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Lire sur les lèvres pour apprendre à parler

Le site de RTL France vient de dévoiler une nouvelle plus qu’étonnante. Alors que l’apprentissage du langage a toujours été associé à l’ouïe, une étude américaine révèle plutôt qu’en plus de reproduire les sons et intonations qu’ils entendent, les bébés liraient sur les lèvres pour apprendre à parler.

Le professeur David Lewkowicz, auteur de cette étude, a déclaré avoir examiné 179 bébés âgés de 4 à 12 mois, soit précisément la période où les enfants commencent à vouloir communiquer.

C’est en enregistrant les mouvements de pupilles, lorsque les bébés regardaient une vidéo mettant en vedette une femme qui parlait, que le chercheur est arrivé à ses fins.

« À quatre mois, les bébés sont concentrés sur les yeux. À partir de six mois, les bébés lisent sur les lèvres, et à 12 mois, ils n’en ont plus besoin, ils regardent de nouveau les yeux », a expliqué le professeur de psychologie cognitive de la Florida Atlantic University, lors d’une entrevue à la radio française.

En conclusion, pour apprendre à parler, les nourrissons passent par six mois de lecture sur les lèvres.

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Jouer avec des blocs, un classique gagnant!

Bien que de nouveaux jouets sont continuellement offerts aux enfants, il semble que certains jeux bien classiques seraient particulièrement bons pour eux. Des chercheurs expliquent en quoi jouer avec des blocs est bénéfique pour l’enfant dans Mind, Brain and Education.

C’est que le jeu de blocs aurait un effet très positif sur l’apprentissage des mathématiques, des sciences, de la technologie et de l’ingénierie. Dans un contexte interactif, l’enfant y apprend un langage relié à la compréhension de l’espace (« sur », « autour » et « à travers », par exemple).

En résumé, employer un langage lié à l’espace aide à mieux comprendre ses concepts. Et le développement du vocabulaire de l’espace est nécessaire à ses aptitudes reliées.

D’autre part, ces compétences sont impliquées dans l’accomplissement de nombreuses tâches quotidiennes, comme remplir le coffre arrière de la voiture ou monter un meuble.

Ainsi, le jeu interactif enclencherait plus effectivement certains mécanismes chez l’enfant que ne le ferait un jeu préassemblé.

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L’école unisexe serait un échec

Plusieurs parents choisissent d’envoyer leur enfant dans une école pour filles ou pour garçons seulement, croyant que cela améliorera ses résultats scolaires. Pourtant, une récente étude parue dans Science dément ce présupposé.

Il semble que le fait qu’un enfant soit inscrit dans une école unisexe ne changerait rien à sa réussite scolaire, et que ses apprentissages n’en seraient pas bonifiés.

Au contraire, les stéréotypes sexistes entre les enfants et les professeurs en seraient encouragés, et le sexisme deviendrait plus légitime.

Les dernières années nous ont pourtant montré une popularité grandissante pour ce type d’établissement scolaire. On a donc voulu relever ce qui en découlait pour les enfants du point de vue de la réussite scolaire.

On remet aussi en question, par cette recherche, la conception répandue selon laquelle les garçons et les filles apprendraient différemment.

Selon les chercheurs, les interactions tant positives que négatives entre filles et garçons représentent une manière efficace d’améliorer les relations entre ces deux groupes.

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L’anxiété des maths : une réalité

Selon une professeure de mathématiques de la Saint Joseph University, Agnes Rash, Ph. D., l’anxiété des mathématiques est une réalité pour un grand nombre d’enfants. Prenant source à un jeune âge, cette anxiété devient souvent grandissante à mesure que l’enfant progresse à l’école.

La professeure explique ainsi sur Medical News Today que ce problème peut suivre un écolier durant toute la durée de son éducation, et même plus tard dans la vie. Bien que les enseignants doivent demeurer attentifs à ses premiers signes, les parents devraient quant à eux se questionner sur leur influence, donc sur leur propre comportement.

Par exemple, si un parent dit continuellement qu’il n’a jamais rien compris à cette matière et qu’il ne se sent jamais en mesure d’aider son enfant dans ses devoirs de maths, il est presque assuré que son anxiété lui sera transmise.

De plus, Agnes Rash soutient que le plus souvent, un enfant commencera à avoir des difficultés en mathématiques parce qu’il n’a pas bien compris un concept, non parce qu’il a des difficultés d’apprentissage.

Au contraire, la plupart des gens auraient des aptitudes en mathématiques, et ce, incluant l’algèbre et la géométrie. Le problème résiderait donc dans la compréhension de leurs principes de base. Selon la professeure Rash, la « bosse des maths » serait une conception fautive.

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Le cerveau des personnes âgées apprend plus par essais-erreurs

Les personnes âgées apprennent mieux avec des essais-erreurs plutôt qu’avec de bonnes réponses à mémoriser.
 
Ces résultats parus dans le Psychology and Aging surprennent les experts, qui croyaient qu’il était préférable d’utiliser la méthode douce, mais le cerveau des aînés profite plus de la méthode dure, soit avec essais et erreurs.
 
« La littérature scientifique a traditionnellement prôné l’apprentissage sans erreur pour les adultes âgés. Cependant, notre étude a montré que lorsqu’ils étudient une matière très conceptuelle, où ils peuvent établir une relation significative entre leurs erreurs et l’information correcte qu’ils sont censés retenir, les erreurs peuvent jouer un rôle tout à fait positif dans le processus d’apprentissage », mentionne l’auteure principale de l’étude, Andrée-Ann Cyr.
 
Selon l’Institut de recherche Rotman du Centre Baycrest, lié à l’Université de Toronto, c’est la première fois que l’on démontre ce type de fonctionnement chez le cerveau des personnes âgées.
 
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Les retards de développement sous la loupe

Selon l’avis de chercheurs de deux universités de la Colombie-Britannique, deux tests déjà existants permettraient de diagnostiquer efficacement un retard de développement chez un jeune enfant.
 
Ainsi, celui-ci pourrait être mieux accompagné dans un contexte de médecine familiale, comme nous l’apprenons dans le Journal of Developmental & Behavioral Pediatrics. Les deux tests en question sont l’ASQ (Ages and Stages Questionnaire) et le PEDS (Parent’s Evaluation of Developmental Status).
 
Ces deux questionnaires donnent des résultats probants en quelques minutes, et elles peuvent être complétées au bureau du médecin de famille ou à domicile. Plus tôt on décèlera un retard de développement chez l’enfant, meilleur en sera le soutien.
 
En ce moment, trop peu d’enfants sont évalués quant à un tel retard, lequel peut être au niveau de l’apprentissage, mais aussi d’ordre physique ou social.
 
On estime que seulement 30 % des enfants souffrant d’un retard de développement en reçoivent le diagnostic avant l’âge scolaire.
 
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Des trucs pour améliorer le QI de votre enfant

Bien qu’aujourd’hui, les parents soient plus absents à cause de leur carrière, il demeure de leur responsabilité de participer au développement et à l’apprentissage de leurs enfants. Quelques trucs peuvent être facilement mis en place pour aider votre enfant à développer ses capacités intellectuelles.

D’une part, selon medicmagic.net, il faut se rappeler que les enfants apprennent mieux lorsque le jeu fait partie de la leçon. Ainsi, intégrez une balade à vélo en vous amusant aux tables de multiplication, aux règles de français ou à la retenue de lieux géographiques. Il est prouvé que brûler des calories en apprenant augmente les résultats scolaires en moyenne de 13,5 %.
 
Ensuite, assurez-vous de limiter le temps passé devant un écran, puisque cela diminue la production de dopamine, élément essentiel à la concentration et à l’apprentissage. De plus, gardez l’œil sur ce que regardent vos enfants. Il semblerait que les notes diminuent lorsque votre bambin regarde des films destinés aux adultes.
 
Ne laissez jamais votre enfant quitter la maison sans avoir pris un déjeuner. Il est connu que l’on apprend mieux le ventre plein. Choisissez par exemple le gruau, qui demeure plus longtemps dans l’organisme et nourrit ainsi le cerveau en continu.
 
Finalement, les jeunes devraient dormir au moins 8 heures chaque nuit. Une étude menée par l’Université Brown prouve que des enfants qui manquent de sommeil voient automatiquement l’efficacité de leur cerveau diminuer, tout autant que leur rendement scolaire.
 
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La fumée secondaire, responsable des troubles d’apprentissage chez l’enfant

Selon le Daily Mail, une étude menée par l’École de santé publique de Harvard affirme que 274 100 cas de trouble de déficit d’attention auraient pu être évités si les enfants n’avaient pas été exposés à la fumée secondaire.

En fait, puisque 6 % des enfants sont ainsi exposés, il s’agit de millions d’enfants qui sont en danger. L’étude s’est déroulée aux États-Unis entre 2007 et 2008, comportant plus de 50 000 résultats lors de la compilation finale.

Les garçons âgés de 9 ans à 11 ans sont plus à risque d’éprouver des problèmes neurocomportementaux. Bien qu’il ne soit pas encore prouvé que l’association de la fumée secondaire est bel et bien responsable, le journal Pediatrics clame déjà l’évidence de la relation entre l’un et l’autre.

Le docteur Gregory Connolly, qui a participé à l’étude, affirme : « Les frais économiques et de santé pourraient être considérablement diminués si une politique volontaire de maisons sans fumée voyait le jour ».

Les résultats de cette recherche arrivent à peine quelques semaines après ceux de l’Université Concordia de Montréal, qui mentionne que l’exposition des enfants à la fumée de cigarette peut les rendre dépendants, puisque leur organisme absorbe une dose de nicotine encore plus grande que celui du fumeur lui-même.

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La pollution affecte aussi le cerveau

Nous savions déjà que la pollution atmosphérique était nuisible pour la santé, notamment celle du cœur et des poumons, mais pour la première fois, une étude démontre clairement ses effets sur le cerveau.
 
Selon le Molecular Psychiatry, une exposition à long terme peut nuire à l’apprentissage, favoriser les pertes de mémoire et rendre plus dépressif, car la pollution modifie physiquement le cerveau.
 
C’est ce qui ressort d’une série de tests effectués sur des souris de laboratoire. Celles qui étaient le plus exposées à la pollution avaient du mal à apprendre et à se remémorer de l’endroit où se trouvait la sortie dans un circuit. Aussi, elles étaient aussi plus susceptibles d’être dépressives.

Voilà des résultats plutôt inquiétants pour la population urbaine qui vit le plus dans la pollution au quotidien.

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L’apprentissage commence tôt

Le transfert des connaissances est une étape importante du développement, car il nous permet dès lors de nous adapter à des situations entièrement nouvelles.

Or, des chercheurs de l’Ohio State University viennent de démontrer que cette capacité est déjà présente très tôt dans la vie, soit vers 16 mois.

Comme des bébés de 8 mois ont de la difficulté à employer leurs connaissances lors de situations nouvelles, il semble que l’apparition de cette aptitude constitue une étape importante du développement.

Pour en arriver à ce constat, on a observé de jeunes enfants lors de plusieurs expérimentations, lesquelles avaient la forme de jeux de lumières et de symboles, entre autres.

Il semble donc que de 8 à 16 mois environ, nous en soyons à « apprendre à apprendre », comme l’a expliqué Julie Hupp, la directrice de l’étude.

Les résultats de cette recherche sont parus en ligne dans le Journal of Experimental Child Psychology.