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Une pompe contre l’asthme lors de la grossesse

À la lumière de sa dernière recherche, la chercheuse Faranak Firoozi, de la Faculté de pharmacie de l’Université de Montréal, recommande aux femmes enceintes asthmatiques de continuer à utiliser leur pompe contre la maladie respiratoire lors de la gestation.

Selon Mme Firoozi, l’incidence de donner naissance à un bébé de petit poids ou d’accoucher avant terme augmente quand la future mère a suspendu son traitement contre l’asthme lorsqu’elle était enceinte.

« Bon nombre de femmes enceintes cessent leur médication parce qu’elles craignent de nuire à la santé du bébé. Elles ne savent pas qu’un asthme non maîtrisé peut leur causer plus de torts, ainsi qu’à l’enfant, que l’usage de médicaments », a souligné la scientifique, qui ignore toutefois les raisons médicales pour expliquer cette corrélation.

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Parents stressés, enfants asthmatiques

Selon Ketan Shankardass, un chercheur associé au Centre for Research on Inner City Health de l’hôpital St. Michael de Toronto, la pollution atmosphérique augmente le risque d’asthme chez l’enfant, mais lorsque ses parents sont stressés, cette incidence grimpe.

« La cause de l’asthme est toujours inconnue. C’est une condition qui touche des gens de partout dans le monde et nous ignorons encore toutes les causes de la maladie, ce qui fait que nous ne pouvons pas bien la traiter », a suggéré monsieur Shankardass.

Cette étude, qui est publiée dans la version en ligne du Proceedings of the National Academy of Sciences, a été commentée par le Dr Clifford Bassett, qui ne se dit pas très surpris par les effets du stress sur l’asthme. « Le stress agit sur le système immunitaire. Cela démontre donc que la combinaison entre le stress, le tabac et la pollution est nocive pour la santé », a-t-il conclu.

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Une mutation génétique pour expliquer l’asthme

Des chercheurs de l’Université d’Édimbourg, en Écosse, croient qu’une mutation du gène codant pour la filaggrine, une protéine qui aide la peau à former une barrière externe protectrice, pourrait prédisposer aux maladies allergiques comme l’asthme et l’eczéma.

Ils ont analysé 24 études sur le sujet pour en arriver à cette conclusion. « Nos résultats démontrent une forte évidence que les personnes qui souffrent de troubles allergiques ont une défectuosité du gène de la filaggrine, qui devient un facteur de risque pour développer de l’eczéma », ont souligné les auteurs de cette étude.

En préface à cette recherche publiée dans le British Medical Journal, Hugo Van Bever, professeur à l’Université nationale de Singapour, note que cette découverte est marquante pour la compréhension génétique des maladies allergiques.

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Surplus de poids et asthme

Une recherche menée par la Dre Salome Scholtens de l’Institut de santé publique et de l’environnement à Bilthoven, aux Pays-Bas, l’amène à conclure que le surplus de poids chez les enfants de 6 à 7 ans peut augmenter le risque de développer les premiers symptômes de la maladie respiratoire.

La scientifique a aussi remarqué lors de ses travaux que les symptômes d’asthme s’atténuaient considérablement dès que les enfants atteignaient un poids santé.

Pendant 8 ans, la Dre Scholtens a demandé aux parents de 3 756 enfants de mesure leur poids et d’évaluer les symptômes d’asthme.

Les sujets qui ont continué à enregistrer un surplus de poids entre 6 et 7 ans avaient 68 % plus de risque d’éprouver des difficultés respiratoires à l’âge de 8 ans.

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Surcharge pondérale et asthme

Une récente étude publiée dans le Journal of Allergy and Clinical Immunology prétend que les patients obèses répondent moins bien aux corticostéroïdes utilisés pour traiter l’asthme.

« Ces résultats inquiétants démontrent que les patients obèses et asthmatiques ne répondent pas aussi bien que les recommandations de base. Si les médecins ne revoient pas leurs patients après avoir entrepris des traitements de corticoïdes et ne revoient pas les dosages éventuellement, cela signifie que l’asthme de ces patients risque d’être moins bien traité », a déploré l’auteur de cette recherche, le Dr E. Rand Sutherland de l’Université du Colorado à Denver.

M. Sutherland a travaillé avec 1 256 asthmatiques en comparant leur indice de masse corporelle et leur médication prise pour traiter la maladie respiratoire.

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De l’acide folique contre les allergies

Une recherche effectuée par des chercheurs du Centre pour enfants Johns Hopkins a réussi à prouver l’efficacité de l’acide folique sur des troubles respiratoires, comme l’asthme et les allergies, alors qu’il renforce le système immunitaire, mieux équipé pour réagir en présence d’un allergène.

Parmi les 8 000 participants, ceux qui avaient un taux plus élevé de vitamine B9 dans le sang étaient moins à risque d’être touchés par l’asthme et les allergies.

« Nos recherches démontrent clairement que l’acide folique peut régulariser la réponse du système immunitaire et ainsi réduire l’incidence des deux maladies », a indiqué la Dre Elizabeth Matsui, dont l’étude est publiée dans The Journal of Allergy and Clinical Immunology.

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L’asthme, génétique?

Les personnes faisant partie d’une famille dont les membres sont touchés par l’asthme voient leur risque de souffrir de la maladie respiratoire être multiplié, comparativement à d’autres sujets dont l’historique familial lié à l’asthme est nul.

Des chercheurs du U.S. Centers for Disease Control and Prevention ont analysé les dossiers médicaux de 1 500 adultes âgés de plus de 20 ans pour en arriver à ces conclusions.

Les sujets ont ensuite été répartis en trois groupes : 85 % avaient un risque d’asthme moyen, 13 % un risque modéré et 2 % une incidence élevée. Dans le troisième groupe, ce risque d’asthme était 4,8 fois plus élevé.

« Nos résultats démontrent que l’historique familial associé à l’asthme est un important facteur de risque de la maladie. Il devient donc plus facile d’identifier les familles qui risquent d’être touchées par la maladie », a souligné l’un des auteurs, Tiebin Liu.

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Des vitamines liées à l’asthme

Des chercheurs britanniques de l’Université de Nottingham affirment qu’une carence en vitamines A et C est associée à un risque plus élevé d’asthme.

Ils ont analysé 40 études antérieures sur le sujet et ont découvert que l’incidence d’asthme était plus élevée quand les sujets consommaient quotidiennement moins de 182 microgrammes de vitamine A, ce qui représente le quart des doses recommandées.

Quant à une carence en vitamine C, elle fait augmenter de 12 % le risque de cette maladie respiratoire.

Selon l’un des auteurs, le Dr Jo Leonardi-Bee, cette association pourrait être causée par les antioxydants que l’on retrouve dans les vitamines.

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Les antiacides pour asthmatiques inefficaces

Le médicament Nexium (ésoméprazole), prescrit pour traiter les ulcères d’estomac et le reflux gastro-oesophagien, ne réussit pas à atténuer les symptômes auprès des personnes qui souffrent d’asthme, nous apprend La Presse.

« Nous savons désormais que nous ne devrions pas utiliser ces médicaments (antiacides) pour soigner l’asthme si le patient ne souffre pas de ces symptômes gastriques », a mentionné l’un des auteurs, le Dr Lewis Smith de la faculté de médecine Northwestern Feinberg à Chicago.

Pour les besoins de l’étude, 402 asthmatiques ont été suivis et la moitié d’entre eux consommaient du Nexium, qui n’a pas été plus efficace que le placebo.

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Pollution rime avec asthme

Une analyse de cordons ombilicaux prélevés chez des nouveaux nés new-yorkais laisse croire à des chercheurs des universités de Cincinnati et Columbia que la pollution atmosphérique pourrait modifier le code génétique du foetus et le rendre ainsi plus vulnérable à l’asthme.

Il s’agit d’une première découverte sur l’association entre l’altération du gène ACSL3 et l’exposition aux hydrocarbures aromatiques polycycliques, communément appelés HAP, lors de la gestation pour expliquer l’asthme.

« Nos résultats démontrent que l’exposition à la pollution peut modifier les gènes lors de cette phase de développement cruciale », a mentionné l’auteur principal, le Dr Shuk-mei Ho.