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La garderie avant 18 mois, qu’en est-il?

Bien des parents croient que leur enfant ne devrait pas aller en garderie avant ses 18 mois. Au cours des dernières années, bien des avis ont en effet été donnés sur ce sujet. Or, ils semblent être désormais mieux documentés.

Une récente étude du Norwegian Institute of Public Health a prouvé qu’aller en garderie avant 18 mois n’a aucune conséquence sur les aptitudes langagières ni la santé mentale de la grande majorité des enfants, une fois que ces derniers ont atteint l’âge de 5 ans.

Mentionnons qu’en Norvège, les services de garde sont offerts sous différentes ententes – à temps partiel et à temps plein –, et la plupart des enfants en profitent. De plus, contrairement à de nombreux pays, les enfants qui vivent avec une déficience intellectuelle ou un handicap physique font partie des classes régulières.

Aucune différence n’a été relevée, tant au niveau langagier que psychologique, qu’un enfant aille plusieurs heures ou non à la garderie. Les différences, quoique minces, qui auront été relevées toucheraient des enfants particulièrement vulnérables.

Le débat sur la garderie en bas âge devrait donc être nuancé, car il faudrait plutôt se concentrer sur ce qui s’y passe de l’intérieur.

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À propos des enfants qui parlent tard…

Les enfants ne suivent pas tous la même courbe de développement et ne parlent pas tous au même âge. On évalue à 18 % le nombre d’enfants qui parlent plus tard que la normale. Or, ce retard peut-il mener à des difficultés à l’école, voire à des problèmes psychosociaux ou de comportement?

C’est ce que l’on a tenté de cerner dans le cadre d’une étude australienne ayant porté sur les enfants de 2 800 familles, depuis leur naissance jusqu’à leurs 17 ans. De possibles problèmes émotifs, comme ceux liés au comportement, ont été relevés au fil des ans.

Si les enfants qui parlaient tard avaient moyennement tendance à connaître des problèmes émotifs ou comportementaux vers l’âge de deux ans, ils n’étaient pourtant pas plus exposés à en connaître plus tard durant l’enfance ou à l’adolescence.

On préconise donc une approche d’observation pour les petits qui parlent plus tard que les autres. Pour lors, il n’y a pourtant aucune évidence scientifique quant à un retard dans les aptitudes langagières ou des problèmes psychiatriques.

Les étapes et la conclusion de cette vaste étude sont parus dans Pediatrics.

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Intervenir en bas âge pour le développement du langage

Une étude parue dans Child Development et menée par plusieurs universités américaines a démontré que l’environnement d’un enfant a bel et bien une influence sur son développement du langage.

On avait déjà constaté qu’un milieu de vie démuni pouvait avoir des conséquences sur le développement cognitif et le comportement d’un enfant.

Maintenant, on voit que si l’on change l’environnement d’un jeune enfant, ses aptitudes langagières en connaîtront des bénéfices.
 
Pour démontrer ces propos, on a choisi des bébés vivant au sein d’institutions. Ils ont reçu des soins plus poussés avant leurs deux ans. Ces derniers ont vu leur langage s’améliorer de manière notable à trois ans et demi.
 
En comparaison, des bébés qui avaient reçu ce même type de soins après avoir eu deux ans avaient de plus grandes lacunes quant à leur développement du langage que ceux qui étaient demeurés en institution.

Il semble donc qu’une intervention effectuée le plus tôt possible ait de réelles conséquences sur le langage des jeunes enfants.