L’aspirine, à petites doses, est déjà reconnue pour ses propriétés préventives. Elle réduit le risque de maladie cardiaque, à priori, mais désormais, on lui attribue aussi la partie pancréatique.
Ce cancer mène à une mort certaine dans 93 % des cas. L’Institut National du Cancer estime que cette année uniquement, 46 000 nouveaux cas seront répertoriés, et donc 40 000 patients décéderont.
La recherche, basée sur une période de 5 ans, a étudié l’utilisation de l’aspirine chez 362 patients atteints du cancer du pancréas, ainsi que chez 690 patients à risque.
L’utilisation régulière d’aspirine signifiait au moins 1 fois par semaine pendant 3 mois. Ceux qui avaient pris cette habitude réduisaient le risque du cancer de 48 %.
Plus spécifiquement, ceux qui utilisaient l’aspirine de façon régulière depuis 1 à 3 ans diminuaient les probabilités de 43 %, et ceux qui en prenaient depuis 7 à 20 ans réduisaient de 56 %.
« Le cancer du pancréas prend de 10 à 15 ans à se développer », explique l’auteur de la recherche, le Dr Harvey A. Risch.