Les spécialistes de l’Institut Mind, de l’Université Davis de Californie, ont réussi à mettre le doigt sur des anticorps qui empêchent le cerveau des fœtus de se développer normalement alors qu’ils en ciblent les protéines.
Présentée sur le site de Santelog, cette trouvaille fort prometteuse devrait non seulement permettre un diagnostic précoce de la maladie, mais aussi aider à la mise sur pied d’un éventuel traitement.
Présents dans le sang maternel, ces anticorps seraient responsables de la forme d’autisme de type MAR (Maternal Autoantibody-Related). Les femmes ayant ces anticorps auraient 21 fois plus de risques de donner naissance à un enfant souffrant de cette forme de la maladie.
La transmission se produit alors que les anticorps traversent le placenta pendant la grossesse. Pendant les six premiers mois avant la naissance, ce sont les anticorps de la mère qui règnent dans le sang du bébé. Après ces six mois, le système immunitaire du bébé prend le relais. Les anticorps se mettent alors à attaquer les cellules du cerveau, dont certaines agissent comme antigènes.
Le combat antigènes et anticorps se retourne alors contre l’organisme comme une maladie auto-immune.
La prochaine étape est de concevoir un test de dépistage de l’autisme MAR, et peut-être même un test permettant aux mères ayant déjà un enfant autiste de pouvoir prédire leurs risques d’avoir un second enfant atteint.
spécialistes de l’Institut Mind, de l’Université Davis de Californie, ont réussi à mettre le doigt sur des anticorps qui empêchent le cerveau des fœtus de se développer normalement alors qu’ils en ciblent les protéines.
Présentée sur le site de Santelog, cette trouvaille fort prometteuse devrait non seulement permettre un diagnostic précoce de la maladie, mais aussi aider à la mise sur pied d’un éventuel traitement.
Présents dans le sang maternel, ces anticorps seraient responsables de la forme d’autisme de type MAR (Maternal Autoantibody-Related). Les femmes ayant ces anticorps auraient 21 fois plus de risques de donner naissance à un enfant souffrant de cette forme de la maladie.
La transmission se produit alors que les anticorps traversent le placenta pendant la grossesse. Pendant les six premiers mois avant la naissance, ce sont les anticorps de la mère qui règnent dans le sang du bébé. Après ces six mois, le système immunitaire du bébé prend le relais. Les anticorps se mettent alors à attaquer les cellules du cerveau, dont certaines agissent comme antigènes.
Le combat antigènes et anticorps se retourne alors contre l’organisme comme une maladie auto-immune.
La prochaine étape est de concevoir un test de dépistage de l’autisme MAR, et peut-être même un test permettant aux mères ayant déjà un enfant autiste de pouvoir prédire leurs risques d’avoir un second enfant atteint.
Crédit photo : FreeDigitalPhotos.net