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Les risques d’autisme liés à la grossesse

On lit dans Translational Psychiatry que la variation d’un gène ferait en sorte que certaines femmes enceintes seraient plus enclines que d’autres à mettre au monde un enfant atteint d’autisme.

Une variation du gène en question ferait en sorte que certaines femmes produiraient des anticorps dirigés contre le cerveau du fœtus pendant la grossesse. Leur bébé serait donc plus à risque de recevoir un diagnostic d’autisme après sa naissance.

Il y aurait un mécanisme génétique majeur, en ce qui concerne ce trouble du développement neurologique. On envisage donc un test génétique pour les femmes à risque.

On soutient entre autres, dans cette étude, que l’autisme proviendrait – dans certains cas – des trop grands déploiements de l’immunité maternelle.

C’est la première fois que l’on arrive à prouver l’existence d’un facteur génétique et ses effets dans le développement de l’autisme.

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Des antidépresseurs entraîneraient l’autisme

À la suite d’expérimentations effectuées sur des rats, des scientifiques soutiennent qu’un antidépresseur, l’ISRS, augmenterait significativement les risques d’autisme s’il est pris durant la grossesse, lit-on dans Proceedings of the National Academy of Sciences.

L’ISRS est un inhibiteur qui cible directement la sérotonine, laquelle est aussi appelée « l’hormone du bonheur ». Des nouveau-nés (ici, des rats) qui en avaient reçu durant la grossesse présentaient des anomalies au cerveau et un comportement typique de l’autisme.

Dans le cadre de cette étude, les sujets étaient nés à un stade précoce, et ils correspondaient à des bébés humains qui entamaient le troisième trimestre de grossesse. Rappelons qu’un bébé est exposé aux médicaments que prend sa mère par le placenta.

Un lien serait donc envisageable entre la prise d’antidépresseurs et l’autisme. Selon les chercheurs, cela ne pourrait toutefois pas expliquer en totalité l’augmentation des cas d’autisme, car il s’agit d’un trouble qui touche un éventail de problèmes de communication.

Malgré tout, on pointe du doigt ce médicament quant à l’explosion connue du nombre de cas d’enfants atteints d’autisme.

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Découverte d’un nouveau marqueur de l’autisme

On pourrait établir un diagnostic plus clair de l’autisme après l’observation des voies respiratoires. Alors que jusqu’ici, on décèle l’autisme par l’observation subjective de comportements spécifiques du syndrome, on pourrait en poser un diagnostic sans faille par des symptômes physiques.

Des chercheurs viendraient de démontrer, selon EurekAlert!, qu’une anomalie des voies respiratoires serait propre aux enfants atteints d’autisme. N’ayant pas pu être relevée chez des enfants non autistes, il appert que cette anomalie pourrait constituer un marqueur important du syndrome.

Une analyse ayant porté sur 49 enfants atteints d’autisme ou d’un trouble envahissant du développement a fait état que les sujets autistes présentaient, en résumé, un décollement des voies respiratoires inférieures. Ce phénomène de doublon n’a jamais pu, semble-t-il, être observé chez un patient non atteint d’autisme.

En plus de représenter un indicateur potentiel pour un diagnostic plus efficace de l’autisme, ce dédoublement des voies respiratoires inférieures nous permettrait d’expliquer certains traits caractéristiques des enfants atteints du syndrome.

C’est que les enfants autistes ne sont pas, en général, des personnes athlétiques, et cette condition des voies respiratoires sous-tendrait cette réalité.

On souligne toutefois que l’anomalie ici présentée ne peut pas encore constituer, à ce stade de la recherche, un réel outil d’investigation quant à l’autisme.

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Les traits de l’autisme

Selon des chercheurs de l’University of Missouri, l’autisme aurait un visage. En effet, après une analyse cartographique de visages de garçons, ils auraient relevé certains traits du visage caractéristiques de ce trouble du développement, selon Molecular Autism.

Précisément, en calculant la géométrie globale du visage, en se basant sur 17 points ciblés par un système de caméra (donnant une image 3D), ils ont relevé des différences significatives entre les enfants autistes et ceux qui ne l’étaient pas.

Au total, 64 garçons autistes et 41 garçons non atteints ont participé à l’étude. Ils avaient tous de 8 à 12 ans.

Cette découverte pourrait en amener plusieurs autres quant à l’autisme. C’est que le cerveau et le visage se développement conjointement, en s’influençant mutuellement. Ce processus est entamé dès le stade embryonnaire, puis se poursuit jusque dans l’adolescence.

Les chercheurs croient donc qu’en identifiant les moments où se produisent ces changements subtils, on pourrait en venir à découvrir quand exactement se déclenche l’autisme chez l’enfant.

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Le poids de naissance et l’autisme

Des chercheurs de l’University of Pennsylvania ont mené une vaste étude quant à un lien entre le poids d’un bébé et l’autisme. Leur recherche s’étant étalée sur 21 ans a été publiée dans Pediatrics. Il s’agit d’une analyse unique en son genre.

Selon leurs résultats, un enfant qui naît avec un faible poids de naissance serait plus à risque d’être atteint d’autisme. Parallèlement, un bébé prématuré se retrouverait cinq fois plus vulnérable quant à l’autisme qu’un enfant né avec un poids normal.

Les enfants de cette recherche sont nés entre septembre 1984 et juillet 1987 dans différents secteurs du New Jersey. Ils pesaient, à la naissance, entre 500 et 2000 grammes, et tout au plus 4,4 livres.

Le lien entre le faible poids de naissance et les problèmes cognitifs avait déjà été relevé, mais c’est la première fois que l’on met ainsi en lumière sa relation avec la prévalence de l’autisme.

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Un robot pour les enfants autistes

Une équipe de l’University of Hertforshire a conçu, en 2005, un robot interactif pouvant venir en aide aux enfants souffrant d’autisme. Le KASPAR (Kinesics and Synchronisation in Personal Assistant Robotics) aurait un tel potentiel qu’on en fabriquera une trentaine d’autres.

Cette avancée dans la recherche a été annoncée dans Shaping the Future, et les attentes sont grandes quant au KASPAR. Il possède une grande flexibilité en ce qui concerne ses mouvements et ses options programmables.

Le robot KASPAR peut bouger ses bras et parler, jouer du tambour et à des jeux d’ordinateur, grâce à une télécommande Wii. Il peut aussi faire plusieurs expressions faciales, car sa peau contient des capteurs, et il peut battre des paupières.

Il a été testé auprès de 50 enfants aux prises avec l’autisme. Des résultats notables ont été remarqués chez certains enfants, car le robot KASPAR agit à titre de médiateur social.

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Les garçons autistes croissent plus vite

Un garçon autiste présenterait certains signes d’une croissance plus rapide que les autres, lorsqu’il est un bébé, lit-on dans les Archives of General Psychiatry. Des chercheurs ont relevé que des bébés garçons atteints d’autisme auraient une plus grosse tête, une plus grande taille et un poids plus élevé.

Il s’agirait ici de nouvelles façons de déceler le syndrome. Il semble par ailleurs que les petits garçons qui présentent cette croissance accélérée montreraient aussi des symptômes de l’autisme plus graves, et ce, en particulier pour les aptitudes sociales.

On comprendrait mieux, grâce à cette découverte, certains des mécanismes sous-jacents de l’autisme. Une plus grosse tête sous-entendrait un plus gros cerveau. Toutefois, on doit poursuivre la recherche sur d’autres facteurs morphologiques avant de donner une réponse définitive sur ce point.

Les chercheurs perçoivent déjà que cette croissance exagérée puisse être l’une des causes de l’autisme. Soit elle ferait en sorte que les symptômes s’aggravent, soit elle représenterait un sous-type du syndrome, lequel serait marqué par cette croissance et de plus sévères déficits sociaux. La réponse à cette croissance accélérée n’est toutefois pas encore connue.

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Lien du syndrome de Down et de l’autisme

Des chercheurs du Kennedy Krieger Institute viennent de présenter les résultats d’une étude de 16 ans quant au diagnostic de l’autisme. L’occurrence de ce trouble chez les enfants atteints du syndrome de Down (la trisomie 21) vient encore d’être soulevée.

On avait déjà remarqué que de 10 à 15 % des enfants vivant avec le syndrome de Down présentent aussi des problèmes cognitifs, mais le diagnostic de l’autisme demeurait jusqu’ici difficile.

C’est que les comportements liés sont souvent difficiles à discerner. Par exemple, on arrivait avec peine à bien identifier des comportements répétitifs, des retards quant à la communication et certains retards cognitifs liés à la déficience intellectuelle.

Les médecins hésitaient donc, dans de nombreux cas, à poser un diagnostic d’autisme chez des enfants atteints du syndrome de Down. La répercussion la plus grave en était donc le non-accès aux soins et traitements, pour ces enfants.

Or, on apprend sur Medscape que l’étude dont il est question aujourd’hui a statué clairement que le Diagnostic and Statistic Manual of Mental Dosirders (DSM) – la bible de la classification des troubles mentaux – pouvait désormais être employée pour identifier avec précision les symptômes de l’autisme chez les enfants ayant le syndrome de Down.

Les résultats de cette recherche sont parus dans le Journal of Intellectual Disability Research.

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L’autisme, une affaire de gènes?

Des scientifiques du laboratoire Cold Spring Harbor, dans l’État de New York, croient que le fait d’hériter d’un nombre moindre de copies de certains gènes se traduit par des symptômes qui ressemblent à ceux provoqués par l’autisme.

Les conclusions de leurs recherches effectuées sur des souris viennent d’être publiées dans les Annales de l’Académie américaine des sciences (PNAS).

Cette découverte est importante puisqu’elle apporte la première preuve qu’une anomalie des gènes mène à l’apparition de comportements semblables à ceux observés chez les enfants autistes.

Parmi les anomalies observées chez les souris, les scientifiques ont noté des comportements répétitifs, de l’hyperactivité, des troubles du sommeil et une adaptation difficile, tous des symptômes affectant les enfants autistes.

Cette altération génétique qui fait hériter aux enfants d’un seul exemplaire de ce groupe de gènes est l’une des variations génétiques les plus communément liées à l’autisme.

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Un régime alimentaire spécial pour les autistes

Une récente étude vient de démontrer qu’un régime alimentaire sans gluten et sans caséine (une protéine contenant des composants azotés du lait) n’a pas d’effet sur les symptômes de l’autisme.

Pourtant, on estime que la moitié des enfants autistes suivent un tel régime alimentaire, car leurs parents souhaitent améliorer leurs symptômes, et ce, malgré les avis contradictoires sur cette méthode.

En se basant sur 22 enfants âgés de 30 à 54 mois, dont 14 ont finalement pu suivre strictement le régime alimentaire en question au moins 4 semaines, les chercheurs ont observé leur comportement après 6 semaines, lit-on sur WebMD.

Aucune différence n’a pu être relevée quant au sommeil, aux selles, à la capacité d’attention ou dans les interactions sociales des enfants à l’étude. Aucune amélioration du langage ou du comportement n’a pu être remarquée non plus.