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La mauvaise qualité de l’air dans les écoles est responsable des maladies respiratoires

De nos jours, les enfants passent environ 80 % de leur temps à l’intérieur. Or, ce sont dans les écoles que nos jeunes passent le plus clair de ce temps.

Une récente étude concernant la mauvaise qualité de l’air dans les écoles a été publiée dans la revue Thorax, rapporte eurekalert.org. Il s’agit d’une initiative de l’International Study of Asthma and Allergies in Childhood (ISAAC).
 
Les résultats démontrent que 3 enfants sur 10 sont exposés à des niveaux trop élevés de polluants atmosphériques, dépassant largement les recommandations de l’OMS et de l’ANSES. Ces résultats sont directement associés à l’augmentation de l’asthme et des rhinites.
 
L’étude de l’équipe Épidémiologie des maladies allergiques et respiratoires (EPAR) de l’Inserm a porté sur 401 classes, et ce, dans 108 écoles primaires. Les enfants évalués étaient au nombre de 6590. L’âge moyen était de 10 ans.
 
Pendant une année scolaire entière, les différents polluants suivants ont été observés : dioxyde d’azote (NO2) ainsi que trois aldéhydes (formaldéhyde, acétaldéhyde et acroléine). Les enfants participant à la recherche ont été soumis au test d’allergie commun, sous forme cutanée. Par la suite, les parents remplissaient un questionnaire sur les allergies ou difficultés respiratoires de l’enfant.
 
Si vous avez des questionnements quant à l’effet des polluants sur la qualité de l’air, observez bien votre enfant et remarquez s’il développe les symptômes associés, notamment une congestion nasale, des irritations de la peau et des yeux, des maux de tête, des nausées ou encore une fatigue anormale.
 
Dans le doute, consultez un médecin pour confirmer qu’il s’agit d’allergie ou d’un début d’asthme.
 
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Lien entre la pollution et le QI des bébés

Selon une étude, dont les détails sont publiés dans la revue médicale Pediatrics, le quotient intellectuel des futurs bébés est moins élevé lorsque la mère a été exposée à la pollution atmosphérique au cours de sa grossesse.

L’équipe de la Dre Frederica Perera, directrice du centre de la santé environnementale des enfants de l’Université de Columbia, a travaillé avec 249 femmes enceintes habitant à New York et leur enfant.

Lors du huitième mois de gestation, les participantes ont reçu un dispositif de contrôle de l’air de leur environnement.

Une fois les bambins âgés de 5 ans, les chercheurs leur ont fait passer un test afin de déterminer leur quotient intellectuel (QI) et ont conclu que ce sont les jeunes qui demeuraient dans les quartiers les plus pollués de New York qui avaient des résultats 4 à 5 points inférieurs aux autres enfants.

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Les effets de la pollution sur les poumons

Une étude menée auprès de plus de 40 000 adultes en bonne santé a permis à la Dre Lindsay J. L. Forbes, de l’Université de Londres, de conclure que l’exposition à la pollution atmosphérique est néfaste pour les poumons qui n’arrivent plus à bien effectuer leur travail.

« Nous savons que des niveaux très élevés de pollution atmosphérique (comme ceux dans le smog des années 1950) sont nocifs pour la santé, mais aucune donnée n’avait été recueillie avec des niveaux moindres et leurs effets à long terme sur les poumons », a fait savoir la Dre Forbes.

Ce sont les particules de dioxyde de nitrogène et de soufre qui affectent la santé et dont les effets sont particulièrement observés chez les hommes et les anciens fumeurs.

« Une exposition à long terme à ces polluants peut expliquer de nombreux cas de broncho-pneumopathie chronique obstructive chez les gens à risque », a conclu la chercheuse.

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Parents stressés, enfants asthmatiques

Selon Ketan Shankardass, un chercheur associé au Centre for Research on Inner City Health de l’hôpital St. Michael de Toronto, la pollution atmosphérique augmente le risque d’asthme chez l’enfant, mais lorsque ses parents sont stressés, cette incidence grimpe.

« La cause de l’asthme est toujours inconnue. C’est une condition qui touche des gens de partout dans le monde et nous ignorons encore toutes les causes de la maladie, ce qui fait que nous ne pouvons pas bien la traiter », a suggéré monsieur Shankardass.

Cette étude, qui est publiée dans la version en ligne du Proceedings of the National Academy of Sciences, a été commentée par le Dr Clifford Bassett, qui ne se dit pas très surpris par les effets du stress sur l’asthme. « Le stress agit sur le système immunitaire. Cela démontre donc que la combinaison entre le stress, le tabac et la pollution est nocive pour la santé », a-t-il conclu.

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Les effets de la pollution sur le foetus

Une analyse de dossiers médicaux de plus de 336 000 nouveaux nés a permis à une équipe de chercheurs de l’École de santé publique de l’Université de médecine et dentisterie du New Jersey, de conclure que la pollution atmosphérique ralentit le développement du foetus.

L’équipe du Dr David Rich a analysé le degré d’exposition des futures mères lors de la gestation.

Selon eux, le risque de bébé de petit poids augmente de manière significative à chaque tranche de 4 micromètres de particules dans l’air au cours des premier et troisième trimestres de grossesse.

On ignore toutefois pourquoi la pollution affecte les fœtus, mais certains chercheurs croient que cela est dû à l’activité des cellules.

Tous les détails se retrouvent dans le Journal of Epidemiology and Community Health.

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La pollution dans nos maisons

Une enquête menée auprès de 25 femmes afin de mesurer le degré de toxicité de leur demeure a permis de conclure que la majorité d’entre elles ignorent complètement le nombre de produits chimiques que recèle leur maison.

En moyenne, les chercheurs ont trouvé 20 produits toxiques par demeure. Parmi ceux-ci, il y a ceux à base de phtalates et bisphénol A, des produits largement utilisés dans les matières en plastique.

« Les produits chimiques qui s’accumulent dans la poussière proviennent d’une multitude de sources, ce qui ne nous permet pas de préciser comment réduire l’exposition à ces produits », a fait savoir l’auteur de la recherche, la Dre Rebecca Altman.

Tous les détails sont publiés dans le Journal of Health and Social Behavior.

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Les effets de la piètre qualité de l’air sur la santé

Selon l’Agence de la santé et des services sociaux de la Montérégie, une mort sur 11 est reliée à la pollution atmosphérique de cette région du Québec. La mauvaise qualité de l’air est aussi responsable de 3 % des hospitalisations de courte durée en Montérégie.

« Il faut agir ensemble dès maintenant! Tout le monde peut contribuer à réduire les émissions de gaz à effet de serre (GES) : chaque citoyen peut faire des choix de transports plus écologiques; chaque municipalité peut adopter des politiques qui limitent l’étalement urbain; chaque palier de gouvernement peut investir dans l’amélioration des réseaux de transports en commun; chaque industrie peut s’assurer de faire des choix qui respectent l’environnement », a confié Jocelyne Sauvé, directrice de l’Agence.

La principale source de pollution atmosphérique en Montérégie est attribuée aux transports, qui contribuent à 60 % des émissions polluantes liées notamment aux GES. Viennent ensuite le chauffage au bois et l’industrie, qui causent respectivement 16 % et 13,8 % des GES.

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Les HPA, mauvais pour le coeur

Alors que la croyance populaire veut que ce soit la pollution automobile qui augmente le risque d’infarctus et de crise cardiaque, des chercheurs américains pointent plutôt du doigt les hydrocarbures aromatiques polycycliques (HPA), qui existent à l’état naturel dans le pétrole brut.

Lors d’une conférence de presse au congrès annuel de l’Association américaine pour l’avancement des sciences, John Incardona, de l’Administration nationale de l’océan et de l’atmosphère (NOAA), a expliqué ce phénomène : « On sait depuis longtemps que certains hydrocarbures polycycliques sont cancérigènes. Mais les autres étaient considérés inoffensifs. On les a ignorés jusqu’à la marée noire de l’Exxon Valdez, en 1989, en Alaska. »

Depuis, M. Incardona a observé que les HPA avaient causé des malformations cardiaques chez les larves de saumons et de harengs. Cette malformation a aussi été notée chez la perche, qui a un coeur similaire à celui de l’homme, ce qui laisse présumer que les HPA peuvent aussi affecter le coeur humain. Le scientifique poursuit ses études sur les matières toxiques.