cadre d’une expérimentation.

On a donc servi des petits plats rehaussés de légumes à 39 enfants âgés de 3 à 6 ans lors de 3 journées différentes. Les petits goûtaient par exemple du pain aux zucchinis le matin, des pâtes à la sauce tomate le midi et une casserole de pâtes au poulet le soir.

Par la suite, on ajoutait des purées de légumes à ces plats de façon à réduire leur nombre de calories de 15 à 25 %. Les résultats ont été probants.

Si les enfants ont trouvé les plats rehaussés de purées de légumes à la hauteur des recettes standards, ils ont pourtant abaissé leur apport calorique de 11 % en moyenne et ils ont presque doublé leur consommation de légumes.

Avec nos inquiétudes sur l’augmentation actuelle des cas d’obésité, il est certain que nous devrions aborder cette nouvelle voie afin d’améliorer la nutrition des enfants.

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Savez-vous ce que ce votre enfant mange?

En réponse à l’épidémie d’obésité infantile que l’on connaît depuis quelques années, on accorde beaucoup plus d’importance à la qualité nutritionnelle des aliments et leur quantité.

Or, on apprend dans le Journal of the American Dietetic Association que l’on devrait aussi s’inquiéter du lieu où l’enfant mange. La nourriture industrielle, la restauration rapide, bref, tout ce qui est préparé loin de la maison, seraient des facteurs influents de l’absorption quotidienne de calories.

C’est la première fois que l’on prend en compte le lieu quant à la quantité de calories ingérées et cette recherche se différencie des autres par son accent sur la nourriture préparée hors de la cuisine familiale.

Ainsi, de 1994 à 2006, on a relevé les plus grandes augmentations de calories ingérées quotidiennement lorsqu’il s’agit d’aliments de restauration rapide mangés à la maison ou de nourriture industrielle mangée à l’extérieur de la maison.

De plus, de 1977 à 2006, la hausse de l’apport calorique des enfants (179 calories par jour) a été associée à l’augmentation des calories ingérées à l’extérieur de la maison (255 calories par jour). Durant cette même période, le pourcentage de calories ingérées ailleurs qu’à la maison est passé de 23,4 % à 33,9 %.

Cette étude longitudinale a porté sur près de 30 000 enfants américains âgés de 2 à 18 ans.