Un peu avant le début officiel de l’été, le collectif montréalais Arcade Fire, qui s’apprêtait alors à sortir The Suburbs, son 3e album, avait commencé à offrir des spectacles dans des endroits où il n’avait pas l’habitude de se rendre.
Que ce soit à Sherbrooke pour deux spectacles ou dans le stationnement d’un centre commercial de la Rive-Sud de Montréal, le groupe aime surprendre, innover, déstabiliser et demeurer mystérieux quant à ses intentions.
Les gens de Big Sur, en Californie, en ont d’ailleurs eu la preuve lorsque soudainement, dans la petite cour arrière d’une bibliothèque, la Henry Miller Library, 250 billets ont été mis en vente rapidement pour une représentation du groupe en plein air.
Juché sur une petite scène, sans jeux de lumière ni toit, Arcade Fire a donné un spectacle sous la menace constante de la pluie. Un peu comme il s’était fait à Woodstock en 1969, Win Butler a incité la foule à chanter un « No rain! » au ciel.
Au début août, Arcade Fire jouait devant un Madison Square Garden bondé durant son concert diffusé sur YouTube.