Malheureusement, les moqueries se transforment facilement en harcèlement. Les conclusions émises lors du congrès de l’ERS (European Respiratory Society) abondent en ce sens, selon le site Quotidien du médecin.
L’étude, intitulée Room to Breath (De l’espace pour respirer), a été menée notamment par Will Carroll et ses collègues du Derbyshire Children’s Hospital au Royaume-Uni.
Selon Carroll, « il est nécessaire que les médecins parlent avec les jeunes patients asthmatiques du harcèlement à l’école ou ailleurs, ainsi que d’autres domaines de leur vie où l’asthme pourrait avoir un impact ».
Ce n’est pas une situation qui est unique à l’asthme. Tout enfant ayant une affection médicale particulière est sujet à l’intimidation. Les différentes raisons ont été listées lors de l’étude des 943 questionnaires émis lors de la recherche. Ceux-ci concernaient les enfants de plus de 7 ans.
Deux facteurs principaux ont été retenus. De l’un, le sentiment omniprésent de tristesse chez l’enfant, qui le rend plus vulnérable, ainsi que sa faible participation aux activités sportives. Ce sont là deux éléments qui pointent l’enfant du doigt bien malgré lui.
Bien entendu, plusieurs autres pistes doivent être étudiées plus en profondeur. Les parents surprotecteurs, par exemple, ont un effet aggravant sur la façon dont l’enfant se perçoit et doivent également être pris en compte.