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Pourquoi la viande rouge est-elle associée aux maladies cardiaques?

Une étude a démontré que la viande rouge générait des réactions chimiques qui durcissent et rétrécissent les artères humaines.

La mauvaise nouvelle : ce sont nos propres bactéries (celles des intestins) qui sont responsables du développement de maladies cardiaques associées à la consommation de viande rouge.

La bonne nouvelle : les chercheurs espèrent trouver un traitement pour bloquer ce processus.

L’objectif de l’équipe de Stanley Hazen de la clinique de Cleveland est de permettre aux gens de manger de la viande rouge sans qu’ils aient à craindre un trouble cardiaque, mentionne techtime.com.

Des recherches antérieures ont déjà mis le doigt sur un métabolite développé au contact de la viande rouge. Il s’agit de l’oxyde de triméthylamine (TMAO). L’équipe de Hazen en a découvert un deuxième, le gamma-butyrobétaïne, qui se génère 1000 fois plus rapidement que le TMAO.

Le tout provient de deux bactéries intestinales sur lesquelles travailleront les scientifiques dans le cadre d’un traitement contre l’athérosclérose.

La recherche a été publiée dans la revue Cell Metabolism.

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Mauvaises habitudes alimentaires : les effets demeurent même après un changement d’alimentation

Lors de cette recherche, informe Science World Report, les scientifiques ont comparé deux groupes de souris qui étaient susceptibles de développer de l’athérosclérose.

Ils ont réalisé que malgré le changement vers une meilleure alimentation, les dommages causés par un régime élevé en gras avaient des conséquences directes et à long terme sur les cellules du système immunitaire.

L’un des chercheurs, Erik van Kampen, a déclaré : « J’espère que cette étude démontre l’importance des modifications induites par l’alimentation dans l’épigénome, et qu’elle encouragera de nouvelles recherches sur l’interaction entre les habitudes alimentaires, la méthylation de l’ADN et la maladie ».

Donc, si vous avez à la base des risques de développer entre autres de l’athérosclérose, une maladie reliée au système immunitaire, il est possible que les risques ne diminuent pas à cause des cellules déjà altérées.

« Il y a longtemps que nous avançons que le style de vie et l’alimentation pouvaient avoir des conséquences sur la fonction immunitaire », a mentionné John Wherry, un autre des chercheurs.

L’étude a été publiée dans le Journal of Leukocyte Biology.

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Le jaune d’oeuf aussi toxique que la cigarette ?

La revue Atherosclerosis dévoile une nouvelle étude mentionnant que les jaunes d’œufs seraient aussi nocifs que la cigarette pour l’athérosclérose et les maladies coronariennes. Même que chez les diabétiques, les risques sont accrus de deux à cinq fois.

Pas étonnant lorsque l’on considère la teneur en cholestérol des jaunes d’œufs.

Le jaune d’œuf accélère l’athérosclérose au même titre que le tabagisme, selon les chercheurs.

Plus de 1 200 patients ont participé à cette recherche et on constate que la consommation régulière de jaunes d’œufs a, à 66 %, le même impact que la cigarette sur l’augmentation des plaques de lipides sur les parois des artères. Un facteur de risque important pour les accidents vasculaires cérébraux et les crises cardiaques.

Les personnes à risque devraient donc éviter de consommer des jaunes d’œufs, au même titre qu’elles devraient éviter de fumer.

Crédit photo : FreeDigitalPhotos.net

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L’athérosclérose précoce : résultat de la maladie de Kawasaki durant l’enfance

La maladie de Kawasaki, qui provoque une inflammation des vaisseaux sanguins dans tout le corps, surtout chez les garçons de moins de 5 ans, influencerait énormément le développement précoce et accéléré de l’athérosclérose, aussi connue sous le nom de durcissement des artères.

C’est ce qu’ont découvert des chercheurs de Cedars-Sinai qui publieront leur étude dans la revue d’août de l’American Heart Association.

Leurs travaux ont été effectués auprès de souris qui avaient la maladie de Kawasaki et à qui l’on a donné un régime riche en graisses. En les comparant à d’autres souris qui se nourrissaient des mêmes matières grasses, mais qui n’étaient pas atteintes de la maladie, ils ont prouvé que celles qui étaient malades à un jeune âge développaient significativement plus de plaques d’athérosclérose.

Ainsi, les chercheurs affirment que « les maladies cardiovasculaires à l’âge adulte commencent souvent pendant l’enfance et que la maladie infantile de Kawasaki peut jouer un rôle dans l’origine de l’apparition de la maladie cardiaque une fois adulte ».

Pour contrer la situation, « un diagnostic précoce et opportun et un traitement agressif de la maladie de Kawasaki peuvent prévenir les complications potentielles futures », lancent les experts, qui conseillent aux médecins traitant des enfants atteints de la maladie de Kawasaki de suivre de près les autres facteurs de risque de maladies cardiovasculaires comme l’obésité, l’hypertension artérielle, taux élevé de cholestérol et le tabagisme.

Aux États-Unis, la maladie de Kawasaki est diagnostiquée chez environ 5000 enfants chaque année. Parmi eux, 25 % développeront une inflammation des artères coronaires, ce qui en fait la principale cause des maladies cardiaques acquises chez les enfants dans les pays développés.

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Un premier infarctus est souvent suivi d’un deuxième

Aujourd’hui, 90 % des personnes survivent à un premier infarctus du myocarde, mais elles gardent un risque élevé de complications dans l’année qui suit. 17,4 % d’entre elles feront un deuxième infarctus.
 
Une nouvelle étude parue dans la revue Nature vient faire la lumière sur le phénomène. En fait, il s’agit plutôt d’un cercle vicieux. L’infarctus cause une inflammation aigüe afin de tenter de réparer la lésion cardiaque qui, elle, aggrave l’athérosclérose qui favorise d’autres infarctus.
 
« La réponse immunitaire à l’infarctus peut accélérer la maladie sous-jacente en augmentant de fait la taille et l’inflammation de la plaque d’athérome », explique le chercheur Matthias Nahrendorf.
 
« Même si l’essentiel de notre travail a été fait chez la souris, nous pensons que des phénomènes similaires se produisent chez les humains, car nous avons trouvé une augmentation du nombre de cellules souches sanguines dans la rate de patients qui venaient juste de mourir d’un infarctus. »
 
L’athérosclérose est une accumulation de plaques graisseuses dans les artères. En plus de favoriser les infarctus, elle peut aussi entraîner des accidents cérébraux vasculaires et l’artérite des membres inférieurs.

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L’athérosclérose infantile

De récents résultats quant à l’efficacité de l’atorvastatine dans le traitement préventif de l’athérosclérose (affection des artères) chez les enfants atteints de lupus sont parus dans Arthritis & Rheumatism.

On y lit aussi, toutefois, que les patients gravement atteints peuvent en bénéficier et que le médicament s’avère sécuritaire.

L’atorvastatine fait partie des médicaments utilisés pour abaisser les taux de cholestérol chez les personnes atteintes d’hypercholestérolémie, donc à risque de maladie cardiovasculaire.

On ne saurait définir encore quelle est la prévalence de l’athérosclérose dans le cas de lupus infantile. Toutefois, des signes de la maladie ont été remarqués, soit l’épaississement des parois artérielles.

Des études précédentes ont par ailleurs démontré que les enfants atteints de lupus présentaient des lésions organiques graves, ce qui les expose plus à la maladie et à de lourds traitements que les adultes.

Quant à la présente recherche, on n’a relevé aucun changement significatif quant à la progression de l’athérosclérose chez des enfants (et les adolescents) atteints de lupus après qu’ils aient été traités à l’atorvastatine durant trois ans.

L’atorvastatine a toutefois été prouvée comme sécuritaire et bien tolérée, malgré l’absence de résultats. On suggère donc qu’une étude plus approfondie et portant sur un sous-groupe soit entamée.

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Découverte en matière d’athérosclérose

L’Environmental Health Perspectives nous apprend que des chercheurs suédois ont établi un lien entre l’athérosclérose et les polluants chimiques de l’environnement.
 
L’athérosclérose est un état qui cause l’épaississement et la perte d’élasticité des parois artérielles, ce qui peut entraîner de graves problèmes cardiovasculaires.
 
Selon la présente étude, effectuée auprès de 1000 personnes, les polluants chimiques que nous retrouvons en grandes quantités dans notre environnement seraient étroitement liés à l’athérosclérose.
 
« Ces conclusions montrent que les polluants organiques à longue durée de vie dans l’environnement pourraient être impliqués dans les cas d’athérosclérose et ainsi conduire à des décès dus à des maladies cardiovasculaires », mentionne le professeur Lars Lind.
 
Déjà, il était reconnu que les polluants chimiques tels que les dioxines, les pesticides et les polychlorobiphényles (PCB) pouvaient s’accumuler dans les tissus adipeux et les parois des artères. C’est la première fois que l’on établit un lien entre les polluants et l’athérosclérose, qui cause un décès sur cinq au Canada.