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Une conséquence de la césarienne

Des chercheurs associés au National Institute of Public Health and the Environment de Bilthoven, aux Pays-Bas, croient que l’incidence d’asthme croît si l’enfant est né par césarienne.

Ce risque augmente encore plus si les deux parents ont des antécédents d’allergies.

2 917 bambins ont été suivis par le Dr H. A. Smit et 8,5 % d’entre eux étaient nés par césarienne. Selon les chercheurs, ces derniers sont 79 % plus à risque de souffrir de ce trouble respiratoire que les enfants nés par voie vaginale.

« La hausse des naissances par césarienne s’explique, en partie, par les demandes de la mère. Or, elle devrait être bien informée du risque d’asthme chez son enfant, surtout si elle et son conjoint ont un historique familial d’allergies », a mentionné le Dr Smit.

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Un traitement préventif contre l’asthme

La Dre Francine Ducharme, directrice adjointe de la recherche clinique du Centre de recherche du CHU Sainte-Justine et professeur au Département de pédiatrie de l’Université de Montréal, a testé, sur des enfants d’âge préscolaire, un traitement préventif avec de hautes doses de corticostéroïdes inhalés afin de réduire la gravité et la durée des crises d’asthme provoquées par le rhume.

Administré dès le début du rhume, et pendant 10 jours, le fluticasone a eu pour effet de diminuer de moitié le nombre des crises d’asthme chez les sujets.

2 243 bambins ont participé à cette étude et 129 d’entre eux ont reçu 6 fois la dose de corticostéroïde pendant une période de 10 jours. Les résultats démontrent que le fluticasone a réduit de 50 % les crises d’asthme et de 20 % le nombre de jours de maladie.

Rappelons que dans 60 % des cas, les enfants de moins de 5 ans qui fréquentent les services d’urgence ou qui sont admis à l’hôpital y vont pour des crises d’asthme.

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Le stress exacerbe l’asthme

Une étude, publiée dans la revue Psychosomatic Medicine, nous apprend la corrélation entre les traumatismes infantiles et l’asthme chez les adultes.

Pour la Dre Kate M. Scott de l’Université de l’Otago à Wellington, en Nouvelle-Zélande, ces résultats confirment le lien entre des facteurs psychologiques et les symptômes de la maladie respiratoire. « Nous savions déjà que le stress ou l’anxiété pouvaient exacerber l’asthme, mais nous venons de démontrer qu’ils peuvent aussi augmenter l’incidence de souffrir de l’asthme », a-t-elle souligné.

La chercheuse a analysé les dossiers médicaux de plus de 18 000 adultes pour en arriver à ces conclusions.

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La naissance par césarienne et l’asthme

Une recherche, publiée dans Thorax, nous apprend que les bébés nés par césarienne sont plus à risque de souffrir d’asthme que les bébés nés par voie naturelle.

2 917 enfants, nés entre 1996 et 1997, ont été suivis par la Dre Caroline Roduit et son équipe de l’Institut néerlandais de la santé et de l’environnement. Parmi les sujets, 247 étaient nés par césarienne et 12,4% des participants étaient asthmatiques à l’âge de 8 ans.

En plus de la naissance par césarienne, les antécédents allergiques chez les deux parents augmentent de deux à trois fois l’incidence d’asthme.

« Nos résultats soulignent l’importance des interactions entre facteurs génétiques et environnementaux dans le développement de l’asthme chez l’enfant », ont mentionné les chercheurs, qui déplorent la hausse constante des césariennes dans les pays industrialisés.

Selon eux, les futures mères devraient être mieux informées de toutes les conséquences de la chirurgie.

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L’asthme et la sédentarité

Une étude, menée par la Dre Carol A. Mancuso et son équipe, nous apprend que seulement le quart des personnes asthmatiques pratiquent un sport régulièrement, ce qui rend les autres trois quarts plus susceptibles de souffrir de surcharge pondérale.

Ces résultats inquiètent les chercheurs qui croient que les asthmatiques sont dans un cercle vicieux. « L’obésité a un effet néfaste sur l’asthme, qui lui provoque une certaine sédentarité, qui elle prédispose à l’obésité », déplore la Dre Manusco.

Parmi les 258 sujets ayant participé à la recherche, seulement 25 % d’entre eux respectaient les recommandations en matière d’exercice physique. Ainsi, 40 % des patients étaient obèses, 29 % souffraient d’embonpoint et 31 % avaient un indice de masse corporelle normal.

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La date de naissance et l’asthme

Selon la Dre Tina Hartert, directrice du Centre de recherche sur l’asthme de l’Université Vanderbilt aux États-Unis, la période de l’année où a lieu la naissance d’un bébé aurait une incidence sur l’apparition de l’asthme.

Les poupons nés quatre mois avant la saison de la grippe et des rhumes ont 30 % plus de chance d’être asthmatiques une fois adultes.

95 000 enfants ont été suivis par la Dre Hartert, qui a observé une hausse du risque de l’asthme lorsque les sujets avaient souffert d’une bronchiolite causée par un virus. Ce sont les bébés nés à l’automne qui présentaient le risque le plus élevé.

Selon la chercheuse, ce trouble respiratoire ne s’explique donc pas uniquement avec les antécédents familiaux.

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Un mauvais diagnostic de l’asthme

Les travaux du Dr Shawn Aaron, de l’Hôpital d’Ottawa, permettent de conclure que le tiers des personnes déclarées asthmatiques ne le sont pas en réalité et que les professionnels de la santé ont de la difficulté à poser un véritable diagnostic en la matière.

La raison est que les médecins utilisent très peu le spiromètre, un appareil qui mesure la capacité respiratoire. « La plupart des médecins n’ont pas l’appareil. Leurs patients devraient aller passer le test à un laboratoire, mais les médecins ne le demandent pas », déplore le Dr Aaron.

Plutôt que l’asthme, les 496 sujets ayant participé à l’étude souffraient souvent d’autres types de troubles respiratoires, comme la grippe.

Au pays, un Canadien sur 20 est aux prises avec l’asthme, selon Statistique Canada.

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Les effets secondaires de l’acétaminophène

Une étude, dont les résultats sont publiés dans la revue scientifique The Lancet, démontre que les bébés, qui ont consommé de l’acétaminophène au cours de la première année d’existence, ont plus de risque de développer de l’asthme, de l’eczéma et des allergies vers l’âge de 6 à 7 ans.

Pour l’auteur principal de cette recherche, le Dr Richard Beasley, du Medical Research Institute de la Nouvelle-Zélande, l’analgésique est un facteur de risque pour développer ces maladies.

Le Dr Beasley croit toutefois que les parents ne devraient pas cesser d’en donner à leurs enfants lorsqu’ils souffrent de fièvre ou pour soulager la douleur. Toutefois, à la lumière de ses résultats, l’acétaminophène devrait être utilisé uniquement lorsqu’il y a de fortes fièvres chez l’enfant.

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La garderie prévient l’asthme?

Une étude, dont les résultats sont publiés dans le Journal of Allergy and Clinical Immunology, prétend que les poupons qui commencent à fréquenter un service de garde entre 6 et 12 mois sont moins à risque de devenir asthmatiques que les poupons qui ne sont pas en contact avec d’autres pairs.

Ces résultats vont donc dans le même sens que la croyance qui veut qu’un environnement sans germe ne favorise pas le développement du système immunitaire et contribue à développer l’asthme et les allergies. Mieux vaut plutôt exposer les enfants aux nombreux virus et infections dès leur jeune âge.

1 085 sujets de moins de 5 ans ont été observés par les chercheurs, qui ont constaté que les bébés qui commençaient à fréquenter un service de garde entre 6 et 12 mois avaient 75 % moins de chances d’avoir une respiration sifflante que les bébés à la maison avec leur mère.

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Les difficultés respiratoires s’aggravent chez les asthmatiques

Une enquête commandée par l’Association pulmonaire du Canada dévoile que 62 % des Canadiens asthmatiques souffrent de plus en plus des complications de leur maladie respiratoire, particulièrement lors des journées de smog.

Si la majorité d’entre eux évitent d’aller à l’extérieur lorsque la qualité de l’air est mauvaise, bien peu connaissent un moyen pour améliorer leur santé respiratoire.

« Le lien qui existe entre l’air pollué et l’asthme est souvent sous-estimé. Une exposition de courte durée à l’ozone – principal ingrédient du smog – peut aggraver des affections pulmonaires, causer des maux et nécessiter une hospitalisation. L’exposition chronique à l’ozone peut causer le décès prématuré chez les personnes atteintes de maladies respiratoires ou cardiaques », a noté Carmelle Mulaire, présidente du conseil d’administration de l’Association pulmonaire.