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Thérapie hâtive pour autistes

On lit sur News Bureau les observations de chercheurs de l’University of Missouri quant à une thérapie intensive destinée aux enfants autistes. Il semble que cette thérapie ait de meilleurs résultats si l’enfant la suit en bas âge.

En effet, plus la thérapie est ciblée et d’un intense degré, plus l’enfant en connaîtra des améliorations quant à sa communication et ses aptitudes sociales.

L’étude dont il est question ici a porté sur plus de 1000 enfants atteints du syndrome de l’autisme. On a évalué, en tenant compte des changements dans le temps, différents indices reliés aux relations sociales et à la communication.

Parmi ceux-ci, on compte les gestes, les expressions faciales, la compréhension du langage ainsi que différentes réponses sociales. La majorité des enfants, soit 94,5 %, ont démontré des améliorations dans ces divers aspects.

Pour ceux qui avaient suivi une thérapie intensive, les résultats ont été encore meilleurs. Même après avoir isolé certaines variables comme l’âge et la gravité des symptômes, les enfants avaient connu de plus grandes avancées quant à leur sociabilité et leur communication.

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Causes familiales de l’autisme

Il semble que le sexe du bébé, l’âge des parents, l’ethnie de la mère et le niveau d’éducation de cette dernière sont autant de facteurs de risque de l’apparition de l’autisme ou d’une déficience intellectuelle chez l’enfant.

Des chercheurs de l’University of Utah ont présenté ces nouvelles découvertes dans Autism Research, lesquelles contredisent quelques autres précédentes. Par exemple, selon eux, le revenu familial ne peut être associé avec l’autisme ou la déficience intellectuelle.

Entre autres, on peut lire dans cette étude que les enfants qui souffrent à la fois d’une déficience et de l’autisme sont plus souvent des garçons et ont plus tendance à naître d’une mère âgée de plus de 34 ans.

D’un autre côté, une déficience intellectuelle sans trouble autiste toucherait de manière plus importante des enfants dont le père a plus de 34 ans. À l’inverse, les enfants dont la mère a plus de 13 années d’éducation seraient moins touchés par cette réalité.

Cette étude se veut une piste d’exploration des possibles variables et de leurs combinaisons qui pourraient augmenter le risque de développement de l’autisme.

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Les gènes digestifs des autistes sous la loupe

On apprend dans PloS ONE que les enfants atteints d’autisme et ayant des problèmes quant à leur digestion présentent des déficiences génétiques. Des variations dans les gènes digestifs ont en effet été relevées chez ces enfants par des chercheurs américains.

Ces variations contribueraient à la transformation des bactéries présentes dans leur appareil digestif, au niveau des intestins.

Rappelons que de nombreux enfants autistes vivent des problèmes gastro-intestinaux, lesquels compliquent les traitements médicaux et contribuent par le fait même aux troubles du comportement.

Chez certains de ces enfants, la prise d’antibiotiques et une alimentation particulière ont été reliées à une amélioration des fonctions gastro-intestinales, mais aussi sociales et cognitives.

On a donc découvert que les enfants autistes avec des problèmes gastro-intestinaux présentaient des taux génétiques anormaux quant aux enzymes qui permettent de défaire les sucres et aux molécules qui transportent le lumen depuis les intestins au sang.

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L’importance du développement moteur

Un enfant qui connaît des expériences au niveau moteur tôt dans la vie en connaîtra des avantages jusque dans son développement social. Une étude ayant porté sur des bébés de trois mois a démontré que de telles expériences formaient déjà la préférence qu’aura un enfant pour des surfaces ou des objets.

Comme expliqué dans Developmental Science, en mettant aux bébés des mitaines adhérentes pour manipuler des jouets, leur intérêt subséquent pour certaines surfaces en était mieux défini. Il s’agit là d’un indice quant à une avancée du développement social.

Ainsi, selon les conclusions de cette étude, un développement moteur hâtif et des expériences comme celle mentionnée aideraient l’enfant à comprendre l’univers social qui l’entoure.

Parallèlement, les enfants atteints d’autisme ou qui y sont à risque connaîtraient de grands avantages à suivre un tel entraînement moteur dès l’âge de trois mois, car ils vivent de grands défis quant aux interactions sociales.

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L’âge du père crée un changement génétique

Une étude récemment parue dans Translational Psychiatry soutient qu’un changement génétique expliquerait la prédominance de l’autisme et de la schizophrénie chez les enfants dont le géniteur a un âge avancé.

On s’est basé sur des souris pour démontrer le phénomène. En comparant des souriceaux provenant de mâles de 3 mois et d’autres dont le géniteur était plus vieux, soit de 14 à 16 mois, on a remarqué une différence au niveau de l’ADN.

Ceux qui étaient nés d’un père plus âgé présentaient un plus grand nombre de copies d’un même gène (CNV pour « Copy Number Variation »). Il s’agit de la première évidence d’un mécanisme biologique faisant en sorte que les enfants nés d’un père plus âgé sont plus enclins à développer l’autisme ou la schizophrénie.

On parle ici de 50 % plus de risques, si le père a 50 ans ou plus. Il semble que les hommes devront s’inquiéter à leur tour de leur horloge biologique.

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A-t-on encore peur des vaccins?

L’Institute of Medicine (OMI) des États-Unis vient de démontrer, après avoir passé en revue plus de 1 000 études sur le sujet, que les vaccins ne sont liés en rien à l’apparition de l’autisme ou du diabète de type 1 chez les enfants.

Cela en réconfortera plus d’un, car de nombreuses rumeurs avaient couru sur le sujet. Les experts ajoutent même que s’il y a des problèmes de santé (au nombre de 14) existant en raison d’un vaccin, ils demeurent très rares, comme nous le lisons sur Medical News Today.

Parmi les vaccins les plus courants, on compte celui contre la rougeole, la rubéole et les oreillons. On le connaît d’ailleurs sous le nom du vaccin RRO. Si quelques femmes et enfants peuvent en ressentir de la douleur, on ne compte que de rares cas de convulsions à la suite de fièvre.

Quant à celui prévenant contre la varicelle, un autre exemple de vaccin courant, on a relevé de rares cas de pneumonie, de méningites et d’hépatite, entre autres. Des boutons de varicelle peuvent aussi apparaître si le patient a un faible système immunitaire.

On conclut qu’en général, les vaccins peuvent affaiblir ou causer une inflammation à la hauteur de l’épaule. Le plus important est que le RRO n’entraînera pas le diabète ni l’autisme et que celui contre l’influenza n’augmente pas les symptômes de l’asthme.

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L’autisme récurrent, plus grave que prévu

Une étude de l’University of California parue récemment dans Pediatrics fait état d’un constat inquiétant. C’est que la récurrence de l’autisme au sein d’une même famille est encore plus importante que l’on aurait pensé.

Si des études précédentes en étaient arrivées avec un taux de récurrence se situant entre 3 et 10 %, puis de 14,2 %, on a désormais atteint un taux de 18,7 %.

Un enfant de sexe masculin serait d’autant plus à risque de recevoir un diagnostic d’autisme. Le taux est aussi plus élevé chez les enfants dont plus d’un frère ou sœur est autiste.

Cette recherche portait sur 664 enfants. Tous provenaient d’une famille où grandissait au moins un enfant atteint de ce trouble envahissant. Ils ont été choisis avant leurs 18 mois, et leur évaluation quant à l’autisme n’a pas été effectuée avant qu’ils aient atteint l’âge de 3 ans.

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L’autisme récurrent, plus grave que prévu

Une étude de l’University of California parue récemment dans Pediatrics fait état d’un constat inquiétant. C’est que la récurrence de l’autisme au sein d’une même famille est encore plus importante que l’on aurait pensé.

Si des études précédentes en étaient arrivées avec un taux de récurrence se situant entre 3 et 10 %, puis de 14,2 %, on a désormais atteint un taux de 18,7 %.

Un enfant de sexe masculin serait d’autant plus à risque de recevoir un diagnostic d’autisme. Le taux est aussi plus élevé chez les enfants dont plus d’un frère ou sœur est autiste.

Cette recherche portait sur 664 enfants. Tous provenaient d’une famille où grandissait au moins un enfant atteint de ce trouble envahissant. Ils ont été choisis avant leurs 18 mois, et leur évaluation quant à l’autisme n’a pas été effectuée avant qu’ils aient atteint l’âge de 3 ans.

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Des facteurs périnataux et prénataux responsables de l’autisme

Medpagetoday.com rapporte les résultats d’une longue étude sur l’étiologie de l’autisme chez l’enfant. Bien que la recherche en soi ait essuyé un échec quant à l’identification du candidat type à l’autisme, 16 facteurs sur les 60 potentiellement responsables sont clairement ressortis lors des résultats.

Les 60 éléments néonataux et prénataux jugés probables ont été cumulés à la suite de la méta-analyse de plusieurs ouvrages de recherche effectués sur l’autisme. De ceux qui sont ressortis, aucun ne peut individuellement être considéré comme un facteur déterminant.

Hannah Gardener, spécialiste ayant participé à l’étude, déclare : « Bien que les évidences soient insuffisantes, la corrélation lors de la combinaison de certains de ces facteurs apporte des faits probants quant à l’augmentation du risque du développement de l’autisme ».

Parmi les 16 causes possibles retenues, on note la présentation anormale du fœtus, des complications du cordon ombilical, la naissance multiple, la détresse du fœtus, un traumatisme ou une blessure lors de la naissance et l’hémorragie de la mère, pour ne nommer que ceux-là.

Si ces éléments ne constituent pas une preuve suffisante individuellement, les spécialistes ont relevé des corrélations déterminantes : lors d’une césarienne, le fœtus se présente anormalement, subit une détresse et cela peut être dû à une naissance multiple. D’autre part, les malformations congénitales, un poids sous la moyenne, la présentation anormale et un faible résultat à l’APGAR sont aussi interreliés.

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Les antidépresseurs durant la grossesse sont toujours à l’étude

Les antidépresseurs sont de plus en plus présents parmi les prescriptions médicales. Plusieurs recherches portent donc sur les possibles effets de tels médicaments durant la grossesse.

Par exemple, puisque le nombre de personnes sous antidépresseurs a augmenté et que les cas d’autisme sont eux aussi en hausse, on s’est questionné quant à l’influence de l’un sur l’autre.

Or, il semble que ce ne soit pas une piste si importante. Selon les résultats d’une récente étude parue dans Archives of General Psychiatry, les risques de développement de l’autisme à la suite d’une exposition prénatale à certains antidépresseurs sont très faibles.

Les médicaments dont on fait ici mention sont des inhibiteurs sélectifs de la recapture de la sérotonine. Les risques, bien qu’ils soient minces, ont été les plus importants si les médicaments étaient pris durant le premier trimestre de grossesse.

Au total, 298 enfants atteints du syndrome de l’autisme et leurs mères ont participé à la recherche. Le groupe de comparaison était quant à lui composé de 1 507 enfants non atteints et des mères.