Si les façons de faire quant à l’apprentissage de la propreté ont beaucoup évolué au fil des dernières années, il semble qu’elles ne soient pas appliquées de manière uniforme auprès de tous les enfants.
Comme nous le lisons dans une revue sur le sujet, parue dans le Canadian Medical Association Journal, l’entraînement à la propreté ne suit pas un processus naturel dans le développement de l’enfant, et peu de fondements scientifiques existent encore sur le sujet.
On remarque cependant de grandes différences entre les méthodes d’hier et d’aujourd’hui. Entre autres, cet apprentissage n’est plus basé sur la punition. Il semble aussi que la tendance actuelle veuille que les enfants soient entraînés un peu plus tard.
Pourtant, certaines approches impliquent la propreté induite chez le bébé, d’autres incluent la punition des accidents et la reconnaissance des réussites.
On rappelle donc que le processus ne peut apporter des résultats que si certaines conditions anatomiques, psychologiques et comportementales sont réunies. En d’autres mots, l’apprentissage de la propreté ne peut être entamé que lorsque l’enfant, comme ses parents, est prêt.