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Exposition aux allergènes, une bonne façon de protéger bébé

Contrairement à notre obsession des dernières décennies qui consiste à protéger nos jeunes d’à peu près tous les germes environnants, la meilleure façon de faire demeure l’exposition.

Les chercheurs du John Hopkins Children’s Center de Baltimore, menés par le Dr Robert Wood, ont eux-mêmes été surpris. « Notre résultat est à l’opposé de ce à quoi nous nous attendions », a déclaré Wood à NBC News.

Parmi les 467 nouveau-nés suivis pendant 3 ans, il s’est avéré que ceux évoluant au sein de familles qui évitaient tout contact avec des germes ou des allergènes avaient un risque plus élevé de développer de l’asthme.

En effet, le groupe des bébés exposés à la poussière ou à d’autres types d’allergènes, notamment les chats, souris et cafards, présentait moins souvent des respirations sifflantes, signe précurseur de l’asthme.

Cette exposition aux différents allergènes serait cruciale pendant la première année de vie de l’enfant.

Les chercheurs suggèrent donc aux parents d’éviter la paranoïa de la propreté et, si possible, de laisser les enfants côtoyer des animaux domestiques.

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Asthme juvénile accru par la pollution intra-utérine

Les résultats de l’étude ont été publiés dans le cadre de l’American Thoracic Society International Conference, édition 2014.

Yueh-Hsiu Mathilda Chiu explique : « Nous savons que l’exposition à la pollution de l’air pendant la grossesse peut avoir des conséquences directes sur les difficultés respiratoires de l’enfant, incluant l’asthme ». Le chercheur travaille au Department of Pediatrics de l’Icahn School of Medicine du Mont Sinaï à New York.

L’étude s’est penchée sur le cas de 430 enfants nés à terme pendant les 7 premières années de vie. Leurs mères faisaient également l’objet d’une évaluation régulière.

Les particules fines de pollution auxquelles sont exposées les futures mères sont dangereuses, particulièrement pendant le second trimestre, parce qu’elles sont inhalées jusqu’au plus profond des poumons, rapporte la recherche.  C’est pendant cette période que les poumons du fœtus sont les plus vulnérables.

« Nous devons poursuivre l’amélioration de la qualité de l’air et minimiser l’exposition des femmes enceintes pour plusieurs raisons au niveau de la santé », a affirmé Dre Rosalind Wright.

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Antibiotiques et asthme en lien chez les jeunes enfants

Les résultats de l’étude menée à Harvard ont été publiés dans la revue spécialisée Annals of Allergy, Asthma, and Immunology, rapporte Top Santé.

On y fait état d’un échantillonnage de plus de 62 500 enfants, suivis de leur naissance jusqu’à 5 ans, avec une corrélation concluante entre la prise de médicament et le développement de 3 formes d’asthme : les difficultés respiratoires transitoires, l’asthme tardif et l’asthme persistant.

Même si des recherches approfondies sont nécessaires pour apporter des changements au niveau des spécialistes de la santé, les responsables de l’étude mettent les médecins et pédiatres en garde. Mieux vaut prescrire avec parcimonie et discernement des antibiotiques aux bébés de moins d’un an.

Pendant la recherche, chez les enfants atteints d’asthme, 43 % avaient eu au moins 1 traitement antibiotique avant 1 an. Chez eux, le risque de difficultés respiratoires transitoires était deux fois plus important, et l’asthme persistant augmentait de 60 %.

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Naissances prématurées et asthme liés à la cigarette en baisse

Le nombre de naissances prématurées tout comme le nombre d’enfants admis à l’hôpital pour de l’asthme relié à la fumée secondaire seraient en baisse.

Ce sont les résultats de la première méta-analyse réalisée depuis la mise en place de la législation contre le tabac dans plusieurs pays. Ils ont été publiés dans la revue The Lancet et regroupent les données de 11 études menées en Amérique du Nord et en Europe.

Comme l’indique Medical News Today, au total, cela représente plus de 2,5 millions de naissances et 250 000 cas d’enfants asthmatiques.

Les chercheurs ont remarqué une baisse de 10 % des naissances prématurées et d’admission à l’hôpital d’enfants asthmatiques de 12 ans et moins au terme d’une seule année après la nouvelle législation. Cette baisse se poursuivait, à moins grande échelle, les années subséquentes.

Le Dr Jasper Been voit là l’évidence que l’on doit poursuivre et étendre cette législation à travers le globe.

De par le monde, 40 % des enfants sont exposés régulièrement à la fumée secondaire. À l’heure actuelle, seulement 16 % de la population mondiale est concernée par les lois et campagnes anti-tabac.

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Une nouvelle initiative concluante pour contrôler l’asthme chez l’adolescent

Medical News Today rappelle que l’asthme est la maladie commune la plus répandue chez les enfants. Aux États-Unis uniquement, ce sont 9 % (environ 7 millions) des enfants qui en souffrent, donnant lieu à 10,5 millions de jours d’absence à l’école chaque année.

Selon la Dre Maria Britto, qui a mené la recherche sur 322 adolescents, la difficulté du traitement chez ceux-ci réside dans le fait qu’ils suivent rarement le traitement prescrit, contrairement aux plus jeunes enfants.

L’initiative a consisté à responsabiliser les adolescents. Ils se voyaient remettre un ensemble d’outils pour se soigner et leur permettre de contrôler leur asthme. L’ensemble comprenait de la médication et un plan personnalisé (auto-gestion et auto-évaluation) pour apprendre à surmonter les obstacles, ainsi que les coordonnées de ressources spécialisées.

Depuis le début de cette étude, soit en août 2009, le pourcentage d’adolescents qui ont appris à bien contrôler leur asthme est passé à 30 % et se maintient. D’autre part, les jeunes ont pris confiance en leur jugement pour éviter les déclencheurs de crise avec l’auto-gestion et le suivi offert par les spécialistes. De 70 %, ils sont désormais 85 % à se prendre en main adéquatement.

Chaque année, ce sont plus de 640 000 visites à l’urgence et 157 000 hospitalisations qui sont dues à l’asthme infantile.

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Fumée secondaire, responsable de ré-admission à l’urgence des enfants asthmatiques

Les chercheurs du Cincinnati Children’s Hospital Medical Center en Ohio, de concert avec l’équipe de chercheurs de la Penn State Milton S. Hershey Children’s Hospital de Pennsylvanie, ont passé en revue l’historique de 600 enfants asthmatiques âgés d’un an à 16 ans.

Ces enfants ont été suivis pendant 12 mois, et les parents ont rempli un questionnaire relatif, entre autres, à la fumée secondaire. Ensuite, on mesurait la cotinine – une substance produite quand le corps est exposé à la nicotine – à l’aide d’échantillons de salive et de sang pour chaque enfant.

Le Dr Robert Kahn, qui a dirigé l’étude, explique l’objectif : « La capacité à mesurer le niveau de cotinine dans la salive et le sang permet l’obtention d’une mesure objective lors de l’admission d’un enfant à l’urgence, et peut être utilisée pour prédire la récurrence future de l’hospitalisation ».

De la totalité des enfants participants, 17 % ont été admis à nouveau à l’urgence à l’intérieur des 12 mois.

Les scientifiques ont réalisé, selon medicalnewstoday.com, que 35 % des parents avaient mentionné une exposition à la fumée secondaire. Pourtant, les résultats du sang et de la salive avaient conclu tout autrement. 56,1 % des résultats sanguins indiquaient une exposition à la fumée secondaire, un total s’élevant à 79,6 % avec l’échantillon de salive.

Donc, chers parents, inutile de mentir, la science détecte désormais si votre enfant a été ou non exposé à la fumée de cigarette.

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L’asthme peut allonger le délai de conception d’un enfant

Comme le mentionne Top Santé, l’asthme est une cause que les femmes sont loin d’envisager lorsqu’elles essaient depuis des mois de tomber enceintes, sans succès.

Les chercheurs de l’hôpital de Copenhague, dirigés par le Dr Avner Hershlag, ont fait participer 15 000 femmes pour en arriver à cette conclusion. Sur ce nombre, on a repéré les femmes asthmatiques et divisé le groupe selon qu’elles étaient traitées ou non pour leurs symptômes.

Comparativement aux femmes non asthmatiques, celles faisant de l’asthme étaient 26 % à avoir attendu plus d’un an avant de voir leur rêve de grossesse se réaliser, alors que les autres se chiffraient à 21 %.

D’autre part, l’asthme non traité augmentait encore la période de conception.

Le Dr Hershlag affirme que les femmes asthmatiques sont simplement « préoccupées » par leur santé, ce qui mine leurs chances de conception rapide. Il ne voit pas de marqueur d’infertilité à cette maladie.

Cependant, d’autres chercheurs croient au contraire que l’asthme pourrait créer une inflammation de l’utérus, et donc troubler l’environnement de nidification.

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Vaccin contre les allergies durant la grossesse : efficace pour le bébé aussi

Selon une étude publiée par MedicalNewsToday, les effets anti-allergènes du vaccin auraient des répercussions positives pour le bébé à naître.

La bonne nouvelle a été annoncée lors de l’Annual Scientific Meeting of the American College of Allergy, Asthma and Immunology (ACAAI). Jay Lieberman, allergologue, a déclaré lors de la rencontre : « Nos recherches démontrent que les femmes qui reçoivent une injection contre les allergies avant ou pendant la grossesse réduisent aussi les risques d’allergies comme l’asthme, les allergies alimentaires et l’eczéma chez leur enfant ».

Malgré le fait qu’aucune médication sur le marché ne puisse enrayer totalement les allergies, l’immunothérapie est connue pour modifier et prévenir l’aggravation des maladies à caractère allergique.

Sachez que si les 2 parents souffrent d’allergies (diverses), les enfants ont 75 % des chances de développer eux aussi des allergies. Ce risque diminue de 30 à 40 % si uniquement un des parents en souffre (ou autre membre de la famille proche). Si aucun des parents n’a de problème allergique, les risques descendent entre 10 et 15 %.

Une réduction des coûts de santé jusqu’à 41 % pourrait être envisagée en effectuant un traitement d’immunothérapie chez la femme enceinte, selon Warner Carr, allergologue et membre du conseil de la ACAAI.

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5 façons de prévenir les crises d’asthme

Comme l’indique Parenting Squad, la crise d’asthme n’a rien d’une partie de plaisir. Les parents le savent. Les symptômes comprennent une respiration sifflante, de la toux, une respiration rapide et des douleurs thoraciques.

Attaquez-vous aux catalyseurs :

Éliminez la moisissure – Utilisez des produits pour la salle de bain qui éliminent la moisissure et assurez-vous, à priori, de toujours bien assécher la douche. Évitez aussi de mettre des plantes dans les chambres des enfants et utilisez un déshumidificateur dans la chambre.

Diminuez la poussière – Évitez, si possible, les tapis. Sinon, passez l’aspirateur régulièrement et utilisez des sacs hypoallergéniques.

Éloignez les animaux – Soit vous évitez d’avoir un animal de compagnie, soit vous recherchez un animal qui ne perd pas ses poils. Empêchez-le aussi d’aller dans les chambres et évitez la combinaison « animal et tapis ».

Évitez les irritants – En commençant par changer les filtres de ventilation régulièrement, en fermant les fenêtres pendant la période du rhume des foins et en évitant de faire sécher la lessive sur la corde à linge.

Ouste la fumée secondaire – Est-il vraiment nécessaire d’expliquer que la fumée de cigarette est le pire catalyseur pour l’asthme? Aucune fumée ne doit être tolérée à l’intérieur.

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Les enfants asthmatiques sont toujours aussi exposés à la fumée secondaire

Tant que les scientifiques n’auront pas établi avec certitude que la cigarette est directement responsable de l’asthme chez l’enfant, il semble que les études continueront à pleuvoir de toutes parts.

Récemment, on a tenté d’établir s’il y avait eu une diminution du niveau d’exposition à la fumée secondaire des enfants asthmatiques entre 2007 et 2010. Or, les résultats de la recherche des Centers for Disease Control and Prevention sont peu encourageants.

En fait, LiveScience mentionne que 54 % des enfants de 3 à 19 ans, aux États-Unis, sont encore exposés régulièrement à la fumée secondaire. Cette statistique demeure pratiquement inchangée dans la dernière décennie.

Conclusion? Même les chercheurs n’arrivent pas à déterminer si ces résultats ont un impact sur l’asthme infantile, rapporte Kenneth Quinto, chercheur au National Center for Health Statistics. Ils ont établi sans équivoque que l’exposition à la fumée secondaire aggrave les symptômes de l’asthme, mais pas qu’il s’agit d’un facteur « responsable ».

Même la fameuse cotinine, ingrédient présent dans la fumée secondaire, n’était pas plus élevée dans les échantillons sanguins des enfants asthmatiques que chez ceux en bonne santé.