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L’autisme chez l’enfant relié à l’obésité chez la mère

C’est ce que les résultats d’une étude effectuée par les chercheurs de l’Institut Davis MIND, publiés dans l’édition de la revue Pediatrics, révèlent.

En fait, les mères souffrant d’obésité ont un risque trois fois plus élevé d’avoir un enfant atteint d’un trouble du spectre autistique (TSA).

Cette découverte inquiète les experts, qui estiment que « plus d’un tiers des femmes (aux États-Unis) en âge de procréer sont obèses, et près de 10 % d’entre elles ont un diabète gestationnel ou un diabète de type 2 pendant leur grossesse », selon la biostaticienne à l’Institut MIND, Paula Krakowiak.

Plus le corps de la mère produit de l’insuline, plus son besoin en oxygène est élevé, ce qui peut se traduire par l’acheminement d’air de moins bonne qualité au foetus. Le diabète peut également entraîner une carence en fer chez le foetus, affectant ainsi le développement de son cerveau.

Rappelons qu’environ un enfant américain sur 110 qui nait aujourd’hui sera atteint d’un TSA, et qu’un sur 83 verra sa croissance affectée par un autre trouble envahissant du développement.

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L’autisme serait plus sévère chez les enfants nés avant et après terme

C’est ce qu’a démontré une étude de l’Université du Michigan parue dans le Journal of Autism and Development Disorders. De plus, les autistes nés beaucoup plus tôt ou beaucoup plus tard que la date prévue ont plus de chances de se blesser facilement.

Dans le passé, des études avaient déjà permis de faire le lien entre l’autisme et les naissances prématurées, mais aucune avant celle-ci ne s’était penchée sur la gravité des symptômes.

L’étude ne révèle cependant pas pourquoi les symptômes augmentent. Par contre, les auteurs soupçonnent que les symptômes habituels des enfants nés dans des conditions semblables sont en partie responsables de l’aggravation de ces symptômes.

« L’environnement extérieur dans lequel évolue un bébé prématuré est très différent de celui qu’il aurait connu in utero. Ce changement dans l’environnement peut faire partie des raisons pour lesquelles il y a une différence dans la sévérité de l’autisme dans cet ensemble de nourrissons », explique Tammy Movsas, auteure de cette étude.

Rappelons que les spécialistes estiment qu’un enfant sur 88, âgé en moyenne de 8 ans, souffre d’un trouble du spectre autistique (TSA). Les statistiques auraient triplé depuis 2002.

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La thérapie à la rescousse de l’autisme?

Il semblerait, selon une nouvelle étude de l’Université Columbia à New York, que les compétences sociales et la communication de certains enfants autistes pourraient s’améliorer avec le temps grâce à la thérapie.

Cependant, d’autres enfants ne verront pas leur sort s’améliorer et continueront d’avoir des problèmes fonctionnels à mesure qu’ils vieillissent. Selon les experts, tout dépend de l’âge où l’enfant a reçu son diagnostic : plus jeune est le mieux pour entreprendre un suivi rapide et efficace.

De plus, au moment du diagnostic, il faut remarquer si l’autisme était léger ou sévère, car ceux qui sont des cas moins lourds sont plus aptes à s’améliorer, tout comme ceux qui ne sont pas atteints d’une déficience intellectuelle supplémentaire.

Il semblerait que les parents qui offrent un soutien précoce à leur enfant autiste voient de meilleurs progrès auprès de leur jeune.

L’étude indique que les parents instruits et de race blanche avaient tendance à se tourner davantage vers la thérapie et diverses organisations pour aider leur progéniture, ce qui permettait à l’enfant de se retrouver dans le 10 % des autistes qui connaissent les plus grandes améliorations au niveau social entre 3 et 12 ans.

La recherche révèle également que contrairement aux compétences sociales et à la communication, les comportements répétitifs n’auront pas tendance à s’améliorer ou à s’aggraver au fil du temps, pour la majorité des enfants.

Optimisme et persévérance devraient être deux éléments au programme quotidien des parents, selon les chercheurs. De plus, ces derniers espèrent que des lois seront adoptées sous peu pour permettre la légitimité des traitements pour tous, peu importe le statut social, afin d’aider le plus d’autistes possible. Ces derniers devraient poursuivre la thérapie à l’âge adulte, conseillent les chercheurs.

Les détails de cette étude sont parus récemment dans la revue Pediatrics.

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Les parents d’enfants autistes sont plus souvent malades

C’est ce que révèle une étude de l’Université de Northumbria publiée dans la revue Psychoneuroendocrinology dans le cadre du mois national de l’autisme en avril.

Ce sont les soins assidus, les efforts financiers et physiques, la pression sociale et émotionnelle ainsi que le stress qui placent la santé de ces parents d’enfants autistes dans une situation délicate, selon les chercheurs.

C’est en examinant des parents dans cette situation que les auteurs de l’étude ont même découvert des niveaux élevés de protéine C réactive chez ces derniers, soit un marqueur de l’inflammation qui est liée à un risque accru de développer une maladie coronarienne et du diabète.

La dépression et l’anxiété font également partie de la réalité de ces parents dont la santé est souvent grandement affectée.

Sous peu, l’équipe lancera un projet de recherche pour observer si écrire au sujet de ses émotions peut favoriser ou non la santé et le bien-être de ces adultes.

Des échantillons de salive et de sang seront recueillis, alors que les parents seront invités à écrire 20 minutes par jour sur un sujet obligatoire, et ce, durant trois jours.

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Autisme : des données qui explosent

Selon les plus récentes données (2008) disponibles basées sur un bilan de surveillance d’un rapport sur la morbidité et la mortalité hebdomadaire, le taux d’enfants atteints d’autisme aurait augmenté de 23 % entre 2006 et 2008, et de 73 % depuis 2002.

Pour les spécialistes, la prévalence des TSA est délicate, et il est presque impossible de savoir s’il y a eu une réelle hausse significative au fil du temps. Il y a toujours un manque dans la manière de poser un diagnostic, et des changements dans la définition du problème nerveux ont sans cesse lieu.

C’est ce qu’a expliqué à d’autres médecins et journalistes le Dr Thomas Frieden, directeur du CDC, lors d’une téléconférence récente.

Il a rappelé également que les médecins sont devenus meilleurs en diagnostic de l’autisme, étant de plus en plus en mesure de découvrir le trouble avant que les enfants aient 24 mois. Les communautés se sont également améliorées à fournir les services nécessaires aux autistes.

Rappelons que toute forme d’autisme coûte des milliards aux divers pays (126 000 000 000/an aux États-Unis). Il a été démontré par des études antérieures qu’il y avait environ cinq fois plus de garçons que de filles qui souffrent de TSA, et la majorité est de race blanche.

Pour leur bilan, le Dr Frieden et son équipe avaient recueilli des données sur 14 sites portant sur un large réseau de surveillance des personnes handicapées et sur le développement de l’autisme.

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Dix indices pour détecter l’autisme chez un bébé

« Les parents sont l’élément clé. Ils doivent être sensibles aux signes et être de bons observateurs, car même si un diagnostic de TSA (troubles du spectre autistique) se fait habituellement vers l’âge de trois ans, certains enfants commencent à montrer des signes de retard du développement avant l’âge d’un an », explique la Dre Rebecca Landa, directrice du Centre d’autisme et troubles connexes au Kennedy Krieger Institute de Baltimore.

Elle encourage les parents à jouer et être en contact énormément avec leurs enfants entre 6 et 12 mois.

Ses recherches, au cours des 10 dernières années, ont établi que les signes suivants ont été liés à un diagnostic de TSA ou autres troubles de la communication ou motricité qui pouvaient être confirmés dès l’âge de 14 mois. Dre Landa rappelle aux parents de ne pas hésiter à faire appel à leur médecin ou pédiatre aussitôt qu’ils ont un soupçon.

1. L’enfant sourit rarement lorsque des personnes l’approchent.

2. L’enfant essaie rarement d’imiter des sons et des mouvements, comme sourire et rire lors de simples échanges sociaux.

3. Le babillage est retardé ou peu fréquent.

4. L’enfant ne répond pas à son nom et aucune amélioration ne se fait entre 6 et 12 mois.

5. L’enfant ne fait aucun geste pour communiquer à l’âge de 10 mois.

6. L’enfant n’établit pas vraiment de contacts avec les yeux.

7. L’enfant recherche rarement votre attention.

8. L’enfant raidit à plusieurs reprises les bras, les mains et les jambes, fait des mouvements du corps inhabituels, tels que la rotation des mains, adopte des postures inhabituelles ou des comportements répétitifs.

9. L’enfant ne va pas vers vous aisément quand vous lui ouvrez les bras.

10. Le retard dans le développement moteur, incluant pour se retourner, pour se soulever et pour ramper.

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Pourquoi les enfants autistes ont-ils un plus gros cerveau?

Ces anomalies découvertes par les chercheurs de l’USCD, dont l’étude préliminaire a été publiée dans PLoS Genetics, peuvent aider à expliquer le mécanisme sous-jacent faisant en sorte que le cerveau adopte un mode de prolifération (multiplication rapide de cellules) chez les enfants autistes.

Cette récente étude confirme les analyses antérieures qui démontraient que le cortex préfrontal, qui est la clé des pensées complexes et des comportements, y compris la langue, le comportement social et la prise de décisions, est une région du cerveau plus grosse chez l’enfant autiste.

En fait, cette anomalie de croissance contribue probablement de façon significative à la qualité de vie sociale, à la communication et aux déficits émotionnels communs chez les personnes atteintes d’autisme, pensent les chercheurs.

Il a été prouvé qu’une quantité excessive de neurones pourrait expliquer la prolifération. Alors que les enfants qui se développent normalement ont environ 0,88 milliard de neurones dans le cortex préfrontal, les enfants autistes en ont environ 1,57 milliard.

En plus des différences d’ADN connues, des différences dans l’ARN entre les cerveaux autistes et non autistes ont été observées.

L’ARN joue un rôle crucial dans les cellules, servant d’intermédiaire entre l’ADN, les plans pour l’information génétique et la production de protéines qui effectuent une vaste gamme d’activités vitales dans les cellules.

Dans le cas des personnes autistes, l’ARN anormal semble être impliqué avec des gènes qui codent des protéines pour réguler la croissance cellulaire.

Des études supplémentaires sur un plus grand échantillon seront nécessaires pour démontrer la cause à effet.

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L’autisme pousse-t-il comme des champignons?

Y a-t-il plus d’enfants autistes ou est-il trop facile de caractériser d’autiste un enfant? En Angleterre tout comme aux États-Unis, les diagnostics d’autisme ont grimpé en flèche.

De plus, on a également noté qu’il y a eu une augmentation de 15 % du nombre d’enfants inscrits à l’école comme ayant des difficultés comportementales, émotionnelles ou sociales. En d’autres termes, en 2012, un enfant sur 10 demanderait des besoins particuliers.

Est-ce que les enfants sont classés trop rapidement dans des cas ayant des besoins particuliers? C’est la question que se sont posée Nick Seaton, un porte-parole de Campaign for Real Education en Angleterre, et d’autres sociologues à la vue de ces chiffres surprenants.

Pour le professeur de sociologie Frank Furedi, en entrevue dans le DailyMail : « Il y a eu une prolifération de dérogations sur les motifs de l’autisme. Il est peu probable qu’on ait droit à une véritable augmentation sans précédent dans l’autisme. Je pense plutôt que c’est une utilisation institutionnelle de cette condition pour permettre aux gens d’obtenir un accès plus facile aux ressources. L’autisme est banalisé de nos jours, et cela peut avoir des conséquences graves pour certains enfants ».

En effet, il semblerait que 20 % des élèves dits autistes ont été suspendus de l’école plus d’une fois, et près de la moitié disent qu’ils ont subi de l’intimidation.

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Autisme : quand le salaire de la mère écope

Selon une récente étude parue dans Reuters Santé, effectuée par des chercheurs du Centre de recherche pour l’autisme au Centre hospitalier pour enfants de Philadelphie, les familles à la charge d’un enfant autiste gagneraient en moyenne 17 763 $ de moins annuellement que les autres ménages.

En effet, en comparant plusieurs éléments sociodémographiques (âge des parents, éducation, race, etc.), il a été démontré que le père d’un enfant autiste avait autant de chances d’être embauché et de gagner le même salaire qu’un autre homme.

Toutefois, il en était très différent pour la mère. Selon l’étude et conformément aux autres mères, celle qui a un enfant autiste était 6 % moins susceptible d’être employée, travaillait en moyenne sept heures de moins par semaine ou avait moins de la moitié du revenu annuel.

Les chercheurs ne peuvent dire avec certitude que l’écart est causé par le fait d’avoir un enfant atteint d’autisme. Ils concluent tout de même que devant ce problème de santé de plus en plus diagnostiqué (1 enfant sur 110), on se doit de trouver un moyen de mieux venir en aide à ces familles et éviter que l’enfant ne soit un fardeau financier pour les parents qui désirent venir en aide à leur petit (équilibre travail-famille, subventions, etc.).

Aux États-Unis, on estime à 3,2 millions de dollars les coûts engendrés par l’autisme au cours d’une vie.

L’étude repose sur des données provenant d’enquêtes nationales sur les ménages réalisées chaque année entre 2002 et 2008.

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Autisme : adieu à la psychanalyse

L’approche comportementale dans la prise en charge de l’enfant autiste est une meilleure alternative dorénavant préconisée par les autorités.

« L’absence de données sur leur efficacité et la divergence des avis exprimés ne permettent pas de conclure à la pertinence des interventions fondées sur les approches psychanalytiques et la psychothérapie institutionnelle », peut-on lire dans le rapport de 50 pages témoignant de l’opposition à cette forme de traitement.
 
La psychanalyse et ses diverses méthodes — comme celle du packing qui consiste à envelopper un enfant autiste dans un linge humide, puis dans un drap sec et dans deux couvertures chaudes, dans le but de lui procurer une sensation de bien-être — ont été chaudement catégorisées d’interventions globales « non consensuelles » par les dirigeants.
 
Le rapport indique qu’une approche éducative et un suivi du développement du comportement précoce devraient être sans plus tarder l’unique manière de « traiter » l’autisme. Cela devrait également se faire avant le quatrième anniversaire de l’enfant pour lui assurer la meilleure qualité de vie possible et lui venir en aide.
 
En France, ce rapport enlève un poids sur les épaules des parents d’enfants autistes et d’associations qui militaient depuis de nombreuses années contre les méthodes peu orthodoxes et vieux jeu de la psychanalyse.