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Les enfants apprennent mieux un mot en jouant avec plusieurs objets le décrivant

On peut lire dans Psychological Science que les jeunes enfants apprennent un mot deux fois plus vite s’ils ont accès à plus d’une version de celui-ci.

C’est la conclusion d’une expérience réalisée par une équipe de l’Université de l’Iowa ayant porté sur 16 bébés de 18 mois. Ils savaient tous environ 17 mots au départ.

Les résultats ont été probants. Par exemple, si l’on prend deux jeunes enfants, celui qui aura vu plusieurs sortes de tasses aura une meilleure idée du mot « tasse » que celui qui aura vu trois tasses identiques.

De plus, à la suite de l’expérience, les bébés qui avaient appris de nouveaux mots en jouant avec plusieurs jouets s’y rapportant ont vu leur apprentissage du langage progresser plus rapidement que les autres.

Ceux qui avaient appris les mots par différenciation ont ensuite eu une moyenne de 10 nouveaux mots appris par semaine. Le second groupe a conservé une moyenne de 4 nouveaux mots, ce qui constitue le taux habituel d’un enfant de cet âge.

Les chercheurs ne savent pas si cette capacité pourra durer dans le temps, mais ils peuvent expliquer le phénomène, qui se résume en l’aptitude à concevoir la forme, laquelle apparaît habituellement plus tard dans le développement.

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Les prématurés sont plus sujets à des difficultés d’apprentissage

Des chercheurs de la Faculté de médecine de l’université de Saint-Louis, aux États-Unis, ont découvert que le cerveau des petits prématurés se développait moins bien que celui de leurs comparses nés à terme.
 
Pour l’étude, on a comparé le développement des cerveaux de jeunes bébés nés à terme, de prématurés et de jeunes adultes.  
 
Les résultats démontrent que le cerveau des prématurés se développe de façon irrégulière. En fait, c’est le cortex cérébral qui est le plus touché par le phénomène. Celui-ci joue un rôle primordial dans des fonctions de base comme la motricité, la sensibilité, le langage et la mémoire.
 
Les experts affirment donc que les enfants prématurés sont plus susceptibles d’avoir des difficultés d’apprentissage, un déficit d’attention, des problèmes de comportement ou un handicap mental.
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Deux circuits du cerveau s’activent dans l’apprentissage des habitudes

Prendre le métro ou sortir les poubelles sont des gestes tellement routiniers que lorsqu’on les exécute, on peut facilement penser à autre chose.
 
Des scientifiques américains ont identifié deux circuits du cerveau qui s’activent dans l’apprentissage de ces habitudes.
 
On note qu’une partie du striatum (structure cérébrale) contrôle le mouvement et est reliée au cortex sensorimoteur. Ce dernier participe à la planification et à l’exécution volontaire. Un autre circuit dans le striatum contrôle le comportement flexible et est connecté au cortex d’association qui traite les informations envoyées par les sens.
 
En observant des rongeurs, les chercheurs ont noté que ces deux circuits fonctionnaient en parallèle. « Nous sommes témoins de ce que l’on peut comparer à une certaine compétition entre les deux circuits, jusqu’à ce que le comportement d’apprentissage devienne une habitude », explique Catherine Thorn qui a dirigé l’étude.
 
Les chercheurs disent que la maladie de Parkinson et certains troubles psychiatriques sont issus du mauvais fonctionnement d’un de ces circuits. Donc, une meilleure compréhension de ces derniers pourrait faire avancer la recherche dans le domaine.
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La sieste et le rêve sont bénéfiques à l’apprentissage

Il semblerait que la meilleure façon d’apprendre et d’améliorer ses capacités de mémorisation serait non seulement de faire une sieste, mais surtout de rêver à ce que l’on tente d’assimiler, rapporte le Current Biology.
 
L’école de médecine de l’Université Harvard s’est penchée sur la question en demandant à 99 étudiants de réaliser un exercice avec un labyrinthe virtuel. Ils ont dû se familiariser avec celui-ci et la navigation. Ensuite, les participants ont été séparés en deux groupes. Le premier a fait une sieste de 90 minutes, le deuxième est resté éveillé et s’est adonné à des activités comme l’écoute de la télévision.
 
Cinq heures plus tard, tous les participants ont refait le labyrinthe. Ceux qui n’avaient pas dormi ne se sont pas améliorés. Ceux qui avaient dormi sans rêver se sont un peu améliorés, alors que ceux qui avaient dormi et rêvé à leur tâche ont obtenu des résultats de dix fois supérieurs à ceux qui n’avaient pas rêvé.
 
Les chercheurs savent depuis longtemps que le sommeil aide les capacités de mémorisation, mais c’est la première fois que l’on constate qu’une sieste a le même effet. Toutefois, il ne suffit pas de dormir, il faut surtout rêver à ce que l’on tente d’apprendre.
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Le langage ne serait pas inné chez les enfants

Contrairement à ce que dévoilaient de précédentes études, une nouvelle recherche américaine révèle que les bébés ne comprennent pas les conversations des adultes.
 
Selon une équipe de chercheurs de l’université du Texas, les bébés apprennent les règles de grammaire avec le temps et ne peuvent donc pas comprendre ce qu’ils n’ont jamais appris auparavant.
 
Le magazine spécialisé Famili rapporte les conclusions de cette recherche effectuée par des linguistes. Ces derniers ont enregistré des conversations entre des enfants de deux ans et leurs parents. Après écoute, on constate que la capacité de compréhension des enfants est plutôt limitée et que certaines paroles plus complexes sont mal comprises.
 
Ainsi, on conclut que le langage n’est pas quelque chose d’inné chez les petits. C’est une chose qui s’acquiert seulement avec le temps. Cet apprentissage est plutôt rapide, car durant l’étude, les enfants démontraient déjà un important progrès dans leurs capacités de compréhension et de langage à l’âge de trois ans.
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L’apprentissage serait facilité lors du sommeil

Le rêve de tout étudiant en période d’examens serait sans doute d’arriver à tout mémoriser en dormant. Des scientifiques en arrivent presque à cette réalité maintenant.

L’étude de l’Université de Northwestern, en Illinois aux États-Unis, démontre que le sommeil joue un rôle crucial dans la mémorisation.

Selon les résultats publiés dans le magazine Science, les chercheurs ont même poussé l’audace de démontrer qu’avec une stimulation auditive durant la sieste, on renforce les souvenirs.

12 jeunes ont dû mémoriser l’endroit exact de 50 images sur un écran d’ordinateur. Chaque image était projetée avec un son qui lui était propre, un chat avec un miaulement par exemple. Ensuite, les jeunes ont fait une sieste durant laquelle 25 sons reliés aux images précédentes ont été rejoués. Au réveil, tous les jeunes ont mieux réussi à trouver l’endroit exact des images dont les 25 sons avaient été entendus durant le sommeil. Les 25 autres étaient plus difficiles pour eux.

En 2007, en Allemagne, le même genre d’étude avait été fait avec le sens de l’odorat pour en arriver à des résultats similaires. Cela prouve également que la mémorisation est plus efficace lorsqu’on y associe une sensation.

Les experts disent toutefois qu’il ne faut quand même pas exagérer les capacités, personne encore n’a pu apprendre une langue étrangère en faisant seulement jouer un CD d’apprentissage durant son sommeil.

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Apprentissage possible dans un état inconscient

Selon des chercheurs britanniques et argentins, les patients ayant une conscience minimale ou reposant dans un état végétatif pourraient apprendre.

Les chercheurs ont testé le conditionnement pavlovien sur trois groupes de personnes, des personnes éveillées et en bonne santé, des personnes sous anesthésie et 22 patients qui, généralement après un coma, se retrouvent dans un état végétatif ou de conscience minimale.

La méthode consistait à faire entendre une note et ensuite envoyer un souffle d’air sur l’œil. Les personnes éveillées fermaient la paupière dès qu’elles entendaient la note, en prévision du souffle d’air qui suivait. Les personnes sous anesthésie n’avaient aucune réaction, mais parmi les autres 22 patients, 15 ont présenté des réactions musculaires après avoir entendu la note.

Selon la revue Nature Neuroscience, cela prouve que le cerveau est tout de même capable d’apprendre malgré une conscience altérée. Cette découverte pourrait aider les médecins à établir un diagnostic pour évaluer l’état de conscience des patients qui ont des lésions cérébrales. Ce diagnostic est habituellement très difficile à effectuer.

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L’autisme et la résolution de problèmes

Des chercheurs des universités d’Harvard et de Montréal déclarent que les autistes résolvent les problèmes 40 % plus rapidement que les non-autistes.

« Les deux groupes ont réussi le test des matrices avec la même précision, mais les autistes ont été plus rapides et semblent avoir utilisé des parties du cerveau traitant l’information visuelle. Certaines critiques prétendaient que les autistes seraient incapables d’effectuer le test Raven’s Progressive Matrices à cause de sa complexité. Or, notre étude démontre qu’ils le réussissent aussi bien et qu’ils ont une perception plus développée que les non-autistes », a expliqué l’auteure derrière ces résultats, Isabelle Soulières.

Madame Soulières a recruté 15 personnes autistes et 18 autres non-autistes pour mener sa recherche, dont les résultats sont publiés en détail dans la revue Human Brain Mapping.

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Le ronflement chez les enfants

L’équipe de la Dre Eeva T. Aronen, du Centre hospitalier universitaire de Helsinki en Finlande, affirme que les enfants âgés de trois à six ans qui ronflent sont plus à risque de souffrir de divers troubles comme la dépression, l’anxiété, des retards de langage ou des troubles d’attention.

Les scientifiques ont travaillé avec 43 enfants d’âge préscolaire qui ronflaient d’une à deux fois par semaine et 46 enfants moins bruyants durant leur sommeil.

« 22 % des enfants ronfleurs ont des troubles au niveau de l’humeur assez sérieux pour nécessiter de l’aide professionnelle, comparativement à 11 % chez les autres enfants », affirme Mme Aronen.

Parmi les autres troubles associés au ronflement, on note également de la difficulté à s’endormir, des cauchemars ou des conversations durant le sommeil.

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Lien entre l’anesthésie et les troubles d’apprentissage

Les travaux menés par le Dr Robert Wilder, de la Clinique Mayo aux États-Unis, l’amènent à conclure que les enfants qui ont eu deux à trois anesthésies avant trois ans sont plus à risque de connaître des troubles d’apprentissage une fois inscrits à l’école.

Malgré ces résultats, le Dr Wilder tient à rassurer les parents. « Oui, nous avons observé un lien entre les enfants qui ont des anesthésies et les troubles d’apprentissage, mais on ne peut affirmer hors de tout doute que ce type d’intervention cause des difficultés à l’école », a-t-il souligné, en ajoutant qu’une chirurgie chez un bambin ne devrait pas être remise en question à la lumière de cette recherche.

5 357 enfants ont participé à cette étude et l’équipe de chercheurs a observé que le risque de troubles d’apprentissage augmentait de 59 % quand les sujets avaient eu deux anesthésies avant trois ans.