Catégories
Uncategorized

Les traumatismes de l’enfance ont d’importantes conséquences

Une nouvelle étude américaine fait état de répercussions de traumatismes subis par les enfants. Ce que l’on constate devrait pousser les médecins à considérer le stress post-traumatique comme un mal tout aussi envahissant que le trouble déficitaire de l’attention.

C’est qu’un lien clair a été relevé entre un traumatisme et les risques de problèmes de comportement et d’apprentissage chez les enfants. De plus, ceux qui vivent une telle situation seraient plus exposés à souffrir d’obésité.
 
Les résultats parus dans Child Abuse & Neglect lèvent donc le voile, encore une fois, sur les problèmes de santé mentale pouvant découler de traumatismes infantiles.
 
Précisément, les enfants ayant vécu un traumatisme (dans cette recherche, quatre types d’événement) auraient 30 fois plus de risques d’avoir des problèmes de comportement ou d’apprentissage que les autres.

On conclut donc que l’évaluation de traumatismes devrait être faite systématiquement lors d’une visite médicale.

Catégories
Uncategorized

Autre cause possible du TDAH

Si les cas d’enfants aux prises avec un trouble du déficit de l’attention (TDAH) semblent exploser, les explications n’en sont pas moins nombreuses. Ainsi, une nouvelle étude sous-entend maintenant que l’anesthésie en bas âge pourrait y être reliée.

Des études réalisées sur des primates ont en effet démontré des effets de l’anesthésie sur le développement du cerveau. Comme nous pouvons le lire sur Medical News Today, cela prouverait que des déficits pourraient en découler.
 
Toutefois, une plus récente recherche a démontré un facteur de risque de développement du TDAH lorsque de multiples anesthésies ont été pratiquées avant l’âge de deux ans, mais il semble qu’une seule exposition n’en comporte pas.

Finalement, on suggère de retarder, dans la mesure du possible, les interventions chirurgicales d’un enfant lorsqu’il aura atteint quatre ans. Ces conclusions ont été tirées de nombreuses études faites au cours des dernières années.

Catégories
Uncategorized

Nouvelle approche thérapeutique pour les jeunes autistes

On apprend sur Medical News Today que des chercheurs de l’Université de l’Alberta ont mis au point un jeu d’ordinateur basé sur la musique qui offrirait de nouveaux espoirs aux enfants autistes. Des effets auraient été notés quant à l’apprentissage et à la relaxation.

En fait, ce jeu informatique aiderait les jeunes autistes à reconnaître les couleurs et les formes tout en les aidant à demeurer concentrés et calmes.
 
Semblable aux jeux vidéo comme Guitar Hero, il fait voir à l’utilisateur des formes de couleur sur l’écran. Celui-ci doit ensuite presser la touche correspondante. Chacune des formes en question est reliée à un accord différent; lorsque la bonne combinaison est choisie, une fleur se met à pousser.
 
Ce jeu aiderait donc les enfants autistes dans leur apprentissage, étant basé sur le renforcement positif et encourageant le calme par sa musique apaisante.
 
Selon les chercheurs, le mariage de l’impact visuel et du son est très efficace auprès des enfants souffrant d’autisme. Cela leur permet de se sentir maîtres de la situation, ce qui, dans un environnement éducatif habituel, est difficile à atteindre pour eux.

Pouvant être utilisé tant à la maison qu’à l’école, ce nouveau jeu est rempli de promesses, car il encourage l’apprentissage et le sentiment de progression chez l’enfant atteint du syndrome de l’autisme.

Catégories
Uncategorized

Nouvelle approche quant au langage

On croit généralement que le langage se développe par la répétition de mots. Or, une recherche de l’Université de la Pennsylvanie suggère plutôt qu’un nouveau mot est compris lors d’un moment de réflexion.

En fait, selon ces nouvelles théories présentées dans Proceedings of the National Academy of Sciences, les mots ne seraient pas appris à la suite d’associations de référents, car cette répétition ne serait tout simplement pas possible pour la mémoire humaine.
 
À la suite de plusieurs expérimentations avec des enfants d’âge préscolaire, lors desquelles on leur montrait des mots étiquettes, on a pu remarquer que la mémoire et la répétition ne jouaient pas un rôle prédominant dans l’apprentissage de nouveaux mots.

Il semble au contraire que la connaissance d’un nouveau mot survient lors d’un moment de réflexion. Finalement, définir un mot, même s’il est fréquemment employé, demeure difficile s’il est sorti de son contexte.

Catégories
Uncategorized

Nouvel usage des jeux vidéo

Des chercheurs américains présenteront sous peu leurs découvertes quant à un jeu vidéo bien particulier.

Permettant l’apprentissage d’un langage extra-terrestre, ce jeu reproduit en fait les défis auxquels font face les enfants en apprenant un langage.
 
Visant à comprendre comment les sons du langage sont décodés, les chercheurs ont demandé à 77 participants adultes d’apprendre un langage extra-terrestre, donc inconnu, en jouant à un jeu vidéo.
 
En seulement deux heures, les participants pouvaient déjà extraire efficacement les catégories de sons, pour ensuite appliquer ces nouvelles connaissances à l’avancée du jeu.

Mieux comprendre comment nous apprenons à parler permettrait de traiter la dyslexie ou d’apprendre plus facilement une autre langue, par exemple. On pourrait aussi trouver des solutions à certains problèmes de communication.

Catégories
Uncategorized

D’autres bons côtés à la musique

On apprenait dernièrement que l’apprentissage de la musique avait des répercussions positives sur les enfants. Selon l’American Psychological Association, une nouvelle étude indique maintenant que ces conséquences se poursuivaient durant toute la vie.

Ainsi, même si un adulte ne pratique plus, le seul fait d’avoir appris à jouer d’un instrument et à lire la musique lorsqu’il était enfant est bénéfique pour ses aptitudes cognitives.
 
C’est que le cerveau est le plus malléable durant l’enfance et cela expliquerait l’impact de l’apprentissage musical sur la santé mentale future.
 
Pour tirer ces conclusions, des chercheurs ont fait passer des tests cognitifs très poussés à 70 personnes âgées de 60 à 83 ans. Celles qui jouaient d’un instrument de musique quand elles étaient enfants ont eu de meilleurs résultats.

« Comme apprendre à jouer d’un instrument nécessite des années de pratique et d’apprentissage, cela peut créer de nouvelles connexions dans le cerveau, qui pourraient compenser les baisses cognitives qui arrivent avec la vieillesse », a expliqué la chercheuse principale, Brenda Hanna-Pladdy.

Catégories
Uncategorized

Comparaisons entre l’alcoolisme prénatal et le TDAH

Des chercheurs américains se sont penchés sur le cas d’enfants atteints d’un TDAH et d’autres souffrant d’alcoolisme prénatal. À première vue, ces deux groupes semblent vivre avec les mêmes problèmes, car ils ont tous des troubles de comportement similaires, comme l’hyperactivité et l’impulsivité.

Or, certains aspects diffèrent. Les enfants ayant un TDAH arrivent mieux à comprendre de nouveaux éléments. Ils ont toutefois de la difficulté à les retenir sur une longue période de temps; leur mémoire est donc plus touchée.

Ceux qui ont reçu un diagnostic d’alcoolisme fœtal, pour leur part, vivent avec un problème d’apprentissage à la base. Ils ont un déficit quant au décodage du langage. Toutefois, une fois le nouveau renseignement intégré, ils arrivent mieux à se le rappeler après une certaine période de temps.

Les résultats complets de cette recherche paraîtront dans l’édition de juin prochain de la revue Alcoholism: Clinical & Experimental Research.

Catégories
Uncategorized

La prématernelle pourrait être améliorée

Il semble que les enfants auraient tout avantage à fréquenter la prématernelle pendant deux ans au lieu de l’année habituelle. De plus, les éducateurs devraient consacrer leurs plus grands efforts sur le vocabulaire, la lecture et la maîtrise de soi.

Ce sont là les plus grands bienfaits qu’un enfant retire de ses années en milieu préscolaire, selon des chercheurs de l’Université de l’État du Michigan.

En fait, c’est à cet âge que les enfants vont jeter les bases de leur éducation à venir. Leurs notions de lecture, par exemple, seront mises en place par l’apprentissage de l’alphabet et la compréhension de la formation des mots.

On pourrait donc bonifier ce passage pour les tout-petits, car un programme d’apprentissage établi selon les trois paramètres cités (lecture, vocabulaire, maîtrise de soi) pourrait avoir des répercussions directes sur la réussite scolaire future.

Cette étude, parue dans Early Childhood Research Quarterly, est l’une des premières à évaluer la maîtrise de soi chez des enfants de cet âge. Les enfants observés avaient de trois à quatre ans. Ils étaient donc à leur première ou deuxième année de prématernelle.

Catégories
Uncategorized

L’imagerie cérébrale pour les enfants dyslexiques

Quarante-cinq enfants ont participé à une étude de l’Université Stanford, en Californie, portant sur la dyslexie. Parmi eux, 25 étaient dyslexiques.

On peut lire le détail de cette recherche dans les Proceedings of the National Academy of Sciences.

Grâce à l’imagerie par résonnance magnétique (IRM) et celle de diffusion, il a été possible aux chercheurs de l’étude de prédire les améliorations de lecture chez les enfants dyslexiques.

On pourrait donc agir très tôt pour résoudre la dyslexie, voyant d’avance comme ce trouble se développera.

La dyslexie touche de 5 à 17 % des enfants. Certains réussissent à se débrouiller en trouvant leurs propres techniques, mais plusieurs d’entre eux rencontrent des problèmes d’apprentissage collatéraux.

Catégories
Uncategorized

La voix de la mère stimule le cerveau de son bébé

Le langage bébé, celui que la mère utilise pour parler à son enfant, est reconnu scientifiquement.

On apprend maintenant que la voix de la mère joue un grand rôle dans l’activation de certaines parties du cerveau de l’enfant.

En effet, la voix de maman active l’hémisphère cérébral gauche de bébé, particulièrement en ce qui a trait au traitement linguistique et verbomoteur.

Or, si l’enfant entend la voix d’une autre femme, l’hémisphère cérébral droit est activé, ne touchant qu’à la reconnaissance vocale.

Cette nouvelle découverte de chercheurs de l’Université de Montréal et du Centre de recherche du CHU Sainte-Justine prouve le rôle de la mère dans l’apprentissage de la parole de son enfant. Elle en est l’initiatrice.

On peut en effet lire dans le communiqué nous annonçant leurs conclusions qu’il existe bel et bien un lien entre l’acquisition prénatale du langage et les compétences motrices de la parole.