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L’autisme serait héréditaire

Une étude menée auprès de 3000 cas de TSA (trouble du spectre autistique) et d’autres personnes sans TSA a permis de conclure qu’environ 52,4 % du risque d’autisme est dû à des variations héréditaires à la fois communes et rares.

Des variantes génétiques associées à l’autisme sont visibles tant chez les personnes malades que dans la population générale, écrit Santé Log.

Joseph D. Buxbaum, directeur du Seaver Autism Center et professeur de psychiatrie à l’École de médecine du Mont Sinaï, où une récente étude s’est déroulée, explique : « À ces facteurs génétiques finalement fréquents (52,4 %) peuvent venir s’ajouter d’autres facteurs génétiques rares qui vont déclencher le développement du trouble chez un membre de la famille en particulier ».

Les mutations spontanées, telles que celles de novo qui peuvent se produire dans le sperme d’un père âgé, par exemple, et ne représentent que 2,6 % du risque, seraient donc aussi un facteur important pour comprendre comment se forme de façon moléculaire l’autisme, explique en détail le site de santé.

Publiée dans la revue Nature Genetics, la récente analyse portait sur les variations de séquences d’ADN et la manière dont d’autres facteurs, tels que ceux environnementaux, pouvaient affecter le développement de l’autisme.

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La noyade, cause première de décès des enfants autistes

Des chercheurs de l’Université des Sciences aux États-Unis, dirigés par Varleisha Gibbs, sont arrivés à la conclusion que la cause de décès la plus fréquente des enfants autistes est la noyade.

L’une des causes reliées à cette conclusion est la propension des enfants autistes à se retirer des aires surpeuplées vers des endroits parfois dangereux. En effet, lorsqu’ils se sentent hyperstimulés, ils souhaitent s’échapper rapidement de la situation.

« Parmi la multitude de préoccupations des familles qui ont des enfants autistes, il faut leur apprendre les règles de sécurité à respecter près de l’eau le plus tôt possible », explique Dr Gibbs, puisque ces enfants sont plus à risque de se noyer. « Ils recherchent l’isolation en se retirant en territoire inconnu. »

Selon la National Autism Association, les noyades accidentelles sont responsables de 90 % des décès d’enfants autistes de 14 ans et moins.

Les spécialistes recommandent fortement aux parents d’enseigner à ces enfants à reconnaître les symboles d’interdiction et les inscriptions telles que « Ne pas entrer », en plus de leur apprendre à nager très tôt.

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La noyade, cause première de décès des enfants autistes

Des chercheurs de l’Université des Sciences aux États-Unis, dirigés par Varleisha Gibbs, sont arrivés à la conclusion que la cause de décès la plus fréquente des enfants autistes est la noyade.

L’une des causes reliées à cette conclusion est la propension des enfants autistes à se retirer des aires surpeuplées vers des endroits parfois dangereux. En effet, lorsqu’ils se sentent hyperstimulés, ils souhaitent s’échapper rapidement de la situation.

« Parmi la multitude de préoccupations des familles qui ont des enfants autistes, il faut leur apprendre les règles de sécurité à respecter près de l’eau le plus tôt possible », explique Dr Gibbs, puisque ces enfants sont plus à risque de se noyer. « Ils recherchent l’isolation en se retirant en territoire inconnu. »

Selon la National Autism Association, les noyades accidentelles sont responsables de 90 % des décès d’enfants autistes de 14 ans et moins.

Les spécialistes recommandent fortement aux parents d’enseigner à ces enfants à reconnaître les symboles d’interdiction et les inscriptions telles que « Ne pas entrer », en plus de leur apprendre à nager très tôt.

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Mutation d’un gène qui expliquerait divers troubles du cerveau chez les enfants

On estime que jusqu’à 4 % de la population mondiale est atteinte de déficience intellectuelle, et 2 % de tous les Australiens. L’une des façons dont survient le trouble mental est via la mutation génétique, causant des problèmes de développement du cerveau du fœtus.

Dans la présente recherche, publiée dans la revue spécialisée Human Molecular Genetics, les scientifiques prouvent que le gène TUBB5 est essentiel pour un fonctionnement sain du cerveau. Lorsqu’il y a mutation de celui-ci, responsable du réseautage de nouveaux neurones, le cerveau est endommagé, et les messages envoyés et reçus se détériorent.

Selon la responsable de l’étude, Dre Julian Heng, de l’Australian Regenerative Medicine Institute (ARMI) à l’Université Monash, le TUBB5 pourrait être responsable de nombreux troubles intellectuels et moteurs.

L’origine de cette découverte remonte à 2012, rapporte Medical News Today. Les chercheurs ont associé le gène défectueux à 3 cas majeurs d’enfants atteints d’une rare maladie du cerveau, la microcéphalie.

Selon Heng, en effectuant d’autres recherches, les scientifiques seraient en mesure de « réparer ces mutations ». Celles-ci pourraient même être l’une des causes de l’autisme.

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L’autisme coûte des milliards annuellement au Royaume-Uni et aux États-Unis

Au Royaume-Uni, plus d’un enfant sur 100 est diagnostiqué de l’autisme. Quant aux États-Unis, c’est pire encore; la prévalence est d’une naissance sur 68.

Les experts en trouble du spectre autistique (TSA) croient qu’il s’agit de montants plus importants que pour les maladies cardiaques, les accidents vasculaires cérébraux (AVC) et le cancer combinés.

Les coûts engendrés par l’autisme dans ce sondage tiennent compte du traitement de l’autisme, des gains perdus (une fois adulte) et du soutien apporté.

Aux États-Unis, on affirme que l’autisme est la maladie qui présente la croissance la plus importante. Le quartier général de l’Autism Society à Bethesda, au Maryland, affirme que d’ici les 10 prochaines années, les États-Unis auront dépensé entre 200 et 400 milliards.

« Nous devons utiliser nos ressources plus tôt, identifier la maladie plus tôt, et essayer de fournir des thérapies et du soutien pour faciliter la gestion de la situation », prévient le professeur Martin Knapp.

Les informations ont été présentées sur BBC News, et le détail de la recherche a été publié dans la revue Journal of the American Medical Association Pediatrics.

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Stress et grossesse, un cocktail dangereux pour l’enfant à naître

D’autre part, l’étude menée par des chercheurs de l’Université McGill au Québec, Canada, démontre que plus les futures mères sont stressées, plus les symptômes du TSA chez l’enfant sont importants.

Les scientifiques ont basé leur recherche à partir de familles ayant souffert de la crise du verglas de janvier 1998, catastrophe naturelle qui a privé certains foyers d’électricité jusqu’à 40 jours durant.

Le Projet Verglas a suivi 150 familles québécoises issues de milieux favorables et même supérieurs. Les femmes étaient toutes enceintes au moment de la tempête hivernale. Les enfants ont été examinés aux alentours de 6 ans.

Les chercheurs ont réalisé que sans pour autant recevoir le diagnostic d’autisme, les enfants nés à la suite de cet immense stress vivaient souvent les symptômes associés : difficultés sociales, notamment se faire des amis, maladresse et difficulté d’élocution.

Comme l’explique Suzanne King, auteure responsable de ce projet d’étude, cela constitue une évidence selon laquelle le stress influe directement sur le fœtus et sur la vie future de l’enfant. Pendant sa période intra-utérine, l’enfant est vulnérable à l’état de la mère.

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Antidépresseurs et grossesse, le débat se poursuit

Il faut cependant mentionner, rapporte Science World Report, que le risque encouru est minime. Par contre, d’autres recherches appuient ces faits. Précédemment, il a été prouvé que les inhibiteurs de recapture de la sérotonine (ISRS) combinés aux facteurs génétiques associés à la dépression peuvent augmenter le risque de troubles du spectre autistique (TSA).

Pour cette recherche-ci,  le registre de 750 000 naissances entre 1997 et 2006 au Danemark a été analysé. Ils ont découvert que pour les femmes ayant pris des antidépresseurs de type ISRS pendant leur grossesse, 1,5 % des enfants recevaient le diagnostic d’autisme. Chez les femmes sans antidépresseur, ce taux diminuait à 0,7 %.

Cependant, ce pourcentage ne représente qu’une fraction du total de cas de TSA. « Nous avons découvert que les risques de TSA doublaient avec l’exposition intra-utérine aux ISRS », rapporte l’auteure de la recherche, Nicole Gidaya.

« En complétant notre recherche pour tenter de comprendre les causes de l’autisme, nous continuons à réaliser qu’il y a de nombreux facteurs génétiques ou non qui y contribuent », avance le Dr Craig Newchaffer, directeur de A.J. Drexel Autism Institute.

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L’autisme et l’épilepsie, deux maladies interreliées

Selon un éditorial publié par le Dr Megdad Zaatreh, neurologue certifié et directeur du Comprehensive Epilepsy Center, les crises épileptiques sont des courts-circuits atteignant les fonctions neurologiques du cerveau responsables des schémas de socialisation.

Il se trouve que ce sont les mêmes fonctions qui sont altérées dans les cas de trouble du spectre autistique (TSA), indique Science World Report. Cela comprend la diminution marquée du contact visuel et les cycles comportementaux répétitifs.

Jusqu’à présent, les conséquences des crises épileptiques sur la gestion du comportement et de la socialisation sont trop peu diagnostiquées.

La recherche démontre que plus les crises d’épilepsie sont fréquentes, plus l’impact social est grand.

« Le taux le plus élevé d’incident épileptique se produit pendant la première année de vie, alors que beaucoup de nouveaux parents interprètent mal les symptômes physiques », a noté Zaatreh.

« Chaque année, 150 000 enfant et adolescents aux États-Unis souffriront d’une crise, et 30 000 recevront le diagnostic d’épilepsie après plusieurs crises. »

Si vous avez le moindre doute, Dr Zaatreh recommande fortement de consulter votre pédiatre.

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Quelques gadgets essentiels pour votre enfant autiste

Le Buddy Tag : un petit bracelet à velcro que votre enfant porte et qui vous permet de retracer ses allées et venues à l’aide d’une application Bluetooth reliée à votre téléphone. Évitez ainsi de paniquer dès que votre enfant n’est plus dans votre champ de vision.

Junior Beads : des colliers et bracelets fabriqués dans des matériaux non toxiques et qui satisfont les besoins tactiles des enfants qui mettent tout dans leur bouche.

WatchMinder : Il s’agit d’une montre imaginée et développée par un psychologue pour enfant. Celle-ci aide les jeunes autistes et enfants souffrant du TDAH à leur rappeler leurs tâches et heures de médication, à l’aide notamment d’une douce vibration.

Brain Parade : une application spécifiquement développée pour les enfants avec le TSA (trouble du spectre autistique). Elle permet d’améliorer la communication, ainsi que leurs habiletés motrices et cognitives.

Le Sensory Pea Pod et la couverture SensaCalm : Ils permettent à l’enfant autiste d’être réconforté. Il s’assied dans le Pea Pod ou s’enroule dans la couverture, tous deux offrant un cocon agréable, dû aux pressions effectuées aux divers endroits du corps.

D’autres produits fantastiques se retrouvent sur le site spécialisé Autism Products.

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Lien entre les troubles intestinaux et l’autisme confirmé

Les parents de jeunes souffrant du trouble du spectre autistique (TSA) savent que trop souvent, leur enfant est aux prises avec des douleurs intestinales. Celles-ci peuvent malheureusement se transformer en trouble gastro-intestinal général avec le temps.

Le directeur du Pediatric Feeding Disorders Program au Centre autistique Marcus, Dr William Sharp, affirme que « les résultats corroborent les rapports historiques des études de cas suggérant un risque accru de trouble gastro-intestinal chez l’autiste ».

« Cette analyse renforce la nécessité d’approfondir l’examen clinique et la recherche dans ce domaine pour améliorer les normes de soins », ajoute Dr Sharp.

La problématique chez l’enfant autiste, c’est qu’il n’arrive pas souvent à communiquer sa douleur ou ses symptômes. D’ailleurs, dans les cas de troubles intestinaux, il se peut que le seul moyen pour lui soit de s’automutiler, ou de devenir agressif ou irritable.

Comme l’indique Barbara McElhanon, gastroentérologue, « ce qu’il faut retenir de cette recherche, c’est que l’enfant autiste a besoin d’une attention spéciale de la part du médecin traitant pour déterminer s’il souffre de ce trouble ».