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Un enfant sur 150 atteint d’un trouble envahissant du développement

Un rapport de la Haute Autorité de santé (HAS) mentionne qu’un enfant sur 150 a un trouble envahissant du développement.
 
En 2009, on estime que la prévalence pour les troubles envahissants du développement (TED) était de 7 cas pour 1000 personnes de moins de 20 ans. Pour l’autisme, c’est 2 pour 1000.
 
Rappelons que l’autisme est l’une des catégories des troubles envahissants du développement. Parmi les autres TED, on note l’autisme atypique, le syndrome d’Asperger ou le syndrome de Rett, pour ne nommer que ceux-là.
 
Ces problèmes possèdent des caractéristiques communes comme des troubles dans les interactions sociales, au niveau de la communication, du langage, en plus d’avoir des intérêts restreints, stéréotypés et répétitifs.
 
L’HAS mentionne que « ce rapport est le point de départ de la mise en œuvre d’autres mesures du plan autisme ».
 
Pour le moment par contre, le rapport n’a pas évalué l’efficacité des différentes interventions dans les cas de troubles envahissants du développement.
 
Les TED touchent surtout les garçons.
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L’autisme des bébés est influencé par l’âge de la mère

Contrairement à une précédente étude qui disait que l’autisme des enfants était lié à l’âge du père, c’est plutôt celui de la mère qui est déterminant pour ce trouble envahissant du développement.
 
L’âge du père n’aurait aucune incidence sur l’autisme de l’enfant, excepté si la femme a moins de 30 ans.
 
Une étude américaine dirigée par la Dre Janie Shelton démontre que les risques d’autisme augmentent avec l’âge de la mère lors de la conception de l’enfant.
 
Après avoir analysé 4,9 millions de naissances sur dix ans, on conclut que les risques de donner naissance à un enfant autiste augmentent de 18 % pour chaque tranche de cinq ans. Ainsi, une femme de 40 ans a 50 % plus de chances d’avoir un enfant autiste qu’une femme âgée de 25 à 29 ans.
 
Rappelons que l’autisme se définit par un manque d’attention et cause des problèmes dans les relations sociales. Ce trouble peut aussi provoquer des comportements répétitifs et stéréotypés. On estime qu’un enfant sur 165 sera touché par l’autisme.
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Rétractation de la revue médicale The Lancet

Pour la deuxième fois de son existence, la revue médicale britannique The Lancet se rétracte et les deux fois, c’était sur le même sujet.
 
En 1998, la publication a soulevé la panique générale chez les parents du monde entier en publiant une étude dirigée par le Dr Andrew Wakefield qui établissait un lien entre le vaccin ROR (rougeole, rubéole, oreillons) et l’autisme. Selon l’étude, on avait trouvé des traces du vaccin dans les biopsies intestinales de huit enfants autistes. La publication de ces résultats erronés avait semé la panique, faisant chuter dramatiquement le taux de vaccination pour ces trois maladies.
 
En 2004, 10 des 13 chercheurs ayant participé à l’étude s’étaient rétractés dans The Lancet, disant qu’ils n’avaient jamais établi de lien, mais seulement évoqué que cela pouvait être une possibilité.
 
En janvier dernier, le collège des médecins de Grande-Bretagne disait que les éléments de cet article de 1998 avaient été erronés et que les méthodes de recherche n’avaient pas respecté l’éthique médicale.
 
En 2006, une équipe de l’Université McGill à Montréal a démontré que le taux d’enfants autistes avait augmenté malgré la chute de vaccination. Depuis, plusieurs études ont affirmé qu’il n’existait aucun lien entre le vaccin ROR et l’autisme.
 
The Lancet a donc retiré l’article mensonger de ses archives.
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L’autisme associé aux maladies auto-immunes

Les mères ayant des maladies auto-immunes, comme le diabète de type 1, la polyarthrite rhumatoïde et les maladies cœliaques, auraient trois fois plus de risques d’avoir un enfant autiste.

Bien que des études précédentes démontraient une possible association entre le diabète de type 1, la polyarthrite et l’autisme, les chercheurs viennent d’ajouter les maladies cœliaques à la liste. Les personnes atteintes de ces maladies ne tolèrent pas le gluten, une protéine du blé, du seigle et de l’orge.

Ces récentes études réitèrent donc qu’il y aurait véritablement un lien entre l’autisme et les maladies auto-immunes. Toutefois, on mentionne également qu’il n’existe pas encore de preuves solides qui confirment ces résultats.

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L’autisme et la résolution de problèmes

Des chercheurs des universités d’Harvard et de Montréal déclarent que les autistes résolvent les problèmes 40 % plus rapidement que les non-autistes.

« Les deux groupes ont réussi le test des matrices avec la même précision, mais les autistes ont été plus rapides et semblent avoir utilisé des parties du cerveau traitant l’information visuelle. Certaines critiques prétendaient que les autistes seraient incapables d’effectuer le test Raven’s Progressive Matrices à cause de sa complexité. Or, notre étude démontre qu’ils le réussissent aussi bien et qu’ils ont une perception plus développée que les non-autistes », a expliqué l’auteure derrière ces résultats, Isabelle Soulières.

Madame Soulières a recruté 15 personnes autistes et 18 autres non-autistes pour mener sa recherche, dont les résultats sont publiés en détail dans la revue Human Brain Mapping.

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Pourquoi plus de garçons sont-ils autistes?

Une analyse d’ADN auprès de 1 046 sujets ayant deux cas d’autisme dans leur famille a permis au Dr Stanley Nelson et son équipe, de la Faculté de médecine de l’Université de la Californie à Los Angeles, de découvrir un gène qui pourrait expliquer la plus forte prévalence d’autisme chez les garçons.

Selon les chercheurs, ce phénomène pourrait être attribué à la modification du gène CACNA1G, situé sur le chromosome 17, qui joue un rôle dans l’alimentation des cellules en calcium.

« Il s’agit d’une découverte importante. Jusqu’ici, personne n’avait réussi à démontrer le rôle du gène CACNA1G dans l’autisme », s’est félicité le Dr Nelson qui a expliqué que cette mutation génétique est plus fréquente quand il y a deux cas ou plus de la maladie dans la famille.

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L’autisme, lié à l’âge de la mère

Selon une équipe de chercheurs de la Faculté de médecine de l’Université de l’Utah, il y a davantage de cas d’autisme lorsque le bébé se présentait par le siège lors de l’accouchement ou quand la mère était âgée de 35 ans et plus lors de la grossesse.

« Un nouveau-né qui se présente par le siège est deux fois plus à risque de développer l’autisme, comparé aux enfants qui se présentent par la tête », a précisé l’un des auteurs, la Dre Deborah Bilder.

Quant à l’âge de la mère pendant la gestation, il fait augmenter de 1,6 fois le risque d’être touché par ce trouble envahissant du développement.

« Le risque d’autisme chez l’enfant est tout de même relativement mince. Il est inutile pour les futures mères de 34 ans et plus de s’inquiéter », a voulu rassurer Mme Bilder, dont l’étude est publiée dans Pediatrics.

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Le syndrome d’Asperger lié à une hormone?

Selon des chercheurs de l’Université de Bath, en Angleterre, un faible taux de cortisol pourrait causer le syndrome d’Asperger, un trouble envahissant du développement.

L’équipe du Dr Mark Brosnan a remarqué que les enfants atteints de ce syndrome présentaient un taux plus faible de cette hormone à leur réveil et que le niveau de cortisol ne cessait de baisser au cours de la journée.

« Nous croyons que la différence dans cette hormone liée au stress pourrait être significative pour expliquer le syndrome d’Asperger chez les enfants qui sont moins capables de gérer les changements imprévus », a expliqué le Dr Brosnan.

Selon le chercheur, les symptômes de cette maladie sont exacerbés par le stress et l’hypothèse du cortisol pourrait être explorée davantage comme piste de solution.

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Le lobe temporal du cerveau, zone de l’autisme?

Selon des chercheurs de l’Institut national de la santé et de la recherche médicale en France, l’autisme pourrait être causée par des anomalies observées dans le lobe temporal du cerveau grâce à des examens d’imagerie par résonance magnétique (IRM).

77 enfants autistes et 77 enfants ne souffrant pas du trouble envahissant du développent ont participé à cette étude. Les scientifiques ont observé des irrégularités au niveau de la substance blanche du lobe temporal dans 48 % des cerveaux du premier groupe.

Cette découverte est toutefois contestée, car plusieurs membres de la communauté scientifique, dont l’Académie américaine de la neurologie, remettent en question l’efficacité de l’IRM pour mieux comprendre l’autisme.

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Lien entre la naissance prématurée et l’autisme

Des travaux menés par le Dr Karl Kuban, de l’école de médecine de l’Université de Boston, ont permis de conclure que la naissance avant terme pourrait augmenter l’incidence de l’autisme.

Selon le chercheur, les bébés nés trois mois avant la date d’accouchement prévue sont de deux à trois fois plus à risque de démontrer, vers deux ans, les premiers signes de trouble envahissant du développement, comparativement aux bébés nés à terme.

988 bébés nés trois mois avant terme ont participé à cette recherche. Les chercheurs ont ensuite mesuré si les sujets âgés de 2 ans démontraient les symptômes de l’autisme. Il en résulte que 6 % des poupons nés à terme souffraient de ce trouble, alors que le taux passait à 21 % chez les bébés prématurés.