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Bienfaits des livres chez les jeunes déficients intellectuels

On apprend sur Medical News Today qu’une récente étude américaine a permis de faire un constat des plus étonnant. Il semble que les livres ne comprenant pas de mots ont un effet notable sur le vocabulaire et les capacités de lecture des jeunes enfants vivant avec une déficience intellectuelle.

Pour en venir à ce constat, on a évalué les mots qu’employait une mère en regardant un livre en images avec son enfant, puis on les a comparés à ceux qu’elle disait lorsqu’un livre avec texte était lu.
 
Lorsqu’il s’agissait d’un livre sans mots, un langage et une interaction plus complexes étaient constatés. Quand on doit recréer une histoire ou que l’on décrit une image, on utilise plus de mots et on formule des structures de phrases plus élaborées afin de créer une interaction avec notre enfant.

On était plutôt porté à croire le contraire jusqu’ici. Pourtant, les chercheurs attestent qu’un parent a plus tendance à encourager la communication avec son enfant lorsqu’il n’a pas à lire un texte.

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Impacts du TDAH sur les aptitudes scolaires

Souhaitant mieux comprendre le TDAH, des experts de la Case Western Reserve University, en Ohio, ont tenté de mieux cibler ses impacts sur l’apprentissage.

On a donc cherché à définir le rôle de l’environnement et celui de l’hérédité quant aux aptitudes mathématiques et de lecture, ainsi que le comportement associé au trouble déficitaire de l’attention avec hyperactivité.
 
Pour ce faire, les chercheurs ont suivi 271 paires de jumeaux âgés de 10 ans. La majorité de ces enfants n’avaient pas le TDAH.
 
C’est sans surprise qu’il a été constaté que l’inattention et l’hyperactivité avaient des impacts négatifs sur les performances scolaires. Toutefois, les gènes n’expliqueraient pas tout.
 
Si l’hérédité avait une influence plus grande sur la lecture, l’environnement en avait une plus importante sur les mathématiques.
 
Ainsi, l’influence du TDAH sur les résultats scolaires serait une combinaison de l’hérédité et de l’environnement, à la maison et à l’école.

Les résultats complets de cette étude sont parus dernièrement dans Psychological Science.

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Les jouets pour prévenir le traitement de l’autisme

Un rapport paru dans le Journal of Child Psychology and Psychiatry concernant un traitement de l’autisme chez les enfants de moins de deux ans, le Hanen’s More Than Words, implique un fait assez surprenant.

Il semble qu’un tout-petit qui se consacre à un nombre limité de jouets a plus d’amélioration quant à ses aptitudes en communication en suivant ce traitement.
 
Lorsque les enfants sont ainsi diagnostiqués à un très jeune âge, il semble que le bon traitement peut diminuer les symptômes de l’autisme de façon importante.
 
Les chercheurs mentionnent toutefois que la clé est de cibler le bon traitement pour chaque enfant. Ils affirment aussi qu’il faut agir dès les premiers symptômes.
 
L’utilisation des jouets dans ce traitement est très efficace, car le temps pour le jeu est tout à fait adéquat pour le développement du langage. Il permet aussi à l’enfant et à son intervenant de se concentrer sur la même chose.
 
En moyenne, les parents d’un enfant autiste détectent des symptômes vers l’âge de 17 ou 18 mois. On estime que 1 enfant sur 110 souffre d’autisme, sous toute forme que ce soit. Les garçons sont plus souvent atteints, soit 1 sur 70.
 
Ce nouveau traitement apporte donc beaucoup d’espoir, étant basé sur le développement de la parole.