Organisée par le site de rencontres Badoo.com, l’étude a placé plus d’un millier de ses membres féminins anglophones face à une grille de dix répliques de film.
L’objectif : en choisir une pour briser la glace avec un contact du sexe opposé. Au final, la phrase la plus utilisée était extraite de Charade (1963), « Je ne mords pas vous savez… Sauf si on me le demande », dite par Audrey Hepburn à l’intention de Cary Grant.
Jo Hemmings, psychologue comportementaliste britannique, mais aussi coach de vie, a analysé ce choix de la part des femmes. « La réplique est légèrement décalée avec un soupçon de sexualité et de polissonnerie – mais de façon drôle et non vulgaire. »
La phrase de Charade précède une réplique issue de To Have and Have Not (1944), lorsque Lauren Bacall lance à Humphrey Bogart, « Vous n’être pas obligé de dire quelque chose… Ou peut-être, simplement siffler. Vous savez siffler, n’est-ce pas? » La troisième place revient à l’incendiaire Jessica Rabbit dans Who Framed Roger Rabbit (1988), « Vous ne savez pas comme c’est dur d’être une femme qui a mon physique. »
Il y a cependant divergences entre sexes Le choix des femmes s’est retrouvé en 5e place auprès des hommes. Ceux-ci ont plutôt privilégié « J’aimerais bien vous embrasser, mais je viens de me laver les cheveux », exprimée par Bette Davis dans The Cabin in the Cotton, sorti en 1932.
La deuxième place revient, elle, à « Ne me vénérez pas avant que je ne le mérite », dite par Shirley MacLaine dans Terms of Endearment (1983), complètement délaissée par les femmes de l’échantillon.
« Les femmes ont encore peu d’expérience lorsqu’il s’agit de faire le premier pas. C’est une compétence qu’elles doivent encore acquérir », explique Jo Hemmings. « Le problème avec les phrases d’accroche est leur côté un peu cliché. Celles qui fonctionnent le mieux incluent de l’humour, de l’ironie et de l’autodérision », ajoute-t-elle.