Les intervenants du système scolaire, selon un article publié dans The Lancet Psychiatry, sont souvent les mieux placés pour détecter les 10 % de jeunes qui ont besoin d’aide pour leur santé mentale.
Ils sont témoins notamment des relations avec les autres élèves, des résultats scolaires, de la gestion émotive, du comportement et du développement physique et moral des enfants sur une base quotidienne.
Ce sont d’ailleurs toutes ces sphères qui sont compromises par les troubles de santé mentale, ce qui en facilite la détection dans le cadre scolaire. Sans compter que c’est 1 enfant sur 10 qui aurait besoin d’aide à ce propos.
Selon les spécialistes, 75 % des gens qui ont besoin des services de santé mentale ont reçu un diagnostic associé avant l’âge de 18 ans. Par contre, on estime que dans les pays industrialisés, seul le quart des jeunes atteints de troubles mentaux sont identifiés et traités.
Medical News Today mentionne cependant que certains intervenants craignent que les jeunes, s’ils sont identifiés comme tels, soient étiquetés et donc stigmatisés à l’école.