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L’autisme pousse-t-il comme des champignons?

Y a-t-il plus d’enfants autistes ou est-il trop facile de caractériser d’autiste un enfant? En Angleterre tout comme aux États-Unis, les diagnostics d’autisme ont grimpé en flèche.

De plus, on a également noté qu’il y a eu une augmentation de 15 % du nombre d’enfants inscrits à l’école comme ayant des difficultés comportementales, émotionnelles ou sociales. En d’autres termes, en 2012, un enfant sur 10 demanderait des besoins particuliers.

Est-ce que les enfants sont classés trop rapidement dans des cas ayant des besoins particuliers? C’est la question que se sont posée Nick Seaton, un porte-parole de Campaign for Real Education en Angleterre, et d’autres sociologues à la vue de ces chiffres surprenants.

Pour le professeur de sociologie Frank Furedi, en entrevue dans le DailyMail : « Il y a eu une prolifération de dérogations sur les motifs de l’autisme. Il est peu probable qu’on ait droit à une véritable augmentation sans précédent dans l’autisme. Je pense plutôt que c’est une utilisation institutionnelle de cette condition pour permettre aux gens d’obtenir un accès plus facile aux ressources. L’autisme est banalisé de nos jours, et cela peut avoir des conséquences graves pour certains enfants ».

En effet, il semblerait que 20 % des élèves dits autistes ont été suspendus de l’école plus d’une fois, et près de la moitié disent qu’ils ont subi de l’intimidation.

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De plus en plus de troubles neurologiques chez l’enfant

Selon une étude de la Harvard Medical School à Boston, entre 1997 et 2006, les enfants atteints de troubles neurologiques ont pris d’assaut les hôpitaux pédiatriques américains et coûté cher au système de santé.

En 2006, ces enfants représentaient 5,3 % de toutes les hospitalisations et le tiers (29 % — 12 milliards de dollars) des frais d’hospitalisation dans les hôpitaux pour enfants.

Durant cette période, le pourcentage d’hospitalisations pour des troubles neurologiques dans les hôpitaux pour adultes a diminué, passant de 3 % en 1997 à 2,5 % en 2006, tandis que la proportion des petits patients, elle, a augmenté de 11,7 % en 1997 à 13,5 % en 2006.

Selon les chercheurs, cette augmentation infantile pourrait s’expliquer par un meilleur taux de survie des enfants atteints de troubles neurologiques.

En examinant les données médicales de 25 millions d’enfants enregistrés aux États-Unis, les chercheurs ont noté que l’épilepsie (52,2 %) était le diagnostic le plus répandu en déficience neurologique, suivie de la paralysie cérébrale (15,9 %). Quant aux nourrissons ayant des troubles neurologiques, ceux-ci ont augmenté de 5 %

Afin de répondre aux besoins de cette population de patients en pleine expansion, les chercheurs croient que les hôpitaux devraient trouver des solutions efficaces pour faire face à cette réalité, qui ne devrait pas être perçue comme un problème.

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Un enfant sur trois est gras en Angleterre

Certaines statistiques révèlent que presque 1/5 des enfants ayant un surplus de poids sont obèses, ce qui signifie qu’ils sont si gras qu’ils risquent de voir arriver la mort plus tôt. En à peine quatre ans, le nombre d’enfants dans cette catégorie a augmenté de presque 10 %.

Les médecins sont inquiets et tiennent à rappeler que ces enfants ont de fortes chances de rester gras toute leur vie, et ainsi développer du diabète, des problèmes cardiaques et d’autres maladies sérieuses.

Les spécialistes reprochent d’ailleurs au gouvernement de ne pas en faire suffisamment pour combattre les problèmes d’obésité chez les jeunes.

Ces chiffres proviennent d’une banque de données du National Child Measurement Program, où plus d’un million d’enfants ont calculé leur indice de masse corporelle. La différence de poids selon leur âge a été enregistrée, lors de la première année et de la dernière année de l’école primaire.

On apprend également que les enfants vivant en ville auraient plus de chances de développer de l’obésité que ceux vivant en campagne.

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Augmentation du risque de trouble de déficit d’attention chez les nouveau-nés prématurés

Une étude de longue haleine menée à l’Institut Karolinska en Suède, sous la tutelle du Dr Anders Hjern, rapporte de nouvelles informations quant à l’apparition du trouble de déficit d’attention (TDA).

Les nouveau-nés prématurés seraient plus à risque de développer les symptômes, et ce, dans une proportion significative.
 
Medical News Today rapporte que même à 36 ou 37 semaines de grossesse, les risques sont plus élevés de 20 % par rapport à une grossesse menée à terme. Les résultats les plus probants se situent néanmoins chez les nouveau-nés ayant vu le jour entre la 23e et 28e semaine de grossesse, dont 15 sur 1000 prennent de la médication dès l’âge scolaire. Les probabilités s’accroissent considérablement pour les bébés prématurés qui ont survécu à l’unité néonatale de soins intensifs.
 
Les variables considérées dans cette étude sont entre autres l’historique familial (génétique), le statut de fumeuse pendant la grossesse, les facteurs périnataux ainsi que les facteurs socioéconomiques.

Les données ont été relevées auprès de plus d’un million d’enfants âgés de 6 à 19 ans. Parmi eux, plus de 7 500 ont reçu de la médication reliée au trouble de déficit d’attention.

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Augmentation de l’attente pour une chirurgie au Canada

Une étude de l’Institut Fraser révèle que les patients attendent plus longtemps pour recevoir des traitements ou subir une opération chirurgicale dans toutes les provinces canadiennes, apprenons-nous sur Canada.com.

Les résultats présentés dans le rapport de cet institut sont alarmants, car en ce moment, les personnes malades attendent 127 jours avant d’entamer des traitements ou de recevoir les soins nécessaires, ce qui constitue la première hausse depuis 2007.

Cette année-là, le délai était de 18,3 semaines; en 2010, il a été de 18,2 %, après 2 années consécutives de baisse.

En moyenne, les Canadiens attendent 141 % plus longtemps qu’en 1991 pour une consultation avec un spécialiste après avoir été redirigés par un médecin généraliste.

À la suite de leur consultation, ils attendent 66 % plus longtemps avant que les traitements soient entamés.

La province ayant le plus court délai est l’Ontario, avec une moyenne de 14 semaines, mais elle en présentait une de 12,5 en 2009.

À égalité avec la Colombie-Britannique, le Québec se place en 3e position avec 18,8 semaines d’attente. En 2009, la province avait une moyenne de 16,6 semaines d’attente.

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Pas de poursuite judiciaire pour des prothèses mammaires en silicone

Joyce Attis et Alexandra Tesluk, deux femmes qui ont eu des ennuis de santé à la suite d’implants mammaires en silicone, ne pourront pas traîner en justice Santé Canada, a tranché le plus haut tribunal de l’Ontario mardi dernier (30 septembre).

Selon mesdames Attis et Tesluk, ces prothèses ont eu des conséquences permanentes sur leur état de santé et l’agence fédérale a fait preuve de négligence dans la loi qui encadrait les chirurgiens esthétiques pratiquant des augmentations mammaires.

En mai 2007, les deux plaignantes avaient été déboutées en Cour supérieure, alors que le juge Warren Winkler avait refusé la cause et exigé qu’elles paient 125 000 $ en frais juridiques.

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Les travailleurs modifient leurs habitudes de transport

L’étude réalisée par la firme Robert Half International indique que plus de quatre sur dix (44 %) des professionnels interrogés ont déclaré que la hausse du prix de l’essence avait une incidence sur leurs déplacements quotidiens. Ce pourcentage était de 34 % il y a deux ans, alors qu’un sondage semblable avait été mené. 

Les changements les plus fréquemment cités par les répondants affirmant avoir modifié leurs habitudes de transport pour se rendre au travail sont le covoiturage simple ou alterné (46 %), la conduite d’un véhicule plus écoénergétique (33 %) et le recours plus fréquent au télétravail (33 %).

Trois répondants sur dix ont aussi dit être à la recherche d’un nouvel emploi situé plus près de leur domicile. 

De plus, le sondage révèle que les employeurs mettent sur pied diverses initiatives pour alléger le fardeau qui pèse sur les employés en raison de la hausse du prix de l’essence. Les mesures les plus couramment offertes par les entreprises sont l’augmentation du remboursement consenti pour le kilométrage effectué, les programmes de covoiturage simple et de covoiturage par fourgonnette et le transport subventionné.

Près de six répondants sur dix (59 %) ont toutefois indiqué que leur entreprise n’offrait pas de programme pour compenser l’augmentation du prix de l’essence.