Une équipe de l’Institut universitaire en cardiologie et pneumonie de Québec vient de mettre au point une méthode d’identification des bactéries qui s’avère beaucoup plus rapide que celle utilisée à ce jour.
Ceci est une grande percée dans la lutte contre les attaques bactériologiques, car jusqu’à présent, cela prenait de deux à trois jours pour identifier les bactéries utilisées comme armes.
L’équipe de la professeure Catherine Ducharme vient de faire passer ce temps de réponse à moins d’une heure. Les bactéries qui sont utilisées comme armes sont des spores qui sont entourées de couches protectrices, comme un manteau, afin d’assurer leur survie. C’est cet élément qui pose problème pour l’identification.
Alors que la présente méthode utilisée par la Défense nationale consiste en un appareil optique qui repère l’abondance de spores dans l’air ambiant, la nouvelle méthode utilise des produits chimiques et des enzymes qui détruisent les couches protectrices et permettent d’identifier les bactéries à l’aide de sondes par la suite.
Cette méthode pourrait également s’appliquer à des cas d’empoisonnements alimentaires éventuellement.
Maintenant, les chercheurs doivent rendre leur méthode possible à petite échelle pour des appareils utilisables par la Défense nationale.