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Plus de risques d’autisme à cause des autoroutes

Une récente étude américaine a porté sur le lien entre la qualité de l’air et le développement de l’autisme.

Il semble que les enfants qui naissent à 300 mètres ou moins d’une autoroute courent 2 fois plus de risques d’être autistes. La pollution de l’air serait la raison de ce haut taux.

Les chercheurs de cette étude ont étudié le cas de 563 enfants âgés de 2 à 5 ans.

Dix pour cent d’entre eux vivaient à proximité d’une autoroute (ceux qui étaient doublement sujets à développer la maladie). Parmi tous les participants, 304 étaient autistes.

Rappelons que l’autisme touche en moyenne 1 enfant sur 110 dans la population en général. Ses premiers signes apparaissent vers l’âge de trois ans.

On reconnaît surtout les autistes à leur incapacité d’entrer en contact avec les autres et de s’adapter à un environnement social.

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Les frères et soeurs d’un autiste auraient des troubles liés

Une nouvelle étude ayant porté sur près de 3 000 enfants (1 235 familles) présuppose des répercussions familiales provenant de l’autisme, comme présenté dans l’American Journal of Psychiatric.

Il en est ressorti qu’environ un enfant sur cinq ayant un frère ou une soeur autiste présente, pour sa part, des troubles du langage ou de l’élocution.

Le docteur John Constantino, professeur de pédiatrie et de psychiatrie à l’École de médecine de l’Université Washington à Saint-Louis, a dirigé cette recherche.

Pour corroborer ses découvertes, il souligne que des études plus mineures avaient déjà abordé ce point. En effet, il a été démontré que des enfants faisant partie d’une famille au sein de laquelle l’autisme avait été diagnostiqué avaient un retard de langage.

De plus, même si ces enfants ne sont pas systématiquement atteints, ils ont 22 fois plus de chances de développer des troubles et des retards.

Plus d’un enfant autiste vivait au sein de 10,9 % des familles étudiées et 20 % d’entre elles avaient des enfants non diagnostiqués, mais qui avaient un retard de langage.

Il semble donc que les recherches vont tendre de plus en plus à découvrir un réel syndrome de l’autisme.

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Lien entre l’autisme et la jaunisse

La probabilité d’autisme est beaucoup plus forte chez les nouveau-nés qui ont été atteints de la jaunisse, nous apprend Pediatrics.

En effet, une étude présentée dans le périodique démontre ce lien après que des enfants du Danemark, issus de différents échantillons de population, aient été observés sur une période de 10 ans.

Ceux-ci, nés entre 1994 et 2004, avaient 67 % plus de risques de développer ce trouble lorsqu’ils avaient eu la jaunisse.

À la naissance, 60 % des poupons en sont atteints. Ce phénomène se résorbe habituellement en quelques semaines. Il est dû à la production excessive de bilirubine.

Cette substance est produite au moment où l’organisme détruit des globules rouges. Il semble qu’une exposition prolongée à la bilirubine soit neurotoxique.

Donc, selon cette étude, cela pourrait engendrer des problèmes de développement plus tard pour les nouveau-nés qui ne se remettent pas rapidement de leur jaunisse.

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L’implication de la génétique dans les TDHA

D’après une étude de scientifiques de l’Université Cardiff, menée pas la Pr Anita Thapar et publiée dans The Lancet, un lien direct a été trouvé pour la première fois entre les troubles de déficit de l’attention avec hyperactivité (TDHA) et des différences dans le développement du cerveau des enfants.

Les chercheurs ont étudié les cas de 366 enfants hyperactifs en les comparant à 1 047 autres enfants qui n’avaient pas ce trouble. Ils ont découvert que de rares variations dans lesquelles de petits segments d’ADN sont doublés ou manquants étaient deux fois plus fréquentes chez les enfants avec des TDHA.

Il a aussi été constaté que ces segments touchés de l’ADN étaient les mêmes que ceux qui sont habituellement associés à l’autisme ou à la schizophrénie.

La Pr Thapar déclare : « On peut affirmer aujourd’hui que l’hyperactivité est une maladie génétique et que les cerveaux des enfants présentant ces symptômes se développent différemment des autres. »

Les scientifiques admettent que d’autres facteurs extérieurs, qui n’étaient pas pris en compte durant cette étude, ont aussi un rôle à jouer dans le développement des TDHA chez les enfants.

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Aucun lien entre les vaccins et l’autisme

Une nouvelle étude gouvernementale confirme qu’il n’y a pas de lien entre le thimérosal, un conservateur à base de mercure trouvé dans de nombreux vaccins, et le risque accru d’autisme chez l’enfant.
 
Selon la revue Pediatrics, les enfants exposés au thimérosal ne sont pas plus susceptibles que les autres de devenir autistes.
 
Voilà qui devrait rassurer les parents. L’inquiétude avait été soulevée il y a une dizaine d’années et depuis, un vif débat a été alimenté au cœur du milieu scientifique.
 
Les parents avaient alors abandonné la vaccination de leurs enfants, notamment pour les maladies comme la rougeole, les oreillons et la rubéole.
 
La grande majorité des scientifiques considèrent que l’autisme est un trouble du développement qui est génétique et non provoqué par un vaccin ou tout autre composant.
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Des signes précoces de l’autisme chez les jeunes bébés

Selon le Daily Mail, il existerait des signes précoces de l’autisme chez les jeunes bébés. Un bon indicateur pourrait être de noter où l’enfant fixe son regard.
 
Une équipe de chercheurs de l’Institut Kennedy Krieger de l’Université du Delaware a suivi 25 bébés à haut risque et 25 bébés à faible risque d’autisme.
 
On a remarqué des différences entre les deux groupes dans la durée pendant laquelle les enfants fixaient un jouet du regard. Avec de l’autisme, l’enfant est un peu plus obsédé par un jouet non social qui ne lui permet pas d’interagir avec les autres.
 
Bien entendu, le diagnostic de l’autisme prend du temps et est difficile à établir en bas âge. Précédemment, une étude avait aussi révélé que les bébés autistes émettaient des sons différents de leurs congénères en bonne santé.
 
L’autisme se caractérise par une incapacité à communiquer et à entrer en relation avec les autres. Il y a donc un manque de compétences sociales, mais aussi une présence de traits obsessionnels et de comportements répétitifs.
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Un scan de 15 minutes pour détecter l’autisme

Des scientifiques britanniques viennent de créer un scan du cerveau de 15 minutes qu’ils espèrent utiliser pour détecter l’autisme chez les jeunes enfants.

L’équipe de l’Institut de psychiatrie du King’s College London a déjà fait le test sur des adultes, et les résultats ont démontré une précision de 90 % dans le diagnostic de l’autisme.

Ce scan utilise l’imagerie 3D et analyse les changements structurels du cerveau, grâce à un logiciel qui repère les caractéristiques de l’autisme.

Cette nouvelle méthode, qui ne sera toutefois pas offerte avant au moins deux ans, devrait non seulement réduire les coûts du diagnostic, mais aussi la durée du processus.

Jusqu’à présent, pour savoir si un enfant est autiste, il faut passer par un long processus de tests d’interaction, de communication et d’imagination. Les diagnostics sont posés après 18 mois.

Selon le Journal of Neuroscience, les chercheurs sont impatients de tester leur nouveau scanneur sur les enfants, afin de voir s’ils obtiendront les mêmes résultats positifs que chez les adultes.

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Découvertes importantes dans le domaine de l’autisme

Depuis toujours, on tente de comprendre l’autisme. La revue Nature publie les résultats de la plus vaste étude jamais réalisée à ce jour. 177 chercheurs provenant de 60 établissements répartis dans 17 pays y ont participé.
 
On a comparé le code génétique de 1 000 personnes autistes à celui de 1 300 personnes en bonne santé pour faire l’étonnante découverte que des mutations génétiques et de nouveaux gènes étaient impliqués dans cette affection.
 
Les parents transmettent certaines des mutations, alors que d’autres proviennent de la personne elle-même.
 
Les chercheurs affirment que ce qui complique l’autisme est le fait que chaque personne a sa propre combinaison génétique, un genre d’empreinte digitale. Ces différences se situent dans des zones spécifiques du cerveau.
 
On souhaite donc maintenant que ces nouvelles découvertes permettent non seulement de créer d’éventuels médicaments mieux adaptés, mais aussi de pouvoir poser des diagnostics beaucoup plus rapidement.
 
Nous le savons, les traitements qui sont commencés dès un jeune âge sont plus bénéfiques, mais les diagnostics sont malheureusement faits à un âge souvent plus avancé, vers 12 ans dans certains cas.
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Un diagnostic d’autisme par un test d’urine

Prochainement, un simple test d’urine pourrait, à l’instar des tests de grossesse, dire si un enfant est atteint d’autisme. Cela permettrait d’éviter un long processus traumatisant et de nombreuses visites à l’hôpital qui sont nécessaires pour diagnostiquer l’état des enfants.
 
De plus, un diagnostic précoce signifie que les traitements seraient amorcés plus tôt et permettraient donc une meilleure qualité de vie pour les personnes atteintes dans les années futures. Nous savons depuis longtemps que les thérapies qui se font à un jeune âge font toute la différence plus tard.
 
Ce test d’urine n’en est encore qu’aux premiers stades de développement, selon le Journal of Proteome Research.
 
Les chercheurs s’appuient sur le fait que les autistes ont des bactéries différentes dans le corps. Leur urine possède une empreinte chimique différente des autres personnes qui n’ont pas cette pathologie.
 
Si les essais sont concluants, le test pourrait bien être offert en 2015.
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Le gluten et la caséine n’ont rien à voir avec l’autisme

Encore aujourd’hui, les causes exactes de l’autisme sont inconnues, mais certaines explications ont émergé au cours des années.
 
Une de ces explications était que les personnes autistes avaient un mauvais fonctionnement de l’intestin. On disait qu’elles ne digéraient que partiellement les sous-produits toxiques de la caséine et du gluten.
 
Lorsque cette infirmation a été dévoilée, plusieurs parents ont soumis leurs enfants à un régime sans gluten et caséine. Aujourd’hui, les chercheurs de l’Université du Texas à Austin mentionnent toutefois que cela n’a rien à voir avec l’autisme.
 
Leur étude, parue dans le journal Research in Autism Spectrum Disorders, démontre qu’un régime sans gluten et caséine n’est aucunement efficace pour traiter ce type de trouble envahissant du comportement. Ils en arrivent à cette conclusion après avoir analysé 15 études sur le sujet.
 
Les spécialistes recommandent donc de ne pas soumettre les enfants à un tel régime, sauf s’ils ont une réelle intolérance au gluten ou à la caséine.
 
Le gluten est surtout présent dans les céréales, alors que la caséine se retrouve dans le lait.