Catégories
Uncategorized

La musique et l’alphabétisation

Selon une récente étude parue dans Behavioral and Brain Functions, la musique et l’alphabétisation nécessiteraient les mêmes fonctions cérébrales chez l’enfant.

On a démontré un fondement biologique entre ces deux capacités. La mémoire auditive et les aptitudes musicales seraient donc intrinsèquement reliées aux aptitudes de lecture.

Des chercheurs ont pu faire ce constat après avoir évalué chez des enfants leurs capacités à lire et à reconnaître des mots. Ils ont ensuite comparé les résultats à leurs aptitudes de mémoire auditive et musicale.

Ils ont finalement relevé l’activité cérébrale électrique des mêmes enfants, afin de mesurer la réponse à des sons rythmés et aléatoires. Il s’est avéré que les moins bons lecteurs ont présenté une réponse cérébrale plus faible quant aux sons rythmés, en comparaison aux bons lecteurs.

Un bon résultat quant à la mémoire auditive était donc relié à un meilleur niveau de lecture et au rythme musical.

Catégories
Uncategorized

Les dessins animés sur la sellette

Selon une récente étude parue dans Pediatrics, les dessins animés à défilement rapide pourraient avoir une influence néfaste sur plusieurs aspects du développement de l’enfant.

Il semble effectivement que de regarder ce type d’émission amenuise la capacité des petits à maîtriser leur comportement et à garder leur attention captive. Leur résolution de problème en serait aussi touchée.

Ces aspects font partie de ce que l’on appelle « la fonction exécutive ». Ce concept de la neurologie consiste en divers processus cérébraux qui aident les personnes à relier leur expérience à l’action. Cela inclut des aptitudes telles que la mémorisation des détails, l’attention, l’organisation et la planification, entre autres.

Des enfants de quatre ans ont donc été invités, dans le cadre de cette étude de l’University of Virginia, à écouter neuf minutes de SpongeBob Squarepants (dessins animés à défilement rapide) et la même durée de Caillou (dessins animés à défilement lent). Un autre groupe d’enfants du même âge s’est adonné à faire du dessin.

Des tests ont par la suite suivi afin d’évaluer des aptitudes reliées à la fonction exécutive. Une différence plus mince a été remarquée entre le groupe qui avait dessiné et celui qui avait regardé Caillou.

Les chercheurs expliquent donc qu’une émission où les personnages se déplacent rapidement et qui comprend beaucoup d’éléments fantaisistes (comme SpongeBob Squarepants) aurait tendance à diminuer, chez l’enfant, l’aptitude à se concentrer longtemps.

Catégories
Uncategorized

Réussite scolaire : il faut être attentif

Une récente de l’Université de Montréal démontre que les problèmes d’inattention sont au cœur des échecs scolaires, et ce, plus que peut l’être l’hyperactivité. De plus, les enfants qui sont inattentifs à ce point auraient besoin de profiter de mesures préventives, selon Medical News Today.

Pour tirer ces conclusions, on a suivi 2 000 enfants, parents et enseignants sur une période de 20 ans. Les enseignants étaient responsables de relever les signes de l’inattention, dont la difficulté de concentration et la tendance à abandonner facilement, notamment.

Quant à l’hyperactivité des jeunes sujets, elle était évaluée selon des critères généraux. On a par la suite accompagné les enfants jusqu’à la fin de leurs études.

Il a été relevé que si 89 % des enfants hyperactifs réussissaient à obtenir leur diplôme d’études secondaires, c’était le cas pour seulement 29 % de ceux qui souffraient de problèmes d’inattention.

Les spécialistes en santé mentale devront maintenant statuer à savoir si l’inattention et l’hyperactivité doivent être différenciées dans la prochaine édition du DSM (Manuel diagnostique et statistique des troubles mentaux).

Catégories
Uncategorized

Augmentation du nombre de cas de TDAH

Les chercheurs du CDC’s National Center for Health Statistics ont analysé les dernières statistiques sur le TDAH, et ils ont remarqué que le nombre de diagnostics a passé de 7 %, de 1998 à 2000, à 9 %, de 2007 à 2009.

 

Lors de l’analyse, on a constaté que le nombre de diagnostics émis est plus grand chez les garçons que chez les filles, chez les 5 et 17 ans.

En effet, le pourcentage serait passé de 9,9 % à 12,3 % chez les garçons et de 3,6 % à 5,5 % chez les filles. Autre constatation, l’augmentation du nombre de cas a largement été observée chez les enfants vivant dans des ménages aux revenus inférieurs à la moyenne. Le nombre de cas pour les ménages sous le seuil de la pauvreté était supérieur à 10 %, comparativement à 7,9 % pour les familles plus aisées.

Comme les recherches antérieures indiquaient que plusieurs enfants présentant tous les symptômes de TDAH n’avaient pas été diagnostiqués faute d’avoir accès aux soins de santé, par exemple, il est difficile pour les chercheurs d’affirmer avec certitude que cette augmentation n’est pas liée à une détection accrue du trouble déficitaire.

Catégories
Uncategorized

Un nouvel appui pour le bilinguisme

Une nouvelle étude appuie l’idée qu’un enfant a tout à gagner d’apprendre plus d’une langue. Selon une étude menée au Tyndale University College, le bilinguisme chez le jeune enfant améliore ce que nous connaissons comme l’attention d’exécution.

Ce type d’attention consiste à aider la personne à mieux se positionner quant à l’information à intégrer. Autrement dit, le bilinguisme aiderait les tout-petits à différencier ce à quoi ils doivent accorder leur attention, quoi ignorer, puis quelle action poser.

L’attention exécutive des enfants peut donc croitre à la fois dans le cadre du développement cognitif et dans l’acquisition d’un autre langage.

Les chercheurs ont suivi 56 enfants de 4 enfants dont les parents étaient diplômés et faisaient partie de quartiers de classe moyenne. Leur étude vient de paraître dans Bilingualism: Language and Cognition.

Catégories
Uncategorized

Un nouvel appui pour le bilinguisme

Une nouvelle étude appuie l’idée qu’un enfant a tout à gagner d’apprendre plus d’une langue. Selon une étude menée au Tyndale University College, le bilinguisme chez le jeune enfant améliore ce que nous connaissons comme l’attention d’exécution.

Ce type d’attention consiste à aider la personne à mieux se positionner quant à l’information à intégrer. Autrement dit, le bilinguisme aiderait les tout-petits à différencier ce à quoi ils doivent accorder leur attention, quoi ignorer, puis quelle action poser.

L’attention exécutive des enfants peut donc croitre à la fois dans le cadre du développement cognitif et dans l’acquisition d’un autre langage.

Les chercheurs ont suivi 56 enfants de 4 enfants dont les parents étaient diplômés et faisaient partie de quartiers de classe moyenne. Leur étude vient de paraître dans Bilingualism: Language and Cognition.

Catégories
Uncategorized

Les causes biologiques du déficit de l’attention

Des chercheurs auraient mis le doigt sur les causes physiques du trouble du déficit de l’attention avec ou sans hyperactivité (TDAH). 

Les enfants qui en souffrent auraient des particularités cérébrales différentes de la moyenne, peut-on lire dans The Telegraph.

En effet, selon des chercheurs de l’Université de Nottingham, leur cerveau ne pourrait que difficilement se sortir d’un état de rêve éveillé.

De plus, cet état par défaut reviendrait chaque fois que l’enfant n’est pas concentré à une tâche.

On ne pourrait donc dire qu’un enfant a des difficultés de concentration ou qu’il est facilement ennuyé sans prendre en considération de véritables raisons biologiques. 

Rappelons finalement que le TDAH est le trouble le plus fréquent chez l’enfant.

Catégories
Uncategorized

Un supplément durant l’allaitement influencerait certaines aptitudes intellectuelles

Des enfants de cinq ans ayant été allaités ont démontré une plus grande capacité d’attention que les autres dans le cadre d’une étude. Leur mère avait pris du DHA, ou acide docosahexaénoïque.

C’est la conclusion qu’ont tirée des chercheurs du Collège de médecine Baylor à Houston, après avoir suivi 119 femmes enceintes, puis leurs enfants.

Certaines des futures mères prenaient un supplément comprenant 200 mg de DHA, tandis que les autres recevaient un placebo.

Le détail de leurs conclusions est récemment paru dans le Journal of Pediatrics.

À l’âge de cinq ans, les enfants de l’étude ont passé quatre tests pour évaluer leur acuité visuelle. Six outils ont aussi été employés pour évaluer leurs fonctions neuropsychologiques.

Ceux dont la mère avait pris le supplément ont eu un score de 46,5 en attention contre 41,9 pour les autres.

On n’a toutefois remarqué aucune différence quant à d’autres capacités, comme l’acuité visuelle et des aptitudes verbales par exemple.

Catégories
Uncategorized

Le manque d’attention est trahi par les yeux

Il existe un moyen de savoir si une personne vous écoute réellement et si elle est attentive à ce que vous dites. Vous n’avez qu’à regarder ses yeux.
 
Selon l’étude d’une équipe de l’Université de Waterloo en Ontario, publiée dans le Psychological Science, on cligne plus souvent des yeux lorsque l’esprit vagabonde.
 
Les chercheurs se sont basés sur une étude démontrant la réaction du cerveau lorsque l’attention s’affaiblit. Les chercheurs ont pensé que le corps commençait peut-être à ce moment à démontrer des signes d’un manque d’attention et selon eux, ce seraient par les yeux.
 
Pour étudier cette théorie, on a demandé à 15 volontaires de lire sur un écran d’ordinateur. Chacun avait un capteur pour mesurer leur mouvement oculaire. On a noté que ceux qui étaient moins attentifs clignaient plus souvent des yeux. Ce processus servirait en fait à bloquer l’entrée d’informations.
 
« Ce que nous suggérons, c’est que lorsque l’esprit commence à errer, vous fermez les paupières fondamentalement afin de laisser moins d’information entrer jusqu’au cerveau », explique le Dr Daniel Smilek.
Catégories
Uncategorized

Les effets de la radiothérapie

Selon l’équipe de la Dre Linda Douw du département de neurologie du VU University Medical Central, à Amsterdam, les traitements de radiothérapie contre les tumeurs au cerveau ne sont pas sans effet secondaire indésirable.

En mesurant les fonctions cérébrales auprès de 65 patients 12 ans après les traitements, les chercheurs ont conclu que la radiothérapie entraîne une diminution des capacités cognitives, notamment en ce qui concerne l’attention, la mémoire et le traitement de l’information.

Les effets du traitement ont été observés uniquement à long terme, ce qui amène la Dre Douw à conseiller de repenser le recours à la radiothérapie. Cette dernière propose également que d’autres études soient menées en vue d’évaluer la pertinence de la chimiothérapie.