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Le documentaire qui propage la controverse

Malgré sa sortie en salles prévue le 30 janvier prochain, le documentaire Silence, on vaccine, réalisé par Lina B. Moreco, relance déjà le débat entourant le lien entre la vaccination chez les jeunes enfants et l’autisme, nous apprend Radio-Canada.

Pour l’occasion, Mme Moreco a interrogé des parents, dont les enfants souffrent de ce trouble envahissant du développement, qui sont convaincus que ce sont les vaccins qui ont causé la maladie.

Ce point de vue n’est toutefois pas partagé par les autorités de la santé, qui continuent de faire de vastes campagnes de vaccination chez les bambins.

Le Dr Horacio Arruda, directeur de la Protection de la santé publique au ministère de la Santé et des Services sociaux du Québec, a réagi en voyant ce documentaire : « Ce qui est dit dans ce film-là, ce sont des hypothèses soulevées depuis plus de dix ans et depuis, il y a plus d’une vingtaine d’études épidémiologiques avec beaucoup de patients dans plusieurs pays qui ont complètement éliminé ces hypothèses.

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Vers un meilleur diagnostic de l’autisme

Un article publié dans le Journal of Proteome Research laisse envisager que, dans un futur proche, un nouveau test salivaire serait utilisé pour détecter plus rapidement l’autisme chez l’enfant.

Des chercheurs de l’Université catholique du Sacré-Coeur à Rome ont effectué des essais cliniques de ce test et ont découvert que les résultats présentaient la présence anormale d’une protéine chez 27 patients souffrant de ce trouble envahissant du développement.

Bien que cette découverte laisse entrevoir un meilleur diagnostic de l’autisme, le Dr Massimo Castagnola précise toutefois que d’autres recherches devront être menées afin de déterminer le lien entre ce test et les premiers symptômes de ce trouble.

Environ une personne sur 150 souffre d’autisme, qui se caractérise par une difficulté à établir des relations normales avec les autres et à réagir normalement aux situations de la vie courante.

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Un médicament qui cause l’autisme?

Une étude, publiée dans la revue scientifique Neurology, nous apprend que le valproate, un médicament contre l’épilepsie, augmente le risque d’autisme chez le nouveau-né lorsque la mère en a pris lors de la grossesse.

Malgré ces résultats, jugés préliminaires par les experts, les chercheurs recommandent aux femmes enceintes de ne pas cesser de consommer leur médicament pour autant lors de la gestation.

« Tous s’entendent pour dire qu’une crise d’épilepsie est pire que de prendre le médicament. Alors, si le valproate prévient les convulsions, il faut continuer de le prendre » soutient le Dr Michael Goldstein, auteur principal de l’étude.

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L’autisme, lié à la température?

Le chercheur Michael Waldman et ses collègues de l’Université Cornell se sont penchés sur les effets de la météorologie sur le développement de l’autisme chez les enfants.

En analysant le taux d’autisme chez les bambins de la Californie, de l’Oregon et de l’État de Washington entre 1978 et 1999, ils en concluent que ceux qui habitent dans les états les plus au nord des États-Unis sont plus touchés par cette maladie.

Selon eux, la prévalence d’autisme augmente dès que le taux de précipitation est en hausse.

Ces résultats ne font toutefois pas l’unanimité au sein de la communauté scientifique, comme en témoigne le Dr Michael Fitzpatrick, un spécialiste en la matière, qui affirme que l’on ignore encore ce qui cause cette maladie.

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Étude contradictoire concernant les vaccins et l’autisme

Une équipe de scientifiques, de l’Université Columbia à New York et des Centres fédéraux américains de contrôle et de prévention des maladies (CDC), vient contredire la recherche du Dr Andrew Wakefield, du Royal Free Hospital en Grande-Bretagne, qui voulait que les vaccins contre la rougeole, la rubéole et les oreillons puissent augmenter le risque d’autisme chez les enfants.

Selon les auteurs, les résultats démontrent qu’il n’y a pas de lien entre l’autisme et les vaccins.

Cette découverte risque de débouter un groupe de parents d’enfants autistes qui souhaite faire entendre sa cause à une cour fédérale aux États-Unis.

Le refus de nombreux parents de faire vacciner leurs enfants contre les infections infantiles a causé une augmentation des cas de rougeole dans plusieurs pays occidentaux.

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Le dépistage de l’autisme dès 9 mois

Des chercheurs de l’Université McMaster, en Ontario, ont mis au point un test de dépistage précoce de l’autisme, grâce auquel une simple analyse du regard d’un bébé âgé de 9 mois seulement suffit à détecter ce trouble envahissant du développement.

Pour ce faire, la Dre Mel Rutherford a utilisé un oculomètre, un appareil qui mesure les mouvements de l’oeil, auprès de 15 nouveau-nés qui présentaient un risque élevé d’autisme et 50 autres poupons.

À l’heure actuelle, les méthodes de dépistage permettent un diagnostic de l’autisme d’un sujet âgé de 2 ans.

Au Canada, environ 69 000 personnes sont aux prises avec l’autisme ou un autre trouble du développement.

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Vaste étude sur les causes de l’autisme

Pendant les trois prochaines années, le Dr Eric Fombonne de l’Institut de recherche du Centre universitaire de santé McGill (CUSM) à l’Hôpital de Montréal pour enfants va analyser les échantillons d’ADN de 2 000 autistes, ainsi que de leurs parents.

Ces recherches se déroulent dans le cadre du projet Simons Simplex Collection (SSC), dont l’objectif est de créer une base de données regroupant des informations génétiques et comportementales sur des patients aux prises avec ce trouble envahissant du développement.

En ce moment, le Dr Fombonne en est à la phase du recrutement. « Le CUSM s’engage à recruter 200 familles d’ici la fin de 2009. Cela représente un défi important, mais le fait que nous soyons le seul centre de ce type au Canada nous donne l’espoir que nous serons en mesure d’attirer le nombre nécessaire de patients anglophones », a déclaré celui-ci.

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L’autisme et les prématurés

Des chercheurs de l’Université McGill, de l’Hôpital pour enfants de Boston, du Brigham and Women’s Hospital et de l’École de médecine de Harvard démontrent que les grands prématurés risquent plus d’être atteints par l’autisme que les poupons nés à terme.

En effet, 25 % des bébés dont le poids à la naissance est très bas comparativement à la moyenne présenteront à la longue des symptômes de ce trouble envahissant du développement.

La Dre Catherine Limperopoulos, auteure principale de l’étude, affirme : « On sait que les nouveau-nés extrêmement prématurés affichent une prévalence élevée de difficultés d’apprentissage, d’attention et de comportement. »

Celle-ci suggère d’ailleurs que des tests de dépistage précoce de l’autisme soient effectués chez cette population à risque.

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L’attente est longue dans les cas d’autisme

Selon le quotidien Le Devoir, l’attente est si longue dans les cas de troubles autistiques que l’Agence de la santé et des services sociaux de Montréal envisage de confier une nouvelle responsabilité aux psychologues : diagnostiquer cette maladie, un privilège qui est accordé uniquement aux médecins pour le moment.

En Amérique du Nord, seul le Québec refuse que l’autisme soit diagnostiqué par les psychologues.

Seulement à Montréal, de 450 à 600 enfants attendent pendant un ou deux ans afin de recevoir un tel diagnostic en centre hospitalier. Ensuite, ils doivent patienter de 18 à 24 mois avant de recevoir des traitements appropriés.

Selon la psychologue Nathalie Garcin, ce retard est déplorable puisqu’avec un enfant autiste, les résultats sont moins bons dès que ce dernier dépasse l’âge de six ans.

Un comité de travail de l’Agence de Montréal se penchera sur le sujet et déposera à l’automne prochain ses recommandations.

 

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Les chromosomes pour expliquer l’autisme

Une recherche effectuée par le Dr Mark Daly, de l’Université Harvard aux États-Unis, démontre qu’une anomalie chromosomique pourrait expliquer 1 % des cas d’autisme. Bien que cela ne représente qu’un faible pourcentage, cette découverte laisse présager que l’on pourrait effectuer un dépistage précoce de ce trouble envahissant du développement chez l’enfant.

Selon l’étude, c’est le chromosome 16 qui serait responsable de l’autisme, lorsqu’il est détruit ou endommagé. Sur les 19 000 sujets dont le cerveau a été analysé dans le cadre de cette recherche, 1 400, soit 1 % des participants, possédaient un chromosome 16 défectueux.

Le Dr Daly tient toutefois à préciser qu’une anomalie au chromosome 16 n’entraîne pas automatiquement un risque d’autisme. Il ajoute : « Nous sommes encore très loin de comprendre comment l’absence ou la duplication de composants sur des chromosomes accroît le risque d’autisme, mais cette découverte est un premier pas essentiel. »

Tous les détails sont publiés dans le New England Journal of Medicine.