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Risque d’autisme lorsque les parents présentent des troubles mentaux

Lorsque les parents souffrent de schizophrénie ou de trouble bipolaire, le risque d’autisme est supérieur chez les enfants, révèle une nouvelle étude.

Les enfants dont les parents ou frères et sœurs ont reçu un diagnostic de schizophrénie, qui aboutit à des comportements et des discours bizarres, ou de trouble bipolaire, qui se définit par une fluctuation anormale de l’humeur avec des périodes d’excitation et de dépression, ont un risque plus élevé d’être atteints de troubles du spectre autistique (TSA).

C’est ce que nous révèlent les résultats d’une étude qui a été publiée en ligne dans les Archives of General Psychiatry, par les généticiens de la North Carolina’s School of Medicine University.

Les chercheurs ont mené cette étude en analysant des données obtenues à partir de registres de population en Suède et en Israël.

L’équipe a notamment découvert que le risque de TSA à Stockholm et dans l’ensemble de la Suède était presque trois fois plus élevé chez les enfants dont les parents souffraient de schizophrénie.

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Un scanneur très tôt pour détecter l’autisme

En fait, on pourrait voir cette différence dès l’âge de six mois. Cela rassure les experts, puisque l’autisme n’est généralement diagnostiqué qu’à l’âge de deux ou trois ans.

L’étude, offrant de nouveaux indices pour faire le diagnostic plus tôt, est la preuve que les symptômes de l’autisme peuvent être améliorés avec une intervention faite rapidement après la naissance.

De plus, cet âge est le meilleur pour garantir une efficacité du traitement, selon le chercheur de l’Institut Neurologique de Montréal à l’Université McGill, Alan Evans. « L’enfance est le moment où le cerveau s’organise et où les connexions se développent rapidement », dit-il.

De plus, « la différence entre les enfants à haut risque qui développaient l’autisme et ceux qui ne le développaient pas n’était pas spécialement dans les voies de développement de la matière blanche — les chemins de fibres qui connectent les régions du cerveau », d’après le docteur Evans.

Un scanneur permettrait donc de mieux observer le développement du cerveau et de mieux cibler l’autisme.

Rappelons que selon les experts du Centre d’autisme et troubles connexes au Kennedy Krieger Institute de Baltimore, certains signes chez les bébés pourraient aider les parents à décerner la maladie. Par exemple, s’il sourit peu, babille rarement, ne répond pas à son nom ou n’établit pas de contact visuel, il est peut-être autiste.

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Un nouveau test pour dépister l’autisme chez les enfants

En fait, l’électroencéphalographie, ou EEG, permet d’enregistrer l’activité cérébrale à l’aide d’électrodes attachées au crâne.

Les autistes souffrent de difficultés à communiquer, que ce soit par le langage ou par les aptitudes sociales.

En général, les enfants autistes montrent une mauvaise connectivité à courte portée dans l’hémisphère gauche, qui est responsable du langage, tandis qu’ils ont une plus grande connectivité dans les régions du cerveau plus éloignées l’une de l’autre. Cela cause un certain déséquilibre, qui confirme les théories des scientifiques à ce sujet.

En plus, donc, de confirmer ces théories, le test peut aider à diagnostiquer les enfants avant même qu’ils n’aient de symptômes apparents.

Cela pourra aider les parents à s’ajuster pour l’avenir de leur enfant à lui fournir les outils dont il aura besoin.

Rappelons que les spécialistes estiment qu’un enfant sur 88, âgé en moyenne de 8 ans, souffre d’un trouble du spectre autistique. Les statistiques auraient triplé depuis 2002.

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La présence d’antidépresseurs dans l’eau pourrait déclencher l’autisme

Les experts de l’University of Idaho ont découvert que même une infime quantité d’antidépresseurs pouvait entraîner ce désordre du développement.

« Certains avaient supposé que les médicaments pouvaient avoir un rôle à jouer dans le développement de l’autisme idiopathique. Nous avons été surpris de trouver des preuves que l’autisme pouvait apparaître avec de très petites doses, comme celles que nous avons trouvées dans le système aquatique », explique le docteur en chef Michael Thomas concernant l’étude effectuée sur des poissons.

Les experts croient donc possible qu’un déclencheur dans l’environnement de l’enfant génétiquement vulnérable puisse mener à l’autisme.

« C’est important que nous fassions plus de recherches sur les causes de l’autisme. Nous savons que l’environnement et les facteurs génétiques peuvent avoir un rôle à jouer, mais nos connaissances restent très limitées sur ce trouble si complexe », précise Caroline Hattersley, directrice de l’Information, du Conseil et du Plaidoyer à la National Autistic Society.

Rappelons qu’une liste de dix produits chimiques toxiques susceptibles de contribuer au développement de l’autisme vient d’être dévoilée. On compte parmi ces produits le trihydrate d’acétate de plomb, le méthylmercure, les polychlorobiphényles (PCB), les pesticides organophosphorés, les pesticides organochlorés, les perturbateurs endocriniens et les gaz d’échappement des automobiles, entre autres.

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Un antioxydant pourrait améliorer la qualité de vie des enfants autistes

De 60 à 70 % des enfants autistes sont facilement irritables, et trouver un traitement pour l’autisme fait partie des priorités des chercheurs, incluant Antonio Hardan, médecin et auteur principal de la nouvelle étude pilote réalisée par l’École de médecine de l’Université de Stanford et de l’Hôpital pour enfants Lucile Packard.

Pour aider le comportement des enfants autistes, ce sont des antipsychotiques de deuxième génération qui sont administrés aux enfants. Les antipsychotiques peuvent provoquer des effets secondaires importants comme le gain de poids, un risque de diabète plus élevé et la production de mouvements involontaires.

Testé pendant 12 semaines auprès de 31 enfants souffrant d’autisme, le supplément d’antioxydant CNA a permis de réduire le taux d’irritabilité de ces derniers de 13,1 à 7,2 sur l’Aberrant Behavior Checklist, une échelle fréquemment utilisée en clinique pour évaluer l’irritabilité.

Bien que des résultats soient moins spectaculaires qu’avec les antipsychotiques, le traitement par antioxydant a toutefois donné des effets secondaires moins graves. Les enfants souffraient surtout de constipation et de perte d’appétit.

Les constatations des chercheurs parues dans le Biological Psychiatry doivent être confirmées avant que le CNA ne soit prescrit ou recommandé aux enfants autistes.

En lien avec des études antérieures qui ont suggéré que l’autisme était lié à un déséquilibre des neurotransmetteurs excitateurs et inhibiteurs dans le cerveau, le CNA pourrait moduler ces derniers et être utile, avancent les scientifiques.

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Un antioxydant pourrait améliorer la qualité de vie des enfants autistes

De 60 à 70 % des enfants autistes sont facilement irritables, et trouver un traitement pour l’autisme fait partie des priorités des chercheurs, incluant Antonio Hardan, médecin et auteur principal de la nouvelle étude pilote réalisée par l’École de médecine de l’Université de Stanford et de l’Hôpital pour enfants Lucile Packard.

Pour aider le comportement des enfants autistes, ce sont des antipsychotiques de deuxième génération qui sont administrés aux enfants. Les antipsychotiques peuvent provoquer des effets secondaires importants comme le gain de poids, un risque de diabète plus élevé et la production de mouvements involontaires.

Testé pendant 12 semaines auprès de 31 enfants souffrant d’autisme, le supplément d’antioxydant CNA a permis de réduire le taux d’irritabilité de ces derniers de 13,1 à 7,2 sur l’Aberrant Behavior Checklist, une échelle fréquemment utilisée en clinique pour évaluer l’irritabilité.

Bien que des résultats soient moins spectaculaires qu’avec les antipsychotiques, le traitement par antioxydant a toutefois donné des effets secondaires moins graves. Les enfants souffraient surtout de constipation et de perte d’appétit.

Les constatations des chercheurs parues dans le Biological Psychiatry doivent être confirmées avant que le CNA ne soit prescrit ou recommandé aux enfants autistes.

En lien avec des études antérieures qui ont suggéré que l’autisme était lié à un déséquilibre des neurotransmetteurs excitateurs et inhibiteurs dans le cerveau, le CNA pourrait moduler ces derniers et être utile, avancent les scientifiques.

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Les thérapies sensorielles pour traiter l’autisme remises en question

Les thérapies sensorielles où l’on utilise divers objets comme des brosses sont pourtant de plus en plus utilisées par les thérapeutes qui traitent l’autisme.

« C’est correct que les parents essaient ces types de thérapies, mais il n’y a que peu de recherches qui certifient leur efficacité ou qui attestent qu’elles donnent des résultats positifs à long terme chez les enfants atteints d’un trouble du développement », explique la professeure adjointe en pédiatrie du Cincinnati Children’s Hospital Medical Center, Michelle Zimmer.

Certains enfants autistes peuvent avoir des anormalités au niveau des stimuli sensoriels. Par exemple, ils peuvent réagir fortement lorsqu’on les touche sans qu’ils s’y attendent. Cependant, cela ne signifie pas que le problème vient de la façon dont leur cerveau traite les informations sensorielles, comme le sous-entend le terme « trouble du traitement sensoriel ».

Selon l’Académie américaine de pédiatrie, le trouble du traitement sensoriel ne devrait pas être diagnostiqué comme seul responsable de ce comportement chez le patient. Les médecins doivent considérer l’autisme ou le trouble envahissant du développement au même titre que le trouble du traitement sensoriel.

Rappelons que beaucoup de parents qui ont un enfant autiste ne sont pas portés à demander conseil à leur pédiatre. Quant aux médecins, ils disent que faute de temps et de connaissances, ils sont mal à l’aise de suivre les patients autistes, selon une étude du Centre régional de recherche sur l’autisme de Philadelphie.

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Grossesse : la fièvre de maman peut conduire à l’autisme chez l’enfant

Troubles du spectre autistique, problèmes de communication et retards de développement guettent davantage les enfants nés de mères qui ont eu de la fièvre durant leur grossesse.
 
Malgré cela, il semblerait que celles qui traitent leur fièvre avec des médicaments à base d’ibuprofène ou d’acétaminophène diminuent leurs risques.
 
En effet, selon une étude de l’UC Davis MIND Institute parue dans le Journal of Autism and Developmental Disorders, la fièvre pouvant être liée au développement de troubles neuraux chez l’enfant peut être relativisée, alors que des médicaments pour diminuer la température peuvent changer la donne.
 
L’étude confirme : « Une médication anti-fièvre durant la grossesse peut réduire ou éliminer le lien apparent entre fièvre maternelle et autisme ».
 
Ainsi, les mères fiévreuses traitées pourraient finalement ne pas courir plus de risques qu’une autre femme.
 
Pour arriver à ces conclusions, 191 femmes ayant souffert de fièvre durant leur grossesse et leurs enfants ont été examinés. Parmi elles, 76 confirmaient avoir été traitées par médication, et 115 n’avaient pas consommé d’ibuprofène ou d’acétaminophène, ou encore la médication n’avait pas eu d’effet sur leur état.
 
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Un vaporisateur nasal à base d’ocytocine pour traiter l’autisme?

Dans les années 90, des recherches ont révélé que les personnes autistes ont tendance à avoir des taux d’ocytocine plus bas dans leur sang.

Une étude à petite échelle, sur sept enfants autistes, effectuée par des chercheurs de l’Université Yale a démontré que les régions du cerveau connues pour être impliquées dans le bon fonctionnement avec le monde social ont été plus actives chez des enfants autistes qui ont utilisé un vaporisateur nasal contenant de l’ocytocine une seule fois que ceux qui ont reçu le placebo.

Pour arriver à ces conclusions, l’activité du cerveau d’enfants autistes a été observée par IRM, et les petits ont répondu à des tests qui concernaient la sociabilité.

Bien que considérablement intéressants, ces résultats ne sont pas suffisants pour justifier l’utilisation de l’ocytocine dans la pratique clinique de l’autisme aujourd’hui.

Les chercheurs mettent en garde que l’ocytocine ne pourrait pas devenir une solution miracle et faire disparaître la maladie.

Toutefois, prouvée comme efficace pour le bon développement des relations interpersonnelles chez l’humain, l’ocytocine pourrait être combinée à des thérapies comportementales avec des spécialistes pour faire en sorte que l’enfant autiste communique mieux et développe ses capacités en lecture.

Les études vont se poursuivre à plus grande échelle avant d’être publiées dans une revue médicale.

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Un test buccal pour dépister l’autisme

Le test ARISk peut être utilisé aussi tôt qu’à l’âge de six mois par les médecins avec un échantillon de salive. Ce sont 65 marqueurs génétiques associés à l’autisme qui sont analysés en l’espace de quatre semaines en laboratoire, et les résultats sont remis au médecin de famille.

ARISk est pour le moment utilisé en priorité chez les enfants ayant déjà un frère ou une sœur atteint d’une forme d’autisme ou d’un trouble comportemental important. Il est démontré que les frères et sœurs d’enfants atteints d’autisme sont considérés comme plus à risque. Les garçons auraient 26 % plus de risques, et les filles 10 %.

Cependant, IntegraGen poursuit le développement de tests permettant d’évaluer le risque d’autisme chez des enfants sans antécédents familiaux.

Au coût de 2900 $, il faut dire que le parent doit avoir plusieurs soupçons de la présence de la maladie avant de vouloir investir une telle somme dans un test.

L’autisme étant considéré comme « génétiquement compliqué », car il n’y a pas qu’un seul chromosome ou gène responsable du développement de la maladie, il pourrait être mieux dépisté en observant plusieurs gènes à la fois.

Cette démarche permettrait d’accélérer l’évaluation, l’intervention et les traitements, et potentiellement d’améliorer la qualité de vie de l’enfant concerné à long terme.

Bien que les résultats puissent être fiables, les spécialistes croient que l’évaluation clinique ne sera pas à négliger à la suite du test d’ADN. La vigilance des parents sera de mise, car il se peut que certains gènes n’aient pas été démasqués.