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Une découverte sur l’autisme

Une équipe de scientifiques de l’Hôpital des enfants de Philadelphie a découvert que les zones du cerveau liées à l’empathie et l’apprentissage avaient chez les enfants autistes davantage de substance grise que chez d’autres bambins.

Par ailleurs, les chercheurs ont observé que cette même substance grise est déficitaire dans la région droite de l’amygdale, ce qui pourrait expliquer l’asociabilité des autistes.

Le docteur Manzar Ashtari, l’auteur principal de cette étude qui a utilisé une nouvelle technique d’imagerie pour en arriver à une telle conclusion, explique ce phénomène : « Notre observation laisse penser que l’incapacité des enfants autistes à établir des relations avec les autres et à faire face normalement à des situations de la vie courante pourrait résulter d’une anomalie dans le fonctionnement du système de neurones miroirs. »

Ce type de neurone est associé aux émotions et aux sensations perçues.

Aux États-Unis, on évalue à 1,5 million le nombre d’individus aux prises avec ce trouble envahissant du développement.