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L’autisme peut-il disparaître en vieillissant?

C’est ce que confirment les résultats des réponses de 92 000 parents interrogés lors d’un sondage téléphonique entre 2007 et 2008. L’étude du Massachusetts General Hospital for Children est publiée dans la revue Pediatrics.

Est-ce dû à une erreur de diagnostic durant l’enfance ou des changements réels dans le cerveau peuvent-ils vraiment se produire? Les chercheurs se posent la question et leur opinion est mitigée.

Plusieurs experts en désaccord croient que l’autisme est une maladie grave qui demeure stable. Malgré le travail continuel que cela exige pour améliorer sa qualité de vie, certains spécialistes ne croient pas qu’un enfant qui a été diagnostiqué correctement peut améliorer sa vie au point de ne plus être affecté par la maladie un jour.

Les chercheurs de l’étude du Massachusetts ont noté que l’autisme a tendance à aller de pair avec une variété d’autres troubles mentaux et comportementaux. Ils ont constaté, par exemple, que les enfants avec un trouble d’apprentissage ou un retard de développement étaient plus susceptibles de continuer à être considérés comme autistes. La même chose est vraie pour les enfants plus âgés qui ont également souffert d’épilepsie et d’anxiété pendant l’enfance.

Les spécialistes ont spéculé que c’est l’association entre les maladies qui pourrait compliquer le diagnostic ou ralentir tout amélioration ou traitement rapide et précoce de l’autisme.

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Un examen de la vue intelligent pour détecter des maladies chez l’enfant

85 % de l’apprentissage des enfants se fait par la vision. Pourtant, aux États-Unis, 80 % des enfants n’ont jamais eu un examen de la vue avant la maternelle.

Trois chercheurs de l’Université du Tennessee Space Institute à Tullahoma ont inventé un système qui permet de faire passer des examens oculaires complets, simples, rapides et peu coûteux aux enfants.

Appelé le système oculaire dynamique d’évaluation (NE), le dispositif a été développé par Chen Lei Shi et Jim Lewis, qui espèrent que l’appareil sera un jour utilisé dans tous les bureaux de pédiatres.

Il faut environ une minute pour former une personne pour utiliser l’invention. Le test se fait durant que l’enfant regarde un dessin animé de trois minutes ou joue à un jeu vidéo.

La lumière infrarouge est utilisée pour analyser la condition binoculaire et la réponse des neurones. L’évaluation est enregistrée numériquement et est rapportée sur le site en une minute et peut être transférée, si nécessaire, à des spécialistes rapidement. Aucune dilatation des yeux ou réponse verbale n’est exigée.

Pour Chen, les yeux des bambins ne sont pas examinés adéquatement et les petits ne savent pas non plus ce qu’est avoir une bonne vue. Selon lui, il est primordial de faire un bon dépistage de la vue tôt, car plusieurs maladies pourraient être ainsi évitées ou traitées de façon précoce.

Il semblerait que jusqu’à l’âge de six ans, si un œil n’est pas aussi bon que l’autre, le cerveau va supprimer la communication avec cet œil et la vision avec ce dernier pourrait être définitivement perdue.

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Autisme : les bébés de petits poids seraient des proies plus faciles

Près d’un enfant sur 100 est atteint d’autisme.

Une étude de l’Université de Northwestern, publiée dans la revue Psychological Medicine, a examiné le carnet de naissance de plus de 3000 jumeaux. Les chercheurs ont constaté que le faible poids à la naissance a fait tripler le risque de troubles du spectre autistique chez l’un des bébés de la paire.

Si les vrais jumeaux partagent pratiquement 100 % des mêmes gènes, l’autisme ne peut donc pas être expliqué par un dysfonctionnement de la génétique. Cependant, pourquoi arrive-t-il souvent qu’un seul enfant dans la paire développe un TSA et pas l’autre?

Les conclusions des chercheurs se sont tournées vers les facteurs environnementaux, comme la différence de poids à la naissance. Cet élément serait un prédicateur fort du développement des TSA. Il peut jouer un rôle autonome ou interagir avec les gènes à risque autistique.

« Et parce que l’autisme est un trouble du développement qui influe sur le développement précoce du cerveau, les facteurs prénataux et périnataux environnementaux peuvent être d’une importance particulière », révèle l’étude.

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Autisme : aucun lien avec la cigarette durant la grossesse

Une grande étude de population en Suède, publiée sur Internet en décembre, indique qu’il n’y a aucun lien entre le tabagisme pendant la grossesse et les troubles du spectre autistique chez les enfants, malgré ce que certaines études antérieures pouvaient raconter.

Cependant, sans en donner les détails et probablement reliés au stress, des facteurs sociodémographiques, tels que le niveau de revenu des parents, l’éducation et la profession, pourraient influencer le développement de l’autisme chez l’enfant.

Les chercheurs ont considéré une variété d’expositions chimiques dans l’environnement pendant la grossesse et lors des premiers mois de vie pour tenter de trouver les facteurs qui contribuent au développement de troubles du spectre autistique.

Au début de l’analyse, il semblerait que fumer durant la grossesse était effectivement associé à des troubles du spectre autistique. Cependant, l’association a disparu quand l’analyse a été ajustée, en prenant en considération les facteurs sociodémographiques des parents.

Malgré ce constat, les chercheurs tiennent toutefois à rappeler que le tabagisme durant la grossesse est toujours malsain pour les mères et a d’autres conséquences néfastes sur les bébés.

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Enfants autistes : porteurs d’une bactérie intestinale

Des études antérieures ont révélé que les personnes autistes présentent, pour la plupart, des symptômes gastro-intestinaux, souvent les signes d’une inflammation et d’autres anomalies dans leurs tractus intestinaux supérieur et inférieur.

Encore aujourd’hui, les scientifiques ne savent pas ce qui cause l’inflammation chez ces derniers, mais ils se posent maintenant des questions. Est-ce que cette sorte de bactérie qu’on ne retrouve pas dans les tissus des autres enfants serait une explication au développement de l’autisme chez certains? Pourquoi cette bactérie – peu connue des spécialistes d’ailleurs — est-elle présente uniquement dans l’intestin de l’enfant autiste?

Si une réponse est trouvée, cela signifie un pas de géant pour la science.

Pour la première fois, l’étude a été réalisée directement sur les tissus humains plutôt que sur des échantillons de selles.

Chez les enfants atteints d’autisme, les troubles digestifs peuvent être très graves et peuvent contribuer à des problèmes de comportement, ce qui rend la tâche difficile pour les médecins et les thérapeutes pour aider leurs patients.

L’étude a été menée par l’École de santé publique Mailman de l’Université Columbia et a été publiée en ligne le 10 janvier par Mbio®.

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Les enfants autistes doivent apprendre à imiter

Au cours des dernières années, les chercheurs ont commencé à détecter davantage les comportements et les symptômes de l’autisme qui pourraient rendre le diagnostic plus précoce. Selon les spécialistes, de grandes avancées auraient eu lieu à ce sujet depuis cinq ans.

Selon une nouvelle étude de l’Université du Michigan, publiée dans le Journal of Autism and Developmental Disorders, les enfants atteints d’autisme ont plus de difficulté à imiter que les autres bambins. L’action d’imiter serait essentielle et incontournable au processus d’apprentissage des enfants. Ceci contribuerait grandement à leur développement et à leur goût d’interagir avec autrui.

L’étude a analysé plusieurs enfants autistes âgés de 27 à 47 mois qui ont appris à développer leur capacité à imiter. Grâce à leurs gestes et au contact visuel, ces derniers ont eu plus de facilité à attirer l’attention de leur entourage.

Habituellement, l’autisme est diagnostiqué entre l’âge de 2 et 3 ans, mais de plus en plus, il est possible de découvrir ses divers symptômes lorsque le bébé a un an.

Selon les spécialistes, il y a beaucoup d’espoir. En détectant les divers comportements et en prévenant le développement de l’autisme plus tôt, cela permet d’intervenir rapidement afin d’améliorer le bien-être de l’enfant atteint de cette maladie.

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Les enfants autistes et les autres

On lit dans le Journal of Child Psychology and Psychiatry que des enfants qui ont un trouble de l’autisme pourraient fréquenter une école normale. De cette façon, ils pourraient même améliorer leurs compétences sociales.

Toutefois, une étude révèle que ces améliorations dans leur développement sont possibles si leurs camarades de classe apprennent à interagir avec eux. Il semble que cette approche serait plus profitable pour les enfants autistes, et que les interventions actuelles pourraient même être laissées de côté.

L’environnement d’un enfant pourrait donc avoir de bons résultats thérapeutiques. Dans le cadre de la présente expérimentation, 60 enfants atteints d’un trouble de l’autisme ont été suivis après avoir été intégrés dans une classe normale à 80 % du temps. Ils étaient âgés de 6 à 11 ans.

Ils ont ensuite été divisés en sous-groupes, et une méthode d’intervention sous un angle en particulier a été appliquée. On suivait donc une intervention individuelle (avec l’enfant autiste), en groupe, une combinaison des deux, ou aucune intervention.

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La prévalence de l’autisme liée à l’emploi

Le type d’emploi que l’on occupe influencerait les risques de mettre au monde un enfant autiste. Selon une recherche de l’Université de Cambridge, les parents oeuvrant dans le domaine scientifique auraient plus souvent un enfant atteint d’autisme, lit-on sur Bioscholar.

Il semble que les ingénieurs, les informaticiens et les employés de laboratoire seraient plus enclins à avoir un enfant autiste. Cette association s’expliquerait par la tendance de ces personnes à demeurer en continuelle réflexion sur leur travail.

Elles seraient aussi moins aptes à s’ouvrir aux relations sociales. On reconnaît ici des indices du syndrome de l’autisme. Un couple formé par des scientifiques verrait donc ses risques être augmentés. Cette tendance serait d’autant plus forte si le couple s’est formé sur le lieu de travail.

Mentionnons finalement que ces corrélations ont été établies selon une cohorte de parents ayant des enfants autistes. Le syndrome de l’autisme atteint environ 1 % de la population en général.

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Autisme : une autre découverte

Depuis quelque temps, plusieurs nouvelles découvertes sur l’autisme ont été présentées. Entre autres, on a démontré que la circonférence de la tête et la surcroissance du cerveau étaient en lien avec ce trouble envahissant.

Cette fois, on aurait ciblé des causes prénatales de l’autisme. Une étude américaine publiée dans le Journal of American Medical Association en détiendrait la preuve.

Encore une fois, le cortex préfrontal des bébés est pointé du doigt. Cette partie du cerveau joue un rôle dans la communication, le comportement social, l’humeur et l’attention, tous des aspects touchés par l’autisme.

On a relevé que parmi les bébés à l’étude, ceux atteints d’autisme avaient 67 % plus de neurones que les autres dans le cortex préfrontal, de même qu’un cerveau plus lourd.

Puisque ces neurones se développent avant la naissance, on soutient donc que la formation prénatale déficiente des cellules serait responsable – en partie – de l’autisme.

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Une déficience en zinc expliquerait l’autisme

On apprend dans Scientific Reports qu’une déficience en zinc pourrait sous-tendre l’autisme et certains troubles connexes. Un tel manque rendrait peut-être un enfant plus à risque de souffrir d’un trouble envahissant de ce genre.

Des chercheurs ont en effet remarqué qu’une déficience en zinc était plus fortement présente chez des enfants atteints d’autisme ou d’un trouble connexe, comme le syndrome d’Asperger, par exemple.

Avec cette découverte, on a déjà beaucoup d’espoir quant à une avancée de la compréhension de l’autisme, de son traitement et de sa prévention.

Toutefois, on appelle au calme, même si l’association établie est importante. Ces résultats ne permettent pas de conclusion définitive, et plusieurs autres recherches sont nécessaires. Aussi, les experts conseillent à la population de ne pas se précipiter à la pharmacie pour faire provision de suppléments de zinc.