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Lien entre la taille du cerveau et l’autisme

Des chercheurs de l’Université de la Caroline du Nord ont fait passer des tests d’imagerie par résonnance magnétique à des enfants âgés de deux ans. On comptait parmi eux 59 jeunes autistes et 38 n’ayant pas ce syndrome.

Lorsque les participants ont eu quatre ou cinq ans, on a répété les tests. Les chercheurs ont alors constaté une augmentation de la matière grise dans le cerveau des enfants autistes. Ceux-ci avaient aussi un cortex cérébral plus épais.
 
On connaissait déjà le lien entre la croissance du cerveau et l’autisme, mais on n’avait pu en définir la cause et le moment crucial. Ainsi, on pourrait relier l’apparition de certains symptômes avec une croissance cérébrale plus rapide, pour ainsi mieux décrire les causes de ce syndrome.

À la lumière de ces nouveaux résultats, les chercheurs suggèrent une période précise du développement postnatal de l’autisme vers la fin de la première année de vie et le début de la deuxième. Les résultats complets de cette recherche sont parus dans Archives of General Psychiatry.

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Déceler l’autisme très tôt : nouvelles méthodes

Des chercheurs de l’École de médecine de San Diego, à l’Université de la Californie, ont élaboré une nouvelle stratégie pour déceler l’autisme en bas âge.

La détection de ce syndrome et d’un retard de langage ou du développement aura un impact important sur la vie des bébés atteints. Nous savons qu’une thérapie entamée très tôt peut avoir d’importantes répercussions sur le développement du cerveau de ces enfants.
 
Grâce à ce programme de détection systématique, on pourra déceler l’autisme avant même que les enfants aient un an, ce qui augmentera l’efficacité des traitements et de la thérapie.
 
Pour arriver à ces résultats, les chercheurs ont étudié le cas de 10 479 bébés de 1 an vivant dans la région de San Diego. Les parents des enfants devaient répondre à un questionnaire portant sur le contact visuel, les sons, les mots, les gestes et la reconnaissance des objets, entre autres.
 
Par la suite, tout enfant ayant échoué à cette première évaluation était suivi tous les six mois, et ce, jusqu’à l’âge de trois ans. Il a par ailleurs été remarqué que les parents devenaient plus réceptifs quant aux différents signes de développement de leur enfant.

Les résultats complets de cette recherche sont parus récemment dans le Journal of Pediatrics.

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Un traitement qui pourrait être prometteur pour les enfants atteints d’autisme

Bien que les recherches se poursuivent à l’Agence de recherche des soins de santé et de qualité aux États-Unis, il semblerait qu’un traitement médical soit prometteur pour les enfants atteints d’autisme.

La mise à jour de la recherche a été publiée dans le journal Pediatrics, apprend-on sur Health News. L’étude porte principalement sur les effets de deux médicaments, la rispéridone et l’aripiprazole, communément utilisés pour traiter le trouble du spectre autistique (TSA).
 
Les résultats sont concluants quant à la diminution de certains comportements, dont la détresse émotionnelle, l’agression, l’hyperactivité et l’automutilation. Néanmoins, les effets secondaires sont importants, consistant en une prise de poids rapide et de la somnolence. D’autre part, aucun des médicaments utilisés n’agit à la fois sur le comportement général et les aptitudes sociales, ce qui pose problème.
 
L’opinion des scientifiques est mitigée, puisque la recherche comporte trop de limitations. Chaque cas de TSA étant différent, il est impossible d’obtenir des résultats probants sur une base régulière ou d’affirmer que l’un des traitements est plus efficace qu’un autre. 

Ainsi, l’efficacité dépend du degré de gravité d’autisme, de la phase à laquelle l’enfant est pris en charge et de la combinaison du traitement médical au traitement comportemental.

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Un gène lié à la fois à l’épilepsie et l’autisme

L’équipe du neurologue Patrick Cossette du Centre hospitalier de l’Université de Montréal a découvert un gène lié à la fois à l’épilepsie et à l’autisme.
 
Il s’agit d’une première dans le domaine. On a constaté que dans une famille canadienne-française, les membres possédaient dans leur bagage génétique une mutation du gène de la synapsine, que ce soit ceux qui souffraient d’épilepsie ou ceux qui étaient atteints d’autisme.
 
« Ces résultats démontrent pour la première fois le rôle du gène de la synapsine dans l’autisme, en plus de l’épilepsie, et renforcent l’hypothèse qu’un dérèglement de la fonction des synapses par cette mutation est la cause des deux maladies. Aucune étude génétique chez l’humain n’avait jusqu’à date démontré ceci », disait le neurologue Patrick Cossette à la revue Human Molecular Genetics.
 
Rappelons qu’il existe de nombreuses formes d’autisme, mais dans près du tiers des cas, les personnes souffrent également d’épilepsie.
 
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Mieux comprendre l’autisme

Selon Postmedia News, une recherche menée par l’Université de Montréal et l’Hôpital général du Massachusetts a démontré que le cerveau des autistes ne se comporte pas de la même manière que celui des autres personnes.

Encore une fois, on soutient qu’il faut éviter de trouver un quelconque traitement à l’autisme. Les gens qui en sont atteints sont simplement différents. De plus, cela explique pourquoi il est si douloureux pour un enfant autiste de se retrouver dans une classe normale.
 
Afin d’en arriver à ces conclusions, les chercheurs ont analysé les résultats d’une vingtaine d’études ayant été faites entre 1995 et 2009. Selon les analyses d’un test de stimuli visuel auquel plus de 700 sujets ont participé, il semble qu’il y ait plus d’activité cérébrale chez les autistes dans les régions temporale et occipitale et moins dans le cortex frontal.
 
Les régions temporale et occipitale sont reliées à la perception et à la reconnaissance, alors que le cortex frontal est associé à la prise de décisions et à la planification.

Ces observations expliquent pourquoi les enfants autistes sont souvent capables d’apprendre à lire à un âge très précoce, mais qu’ils ont de la difficulté ou sont incapables de s’intégrer socialement.

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Les jouets pour prévenir le traitement de l’autisme

Un rapport paru dans le Journal of Child Psychology and Psychiatry concernant un traitement de l’autisme chez les enfants de moins de deux ans, le Hanen’s More Than Words, implique un fait assez surprenant.

Il semble qu’un tout-petit qui se consacre à un nombre limité de jouets a plus d’amélioration quant à ses aptitudes en communication en suivant ce traitement.
 
Lorsque les enfants sont ainsi diagnostiqués à un très jeune âge, il semble que le bon traitement peut diminuer les symptômes de l’autisme de façon importante.
 
Les chercheurs mentionnent toutefois que la clé est de cibler le bon traitement pour chaque enfant. Ils affirment aussi qu’il faut agir dès les premiers symptômes.
 
L’utilisation des jouets dans ce traitement est très efficace, car le temps pour le jeu est tout à fait adéquat pour le développement du langage. Il permet aussi à l’enfant et à son intervenant de se concentrer sur la même chose.
 
En moyenne, les parents d’un enfant autiste détectent des symptômes vers l’âge de 17 ou 18 mois. On estime que 1 enfant sur 110 souffre d’autisme, sous toute forme que ce soit. Les garçons sont plus souvent atteints, soit 1 sur 70.
 
Ce nouveau traitement apporte donc beaucoup d’espoir, étant basé sur le développement de la parole.
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Nouvel espoir pour les jeunes autistes

Selon MedCity, les enfants autistes pourraient utiliser un écran, au lieu du papier, pour communiquer et apprendre. Comme nous le savons, plusieurs de ces enfants ont recours à des images et des photos en tableaux pour entrer en communication avec les autres.

On apprend maintenant qu’une entreprise du domaine des technologies de l’information, AutismSphere, développe en ce moment une version électronique de ces tableaux, auxquels seraient ajoutées diverses options et fonctions.
 
Des prototypes de téléphones intelligents et cellulaires sont en cours d’évaluation dans une école de la Caroline du Nord.

John Eder a eu cette idée lorsqu’il étudiait à l’Université de la Caroline du Nord. Il se dit très motivé par son invention, car elle pourra servir à des gens dans le monde entier.

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Déceler l’autisme au plus jeune âge

Une nouvelle technique permettrait un diagnostic hâtif de l’autisme. En effet, un nouveau test non invasif élaboré par l’Hôpital pour enfants de Boston évaluerait efficacement le risque d’autisme chez de très jeunes enfants.

En utilisant à la fois les encéphalogrammes et une machine analysant l’activité électrique du cerveau, on a pu évaluer, selon un taux de réussite de 80 %, la prévalence de l’autisme chez des bébés de neuf mois.

Précisément, on a pu remarquer certaines marques distinctives au niveau cérébral permettant un diagnostic d’autisme chez 79 bébés âgés de 6 à 24 mois parmi tous les participants de cette étude. Parmi eux, 46 avaient un historique d’autisme dans la famille.

Selon les chercheurs, l’âge permettant de voir les plus grandes différences est bien neuf mois, car à ce moment, le cerveau des bébés démontre des changements importants ayant des répercussions sur l’émergence des capacités sociales et communicatives.

Les résultats complets de cette étude sont parus dernièrement dans BMC Medicine.

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Diagnostic des maladies mentales par un robot?

Des chercheurs de l’Université du Minnesota viennent de recevoir deux bourses totalisant plus de 3 millions de dollars pour mettre au point des dispositifs robotisés et des algorithmes informatiques qui viendraient en aide aux enfants atteints de maladie mentale.

L’équipe de recherche est dirigée par le professeur Nikolaos Papanikolopoulos du Collège universitaire des Sciences et de l’Ingénierie.

C’est que ces équipements permettraient d’avoir un pronostic hâtif du possible développement de certains problèmes de santé, tels l’autisme, les troubles obsessionnels compulsifs et le trouble déficitaire de l’attention. On parle d’animaux robots et de boîtes-jouets robots.

Les nouveaux outils seraient équipés de capteurs spéciaux et d’un logiciel qui permettraient l’analyse des probabilités d’anomalies en fonction d’expressions du visage et de positions du corps.

On souhaite donc développer des instruments robotiques qui pourront observer et analyser automatiquement les mouvements et les comportements des enfants. Jusqu’ici, on a utilisé la Xbox Kinect pour déceler ces anomalies, mais la nouvelle technologie sera plus avancée.

Ses coûts à long terme seront moindres, car à l’heure actuelle, un long processus psychiatrique est nécessaire pour cerner les problèmes de santé mentale dont souffrent de nombreux enfants.

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Lien entre l’autisme et les grossesses rapprochées

Un enfant courrait plus de risques de vivre avec l’autisme s’il naît peu de temps après son frère ou sa sœur.

C’est la conclusion à laquelle sont arrivés des chercheurs de l’Université Columbia à New York, apprenons-nous dans Pediatrics.

Parmi les 600 000 paires d’enfants de même famille de l’étude en question, ceux qui étaient nés à moins de 36 mois d’intervalle avaient un taux de risque de la maladie beaucoup plus élevé.

De plus, on a relevé un taux d’enfants autismes de 37,9 % chez ceux nés à moins de 12 mois d’intervalle.

Parmi les familles où les grossesses avaient eu lieu entre 3 à 11 mois d’intervalle, on a relevé des taux d’apparition de la maladie autour de 2 %. Si elles se passaient entre 24 et 35 mois, le taux se retrouvait autour de 1 %.

On ne saurait pour l’instant expliquer ce lien. Les chercheurs de l’étude soulignent finalement que tous les facteurs pouvant influer n’ont peut-être pas été pris en compte.