Selon une recherche, dont les résultats sont publiés dans l’American Journal of Epidemiology, la consommation régulière d’analgésiques tels que l’aspirine et l’ibuprophène ne réduit en rien l’incidence de cancer des ovaires.
Une hypothèse voulait que l’inflammation puisse être un facteur de risque de ce type de cancer et que la consommation de médicaments qui réduisent l’inflammation, comme l’aspirine ou l’ibuprophène, diminue ainsi le risque de cancer des ovaires.
La Dre Marue Anne Rossing et ses collègues ont réussi à prouver le contraire en observant plus de 2 000 femmes, dont plus de la moitié avouaient consommer ce type de médicaments régulièrement.
« Nos résultats démontrent qu’il n’y a pas de lien significatif entre le risque de cancer des ovaires et la consommation de ces analgésiques », a souligné la Dre Rossing.