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L’asthme non contrôlé pendant la grossesse est dangereux pour le foetus

Les résultats de l’étude menée notamment par Gunther Meinlschmidt ont été publiés dans l’édition de septembre de la revue Pediatrics. La recherche a été effectuée d’après la compilation de données recueillies auprès de plus de 67 000 femmes enceintes d’origine danoise ayant accouché entre 1996 et 2002.

Meinlschmidt et son équipe, en Suisse, ont mis en lumière les dangers réels non pas de l’asthme à proprement parler, mais surtout des crises d’asthme chez les femmes enceintes. Donc, la bonne nouvelle, c’est qu’un suivi serré pour éviter ces crises pendant la grossesse diminuera grandement les risques associés pour le nouveau-né.

L’autre côté de la médaille, c’est que les spécialistes ne s’attendaient pas à ce qu’un si large éventail de maladies infantiles soient reliées aux problèmes respiratoires de la mère. On pense par exemple à des désordres importants du métabolisme, à des maladies digestives, des complications des systèmes nerveux et respiratoires, et même des maladies infectieuses et des malformations.

Le Dr Alan Baptist, professeur et responsable d’un programme sur l’asthme à l’Université du Michigan, affirme qu’il n’est pas surpris des résultats. « Ces résultats sont en ligne avec ce que nous soupçonnions déjà […] Mais cette étude vient confirmer l’information. »

Baptist a même ajouté : « Aucun effet secondaire de médicament contre l’asthme n’est assez grave pour le fœtus, en comparaison avec les conséquences d’une crise d’asthme chez la femme enceinte. Mieux vaut, dans tous les cas, prendre sa médication et faire un suivi régulier, puisqu’en plus, cette maladie respiratoire s’aggrave souvent pendant la grossesse ».

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Guérir de l’asthme

C’est en analysant les rapports de suivi annuel de plus de 205 enfants atteints du trouble respiratoire que des chercheurs suédois ont remarqué que 21 % des enfants démontraient une rémission en atteignant l’âge adulte.

Ce sont les données pouvant être lues sur le site MedicalXpress.com. Les résultats de cette recherche publiée dans la revue Pediatrics sont encourageants.

La Dre Jennifer Appleyard, chef du département d’allergie et d’immunologie à l’Hôpital St-John et du Medical Center de Detroit, aux États-Unis, se fait pour sa part prudente sur le sujet.

« Cette étude donne de l’espoir aux parents, mais n’offre cependant aucune garantie. Il y a de bonnes chances de cesser de souffrir d’asthme en grandissant, mais il est possible que ça n’arrive pas, surtout si la personne atteinte souffre aussi d’allergies. »

Malgré ce discours plutôt sobre, les résultats ont tout de même démontré que même les enfants allergiques aux animaux à fourrure avec asthme sévère à un jeune âge avaient 18 % de chance de rémission, c’est-à-dire qu’ils ont cessé de subir les effets secondaires comme l’essoufflement et la respiration sifflante et n’avaient plus besoin d’utiliser de pompe.

Les responsables de l’étude mentionnent tout de même une mise en garde en disant qu’il serait sage de continuer à avoir une pompe à portée de main au cas où une récidive se ferait sentir.

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Un traitement expérimental de Sanofi très prometteur contre l’asthme

Un médicament expérimental de Sanofi a donné des résultats très prometteurs contre l’asthme en réduisant de 87 % la fréquence des attaques chez certains malades, selon les résultats d’un essai clinique intermédiaire publié aux États-Unis.

Si l’Agence américaine des médicaments (FDA) autorise la commercialisation de ce traitement appelé dupilumab, il pourrait surtout bénéficier aux asthmatiques souffrant de crises d’intensité modérée à sévère, qui ne sont pas très bien contrôlées par les médicaments déjà sur le marché.

Cet anticorps neutralise simultanément des protéines (interleukin-4 et 13) qui sont liées à l’inflammation et est développé par les laboratoires américain Regeneron Pharmaceuticals et français Sanofi.

Ce médicament a atteint tous ses objectifs cliniques, comme l’amélioration de la diminution des symptômes et celle des fonctions pulmonaires, ou encore la réduction du besoin de recourir aux anti-asthmatiques existants sur le marché.

Bien que des essais cliniques plus étendus devront confirmer les résultats de cette étude intermédiaire de phase 2 avec 104 malades, les chercheurs se disent optimistes quant au potentiel du dupilumab.

Les résultats de l’essai clinique de 12 semaines dirigé par la Dre Sally Wenzel, directrice de l’Institut de l’asthme à l’Université de Pittsburgh, ont été présentés à la conférence annuelle de l’American Thoracic Society à Philadelphie. Ils ont aussi été publiés dans le New England Journal of Medicine.

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L’asthme de votre enfant causé par le tabagisme de grand-maman?

Les résultats de cette recherche menée par deux docteurs de l’institut biomédicale de Los Angeles suggèrent que la nicotine peut laisser un héritage épigénétique sur le génome (ensemble du matériel génétique), ce qui rendrait la progéniture plus susceptible aux maladies respiratoires.

Les médecins John S. Torday et Virender K. Rehan mentionnent aussi une étude faite par le Children’s Health Study de la Caroline du Sud. Cette dernière avance aussi qu’une grand-mère fumeuse causera un plus grand risque pour la santé de ses petits-enfants, même si la mère ne fume pas.

Ceci expliquerait entre autres pourquoi 98 % des cas ne sont pas diagnostiqués grâce à la génétique mendélienne, qui consiste à vérifier la transmission génétique d’une seule génération à la suivante.

Le Dr. Renan conclut : « L’asthme est la maladie chronique la plus répandue chez l’enfant, causant un important impact dans leur vie et augmentant significativement les coûts médicaux pour tous. Nous savons maintenant que l’absence de tabagisme pendant la grossesse est non seulement bénéfique pour l’enfant à naître, mais également pour les générations futures ».

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L’asthme infantile relié à l’exposition de BPA

Des chercheurs du Columbia Center for Children’s Environment Health de l’école Mailman School of Public Health sont les premiers à documenter le lien entre ce composé chimique et l’asthme chez l’enfant.

Les études ont été effectuées sur un groupe de 568 femmes et leurs bébés ayant été exposés au BPA lors de leur troisième trimestre de grossesse. Plus de 90 % de ces enfants ont montré des signes d’asthme et/ou de respiration sifflante vers les âges de 3, 5 et 7 ans.

D’autres recherches suggèrent que le Bisphénol A serait aussi lié à d’autres problèmes de santé comme l’obésité, certains troubles comportementaux et une intolérance au glucose.

L’auteur Robin Whyatt, professeur en science de la santé environnementale affirme : « Il est crucial de procéder à une solide recherche épidémiologique afin d’offrir aux spécalistes les outils nécessaires pour baser leur décision en matière de sécurité concernant le BPA ».

Pour diminuer l’exposition au BPA, le National Institute of Environmental Health Sciences (NIEHS) recommande d’éviter la nourriture en conserve, les plastiques numérotés 3 et 7 et de préférer les contenants en verre ou en acier inoxydable.

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La loi anti-tabac responsable d’une baisse considérable de l’asthme chez les enfants

Le Dr et physicien Christopher Millett, de l’Imperial College de Londres, est très heureux de constater que cette loi a eu un impact considérable.

Selon medpagetoday, l’hospitalisation d’enfants relativement à des problèmes d’asthme a significativement diminué en Angleterre.

« Ce changement, en chiffres, représente 6802 entrées à l’urgence en moins, en 3 ans, suivant l’implantation de cette nouvelle réglementation », a statué le Dr Millett.

La loi sur l’interdiction du tabac à l’intérieur des bâtiments a été instaurée en juillet 2007. Or, les données ont été cumulées de 2002 à 2010, et ce, pour tous les enfants et adolescents de 14 ans et moins. En tout, cela représente 217 381 entrées à l’urgence.

Au terme de l’étude, il a été démontré que les cas reliés à l’asthme chez les enfants grimpaient de 2,2 % chaque année, jusqu’à l’instauration de la loi antitabac.

Ainsi, l’année suivante, les effets se sont fait sentir de façon marquée, avec une réduction de 8,9 % des hospitalisations causées par l’asthme.

Le plus extraordinaire, c’est que les résultats de ces recherches concordent avec d’autres études menées en Angleterre, en Amérique du Nord et même dans les pays européens.

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La malbouffe associée à l’asthme et l’eczéma chez les enfants

L’étude a inclus plus de 500 000 enfants et jeunes provenant de 51 pays différents, en faisant ainsi un portrait vraiment global plutôt rare dans le domaine de la recherche. Ceux-ci ont été interrogés sur leurs symptômes d’asthme, d’eczéma, et de rhinoconjonctivite, ainsi que sur leurs habitudes alimentaires.

Les enfants et les jeunes qui mangeaient de la malbouffe au moins trois fois par semaine avaient 39 % plus de chances que les autres de souffrir d’asthme sévère, tandis que ce risque était 32 % plus élevé pour la rhinoconjonctivite, et 70 % plus élevé pour l’eczéma sévère.

Ceux qui mangeaient de la malbouffe moins souvent, mais quand même une à deux fois par semaine, avaient également beaucoup plus de chances que les autres de souffrir de ces problèmes.

Fait remarquable: les chercheurs ont constaté que ceux qui mangeaient des fruits au moins trois fois par semaine bénéficiaient d’un effet protecteur devant ces maladies.

« Ces données sont de la plus haute importance pour les autorités en santé publique, étant donné la popularité grandissante de la malbouffe partout sur la planète », ont noté les auteurs dans le journal Thorax, tel que rapporté par Med Page Today.

Ils ont ajouté que « l’association avec la forme sévère de ces maladies et la consommation de fruits et de légumes serait à explorer chez chacun des pays participants ».

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Un lien entre l’asthme chez les bébés et l’exposition au pollen durant la grossesse

Des chercheurs suédois ont analysé une cohorte de 110 381 enfants nés entre 1988 et 1995, incluant 940 jeunes qui avaient été hospitalisés pour de l’asthme durant leur première année de vie.

Pour bien évaluer l’exposition réelle des mères et de leur bébé au pollen, les chercheurs ont fait appel à des statistiques météorologiques historiques.

Même en ajustant les données pour tenir compte de facteurs incluant l’année de naissance, le tabagisme de la mère, le sexe, l’âge gestationnel à la naissance et les infections, une mère exposée à un haut taux de pollen durant les 12 dernières semaines de grossesse avait 35 % plus de chance que les autres d’avoir un bébé asthmatique hospitalisé, selon ce que rapporte Medscape.

Les résultats de l’étude ont été publiés dans le journal Allergy, Asthma and immunology.

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Les Afro-Américaines abusées durant leur enfance risquent beaucoup plus de développer de l’asthme

L’étude a suivi 28 456 Afro-Américaines, qui ont répondu à des questionnaires sur les sévices dont elles avaient pu être victimes jusqu’à l’âge de 11 ans.

Lorsque ces femmes en avaient vécu, leur risque de développer de l’asthme à l’âge adulte était 20 % plus élevé que chez les autres.

« Il s’agit de la première étude qui montre une association entre les sévices durant l’enfance et le développement de l’asthme à l’âge adulte. Ces résultats suggèrent que le stress chronique mène à l’asthme, et ce, même des années plus tard », a expliqué l’auteure de l’étude, Patricia Coogan, selon Science Daily.

Elle a ajouté : « Étant donné la prévalence élevée d’asthme et d’enfants abusés, cette association est d’une grande importance du point de vue de la santé publique ».

Les Afro-Américains ont un taux d’asthme plus élevé que les autres groupes ethniques. Même si ceux-ci ne forment que 12 % de la population des États-Unis, 22 % des enfants victimes de sévices sont afro-américains.

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L’asthme est plus répandu chez les bébés conçus artificiellement

L’étude a analysé les données sur près de 19 000 enfants faisant partie de la « cohorte du millénaire », un groupe de bébés nés en Grande-Bretagne entre 2000 et 2002.

Pour l’étude présente, les chercheurs ont spécifiquement ciblé les enfants qui n’avaient pas de jumeau, à l’âge de 5 et de 7 ans. Parmi ce sous-groupe, seulement 100 enfants avaient été conçus par fécondation in vitro (FIV).

Selon les chercheurs, 15 % des enfants participant à l’étude faisaient de l’asthme à l’âge de 5 ans, comparativement à 24 % des enfants nés de la FIV.

La moyenne nationale, a rassuré l’auteure Claire Carson, est toutefois de 20 %, ce qui ne montre pas une variation considérable, selon Medical News Today.

Les raisons pour lesquelles les enfants issus de la FIV risquaient plus d’être asthmatiques n’étaient pas connues des chercheurs. L’étude a toutefois noté plusieurs facteurs externes qui pourraient contribuer à la maladie, allant de l’historique familial à la naissance avant terme, du tabagisme à la présence d’animaux à la maison.

L’étude se poursuit afin d’établir si la proportion d’enfants asthmatiques restera la même lorsque les enfants auront 11 ans. Les résultats ont été publiés dans la revue Human Reproduction.