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Les jeux vidéo ne le rendront pas intelligent

La plupart des enfants s’adonnent aux jeux vidéo. Or, on entend de plus en plus que ce type d’activité peut améliorer les aptitudes cognitives et celles ayant trait à la perception.

Il n’en serait pourtant pas question, et les enfants joueraient à ces jeux pour s’amuser, tout simplement. Sur ce point, on lit l’avis de Walter Boot, de la Florida State University sur Medicalexpress. Pr Boot, du Département de psychologie de cette université, a passé en revue les études réalisées sur le sujet.

Selon lui, il n’existe qu’une mince évidence indiquant de telles qualités aux jeux vidéo. Même si les aptitudes cognitives et de perception sont apparues meilleures entre un joueur et un non-joueur, dans un cadre de recherches, cela peut simplement dire qu’une personne est habile dans ce type de jeu parce qu’elle aime ça plus qu’une autre.

Il prévient donc les gens de ne plus considérer ces jeux comme des exercices cognitifs. « Jouez parce que vous aimez cela, pas parce que cela peut augmenter la puissance de votre cerveau », mentionne-t-il.

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L’acide folique et la réussite vont de pair

Puisque les aptitudes cognitives sont en progression durant toute l’enfance et l’adolescence, une alimentation riche en acide folique est encore une fois recommandée. Des spécialistes de l’Université Orebro, en Suède, appuient l’hypothèse de plus en plus acceptée.
 
Se retrouvant dans les fruits, les légumes, le jus, le foie et le pain à grains entiers, entre autres, l’acide folique soutiendrait le bon développement du cerveau. Encore une fois, comme le mentionne Pediatrics, on vante les mérites de cette vitamine (B9) quant à la réussite scolaire.
 
On ne peut, pour l’instant, expliquer de manière concrète quelles sont les aptitudes les plus touchées par l’absorption d’acide folique, et de nombreux autres facteurs influencent aussi la réussite à l’école, mais un lien certain est noté.
 
Aucune autre étude n’aurait jusqu’ici démontré si clairement le rôle de la vitamine B9 dans le développement cérébral chez l’enfant et l’adolescent.
 
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La punition corporelle, néfaste pour l’intellect

Bien que ce ne soit plus très courant, l’usage de la punition corporelle à l’école existe encore.

Or, une récente étude ayant été menée au sein de deux écoles privées de l’Afrique de l’Ouest fait état de répercussions insoupçonnées de ce type de punition.

C’est que les enfants qui fréquentent une école faisant usage de punitions corporelles ont eu des résultats nettement plus faibles en ce qui a trait à certains processus psychologiques. Parmi eux, on note la planification et la pensée abstraite.

De plus, les chercheurs soutiennent qu’un enfant qui se développe dans un tel environnement pourrait vivre des effets à long terme sur son intelligence verbale et ses aptitudes d’exécution.

Conséquemment, il se trouve plus à risque d’avoir des problèmes de comportement.

Les résultats complets de cette étude ayant porté sur 63 enfants sont parus dans Social Development.

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Votre petit bébé comprend tout!

Au cours des dernières années, des recherches ont démontré que les bébés de quelques mois seulement possédaient déjà une conscience du monde qui les entoure. Par exemple, dès leur plus jeune âge, les enfants comprennent que les objets ne peuvent disparaître et réapparaître d’eux-mêmes.

Maintenant, une équipe internationale de chercheurs nous apprend que les bébés seraient aussi en mesure de se servir de ces aptitudes mentales pour créer des suppositions étonnantes sur l’issue de nouvelles situations.
 
Les mêmes chercheurs ont mis au point un modèle informatique reproduisant la cognition des jeunes enfants afin de mieux comprendre et expliquer leur conscience du monde déjà avancée.
 
Ils rappellent aussi que la véritable intelligence est de trouver les connaissances acquises par l’expérience et de les transposer dans une situation nouvelle.

Cette étude parue dans Science est en fait la première étape d’une longue analyse portant sur la cognition des bébés âgés de 3, 6 et 12 mois. Quelques points marquants des deux premières années de vie d’un enfant seront aussi abordés.

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D’autres bons côtés à la musique

On apprenait dernièrement que l’apprentissage de la musique avait des répercussions positives sur les enfants. Selon l’American Psychological Association, une nouvelle étude indique maintenant que ces conséquences se poursuivaient durant toute la vie.

Ainsi, même si un adulte ne pratique plus, le seul fait d’avoir appris à jouer d’un instrument et à lire la musique lorsqu’il était enfant est bénéfique pour ses aptitudes cognitives.
 
C’est que le cerveau est le plus malléable durant l’enfance et cela expliquerait l’impact de l’apprentissage musical sur la santé mentale future.
 
Pour tirer ces conclusions, des chercheurs ont fait passer des tests cognitifs très poussés à 70 personnes âgées de 60 à 83 ans. Celles qui jouaient d’un instrument de musique quand elles étaient enfants ont eu de meilleurs résultats.

« Comme apprendre à jouer d’un instrument nécessite des années de pratique et d’apprentissage, cela peut créer de nouvelles connexions dans le cerveau, qui pourraient compenser les baisses cognitives qui arrivent avec la vieillesse », a expliqué la chercheuse principale, Brenda Hanna-Pladdy.

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Conséquences d’un retard de croissance intra-utérin

Des chercheurs de l’Université de Lund, en Suède, ont découvert que les enfants nés très prématurément et souffrant d’un retard de croissance intra-utérin (RCIU) courent de graves risques de souffrir de déficiences cognitives à l’âge de 5 à 8 ans.

Rappelons au passage que le RCIU consiste en une croissance insuffisante du fœtus par rapport aux courbes attendues, ce qui correspond aux fœtus situés en dessous du 10e percentile.

La recherche, parue dans Pediatrics, a porté sur 34 enfants nés avec un RCIU et nés en moyenne à la 27e (26,9) semaine; ils étaient nés entre la 24e et la 29semaine de grossesse. Ces sujets âgés de 5 à 8 ans ont été comparés à 34 autres nés à terme.
 
Afin d’évaluer les aptitudes cognitives des participants, on a fait passer à chacun deux tests d’intelligence couramment utilisés ainsi qu’un test évaluant le déficit de l’attention.
 
Si l’attention ne différait pas d’un groupe à l’autre, certaines aptitudes n’atteignaient pourtant pas les mêmes niveaux. Il y avait une différence notable entre le QI verbal et le QI en général entre les deux groupes.

Cette différence a pu être remarquée chez les garçons seulement. On peut tout de même statuer que les enfants nés très tôt seront plus enclins à rencontrer des difficultés lors de leurs premières années à l’école.

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La pauvreté réduirait le potentiel génétique

Les résultats d’une étude de l’Université du Texas à Austin posent des questions délicates, alors qu’il semble que vivre dans la pauvreté réduirait le potentiel de développement des aptitudes cognitives chez l’enfant, et ce, même avant l’âge de deux ans.

Ayant porté sur 750 paires de jumeaux, l’étude est parue récemment dans le Psychological Science. Leurs habiletés cognitives ont été évaluées à 10 mois puis à 2 ans, toujours selon les principes établis du développement de l’enfant.

Ainsi, la moitié des gains intellectuels chez le bébé de 10 mois pourrait être attribuée aux gènes. La même observation a été relevée par les responsables de cette étude lorsque les enfants ont eu deux ans.

À l’opposé, les enfants issus de familles pauvres, qui accusaient un retard de ce côté par rapport aux autres, n’ont démontré presque aucune amélioration attribuable aux gènes.

Ces résultats doivent toutefois être bien interprétés, selon les chercheurs. La conclusion réelle est que les enfants bien nantis ont plus de chances d’atteindre leur plein potentiel, non pas que leur famille est plus intelligente d’un point de vue génétique.