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Comment stimuler la curiosité chez les enfants

Montrez l’exemple : Soyez vous aussi enthousiaste envers les nouvelles idées. N’hésitez pas à poser des questions profondes… Faites de chaque situation une occasion d’apprendre.

Admettez que vous ne savez pas tout : Faites des hypothèses avec votre enfant et essayez de trouver des idées ou des solutions aux petits problèmes quotidiens ensemble. N’hésitez pas non plus à avouer que vous vous êtes trompé.

Faites des exemples concrets : Utilisez par exemple une pizza pour montrer les fractions. Utilisez des bonbons ou des billes pour leur apprendre à compter. Utiliser des lettres magnétiques pour leur indiquer comment se forment les mots que l’on utilise.

Posez des questions précises : Si votre enfant vous demande des bleuets, demandez-lui combien il en veut. Donnez-lui des estimations de temps spécifiques.

Exposez votre enfant à la technologie, avec des limites : Il existe beaucoup d’applications éducatives destinées aux enfants pour les tablettes et les téléphones intelligents, par exemple.

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Le meilleur truc pour accélérer l’apprentissage des bébés

Deux chercheuses ont montré que l’habileté des bébés à s’asseoir, avec un soutien ou non, a un impact majeur sur leur manière d’assimiler les choses qui les entourent.

« Une part importante du développement cognitif des humains est leur capacité à comprendre si un objet que l’on voit est le même ou s’il est différent d’un autre objet vu plus tôt », a expliqué la coauteure de l’étude, Dre Rebecca Woods.

L’étude a confirmé que les bébés de cinq mois et demi et ceux de six mois et demi n’ont pas de « système » naturel pour différencier les objets. Toutefois, les bébés de 6 mois et demi peuvent développer ce système si on leur laisse regarder, toucher et mettre l’objet dans leur bouche.

« Un avantage que peuvent avoir les bébés de six mois et demi, c’est qu’ils sont capables de s’asseoir sans soutien, ce qui fait qu’il est plus facile pour eux de saisir et de manipuler des objets. Lorsque leur attention n’est pas concentrée sur leur équilibre, ils peuvent vraiment mettre l’accent sur les objets », a ajouté Dre Woods, selon Science Daily.

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L’apprentissage chez les nouveau-nés est étroitement lié à leur regard

Les chercheurs ont examiné le comportement de bébés âgés de 6 semaines à un an, à travers 4800 simulations reliées à plusieurs étapes du développement, incluant différentes tâches et différents stimuli.

« Le lien entre l’action de regarder et l’action d’apprendre est beaucoup plus élaboré que les gens le croyaient », a noté le coauteur de l’étude publiée dans Cognitive Science, John Spencer.

Lorsque les bébés voyaient un nouvel objet, ils le regardaient pour obtenir de l’information sur celui-ci. Lorsque l’enfant en « sait assez », il abandonne l’objet du regard et cherche quelque chose de nouveau.

Les chercheurs ont réalisé que lorsque les bébés ne passaient pas suffisamment de temps à regarder un objet, c’est-à-dire de l’« apprendre » et de le « cataloguer » dans leur mémoire, ils ne réussissaient pas à apprendre aussi bien que leurs pairs.

L’étude suggère que le regard est un point critique des processus cognitifs, et ce, presque dès la naissance. « Si c’est le cas, nous pourrions manipuler le cerveau pour aider les bébés nés prématurément ou ceux qui ont des besoins particuliers », a ajouté l’autre auteur, le Dr Sammy Perone, selon Science Daily.

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La musique, premier élément du langage pour le nourrisson

Une étude des chercheurs de l’University’s Shepherd School of Music, en collaboration avec l’University of Maryland, suggère que la musique représente le premier élément de langage de l’enfant. En effet, les chercheurs croient fermement que c’est le développement de l’écoute musicale qui engendre, en parallèle, la compréhension de la parole.

Selon la revue Frontiers in Cognitive Auditory Neuroscience,la recherche se base à priori sur de précédentes études. Les facteurs de corrélation sont la capacité du nourrisson à reconnaître les phonèmes, les différents rythmes et tonalités, puis à les distinguer des unités sonores du langage.

Au début, l’enfant n’attribue aucune signification aux sons du langage. Lorsqu’il écoute ses parents, il s’agit uniquement d’une série de sons qui, éventuellement, par répétition, prennent un sens différent de celui de la musique. L’enfant portera donc une attention particulière à ces sons et tentera de les reproduire.

Il est important de comprendre que, selon les chercheurs, l’analyse se fait en parallèle. Tranquillement, musique et langage se dissocient. C’est ce qui fait que l’enfant, au bout d’environ 1 an, reconnaît sa langue maternelle des langues étrangères, de même que la musique correspondant à sa culture versus les autres styles musicaux.

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Le stress nuirait à la capacité d’apprentissage des enfants

En fait, les enfants qui vivent dans la pauvreté, dont les parents divorcent ou qui ont des parents sévères auraient plus de difficulté à apprendre que les autres.

Le haut niveau d’hormones reliées au stress influencerait le développement des circuits du cerveau des enfants et engendrerait une inhibition des fonctions cognitives comme la planification, l’impulsion, le contrôle des émotions et l’attention, qui sont toutes importantes dans l’apprentissage.

« Même si les parents pauvres peuvent fournir des soins adaptés, ils sont moins susceptibles de le faire à cause des réalités de leur situation et, potentiellement, de leur propre niveau de stress élevé », explique Clancy Blair de l’Université de New York.

Les scientifiques croient que de trouver des façons de réduire ce stress à la maison et à l’école pourrait améliorer le bien-être et le bonheur des enfants, leur permettant d’avoir plus de succès sur le plan scolaire.

Rappelons que les gens stressés ou dépressifs voient leur cerveau perdre du volume, ce qui expliquerait pourquoi certains développent des troubles affectifs et cognitifs.

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Moins de pression dans l’apprentissage de la propreté

C’est ce que croit l’auteure de livres pour les parents Madeleine Deny. Elle donne quelques conseils pour y arriver sans mettre trop de pression sur les tout-petits.

D’abord, elle suggère d’enfiler une culotte sans la couche. Si le petit s’échappe, il saura que ce n’est pas confortable d’avoir une culotte mouillée. Dans ce cas-ci, prenez le temps de l’accompagner à la salle de bains et ne le réprimandez pas.

La vessie des enfants atteint sa maturité vers deux ans ou deux ans et demi. Ce n’est qu’à ce moment que le petit saura qu’il a envie d’aller sur le pot.

Également, elle souligne que les enfants vont de 6 à 10 fois sur le pot. Il pourrait donc être bien pratique d’établir une sorte d’horaire. Par exemple, prévoir une pause pipi toutes les deux heures pourrait l’habituer à aller sur le pot.

Si l’enfant est en camp de vacances ou fréquente l’école sans être tout à fait propre, prévoyez deux ou trois culottes de rechange, juste au cas.

Rappelons que si les façons de faire quant à l’apprentissage de la propreté ont beaucoup évolué au fil des dernières années, il semble qu’elles ne soient pas appliquées de manière uniforme auprès de tous les enfants. Ce n’est donc pas parce que les autres enfants ont appris d’une telle manière que celle-ci fonctionnera avec votre enfant.

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Les enfants préfèrent-ils les animaux ou les jouets?

Les animaux piqueraient davantage la curiosité des petits, et c’est ce qui ferait en sorte que les jeunes les préfèrent aux jouets, a démontré une étude qui a réalisé trois expériences différentes auprès de jeunes enfants.

Les chercheurs de cette étude des universités de Virginie et de Rutgers, parue dans le British Journal of Developmental Psychology, concluent même que les animaux aident les enfants à apprendre, car ces derniers sont portés à poser plus de questions, s’informer et bouger davantage en leur compagnie.

Selon les chercheurs, un animal à la maison peut donc être très bénéfique pour la vie d’un enfant.

« L’utilisation généralisée de personnages animaliers dans les livres pour enfants et les émissions de télévision démontrent également la fascination que les petits peuvent avoir pour les animaux et à quel point cela peut être un outil d’apprentissage important », disent-ils.

Il semblerait que dès l’âge de 11 mois, les petits sont naturellement plus attirés vers les animaux, y compris ceux qui peuvent effrayer plusieurs adultes, comme les araignées et les serpents.

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Apprendre de nouvelles informations est plus facile avant d’aller dormir

La revue PLoS ONE indique que dormir après avoir assimilé de nouvelles informations permettrait de mieux les mémoriser.
 
En fait, durant le sommeil, notre cerveau consoliderait les informations.
 
207 élèves qui dormaient en moyenne 6 heures par nuit ont été suivis pour cette recherche. Au hasard, on a demandé à certains d’étudier à 9 h ou à 21 h. Des tests de mémorisation ont été effectués après 30 minutes, 12 heures et 24 heures.
 
Les élèves devaient étudier des paires de mots sémantiquement liés (pour la mémoire sémantique) et non liés (pour la mémoire épisodique) .
 
Après 12 heures, les premiers tests démontraient que la nuit de sommeil avait été bénéfique. Après 24 heures, alors que tous avaient eu une nuit et une journée complète de veille, les tests de mémorisation étaient plus concluants pour les deux types de mémoire.
 
Le sommeil permet donc un meilleur apprentissage de nouvelles données.
 
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L’échec est normal

« En étant obsédés par le succès, les étudiants ont peur d’échouer, de sorte qu’ils sont réticents à prendre des moyens difficiles pour maitriser de nouvelles connaissances. Reconnaitre que la difficulté est un élément crucial de l’apprentissage pourrait stopper un cercle vicieux dans lequel la difficulté crée un sentiment d’incompétence, qui à son tour perturbe l’apprentissage », explique Frédérique Autin, chercheur postdoctoral à l’Université de Poitiers en France, dans une nouvelle étude publiée par l’American Psychological Association.

Des centaines d’élèves au primaire et au début du secondaire ont participé à divers tests portant sur la mémoire, la compréhension de la lecture et les anagrammes.

Même si la plupart des questions étaient compliquées, voire impossibles à résoudre pour leur âge ou leur niveau de compréhension, les enfants qui ont reçu le soutien de parents et d’enseignants ont amélioré leur capacité à mémoriser et avoir de meilleurs résultats aux examens qui testaient notamment leur QI, comparativement à ceux qui ont passé les examens sans soutien, encouragements ou explications d’un adulte.

Selon Jean-Claude Croizet, professeur de psychologie à l’Université de Poitiers, « la réussite repose simplement sur la manière dont le matériel est présenté ».

En conclusion, les experts croient que « les enseignants et les parents devraient mettre l’accent sur le progrès des enfants plutôt que de se concentrer uniquement sur les notes et les résultats des tests. L’apprentissage prend du temps, et chaque étape dans le processus devrait être récompensée, en particulier les premières, alors que les étudiants sont plus susceptibles de vivre un échec ».

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Comment un enfant apprend-il à lire en silence?

Quand un lecteur débutant lit à haute voix, ses progrès sont évidents : penché sur un livre, son index se déplace avec attention son après son, et par la suite, mot après mot.

Cependant, que se passe-t-il quand les enfants lisent dans leur tête, silencieusement, comme se veut la façon de faire de plus en plus fréquente dans les classes au primaire?

Des chercheurs du Centre de la Floride pour la recherche en lecture (FCRR) à la Florida State University ont reçu une subvention de 1,6 million de dollars pour tenter de démystifier une zone mal connue de l’alphabétisation : la relation entre la lecture silencieuse et orale, et comment les habiletés développées par les enfants lors de ces deux sortes de lecture peuvent aider ou non à la bonne compréhension d’un texte.

Grâce à un processus appelé eye-tracking, qui suit les mouvements des yeux des élèves lorsqu’ils lisent un texte sur un écran d’ordinateur, les chercheurs ont découvert qu’au départ, les enfants sondent chaque lettre, puis mettent tous les sons ensemble, et puis font un mot. Il est même possible pour les spécialistes de voir sur quelle lettre se concentre davantage un enfant.

Plus les habiletés de l’enfant se développent, plus ils sont capables de faire ces associations dans leur esprit, expliquent-ils. Toutefois, pour une lecture plus rapide et efficace, le but serait d’éliminer la subvocalisation qui est le phénomène consistant à prononcer mentalement les mots lus lors d’une lecture silencieuse, chez les lecteurs débutants.

Les experts tiennent à mentionner que trop de gens supposent que parce qu’un enfant maîtrise bien la lecture à voix haute, il en fait tout autant en silence.

Certains peuvent faire semblant de lire, lire inefficacement ou avoir énormément de difficulté à faire la transition entre la lecture orale ou silencieuse, le moment venu. Cependant, il est prouvé que la lecture silencieuse, lorsque bien assimilée, est beaucoup plus rapide.

Le nouveau projet de l’équipe consistera à suivre 400 étudiants de la première à la troisième année et les tester trois fois par an pour mesurer quand et comment se développent leurs compétences en lecture.

Les chercheurs de cette analyse désirent également introduire des stratégies d’enseignement pour promouvoir la fluidité de lecture chez les petits.