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Les antidépresseurs et l’autisme

Alors que le fardeau de la prise de traitements médicamenteux contre les troubles d’humeur continue d’augmenter, des chercheurs se sont penchés sur l’effet de ces médicaments sur l’état de santé des enfants à naître, plus particulièrement les troubles cognitifs et les risques d’autisme.

C’est dans la revue scientifique New England Journal of Medecine que les résultats d’une récente étude sur le sujet ont été publiés.

Les médicaments spécifiquement visés dans cette recherche étaient ceux de recapture de sérotonine comme Zoloft, Prozac et Paxil, pour ne nommer que ceux-là.

Les chercheurs danois stipulent que « rien ne prouve que les antidépresseurs pris pendant la grossesse augmentent le risque d’autisme chez le futur enfant ».

Malgré que les risques de donner naissance à en enfant mort-né est complètement exclu, le risque d’avoir un enfant souffrant d’autisme augmente réellement quand les traitements sont pris avant de devenir enceinte. On parle ici de 46 % d’augmentation de risque quand la future mère a consommé des antidépresseurs quelques mois avant la grossesse.

Peu importe ces résultats, dès l’annonce d’une grossesse, il est important de consulter un médecin et de l’aviser de vos récentes et actuelles habitudes afin d’offrir à votre futur bébé les meilleures chances de naître en santé.

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Un traitement à base de vers parasites pour l’autisme?

Les chercheurs n’en sont qu’aux premiers stades de leur recherche, mais ils utilisent des œufs de vers parasites pour déclencher des signaux anti-inflammatoires dans l’intestin pour aider à élever la température du corps. Ceci à des fins d’imitation d’infection et pour supprimer, ou du moins diminuer, des symptômes répétitifs de la maladie.

Selon certains spécialistes, les recherches « méritent de se poursuivre ». Science World Report rapporte que des tests similaires ont déjà prouvé leur efficacité sur des maladies auto-immunes telles que la maladie de Crohn.

L’une des recherches menées par le Dr Eric Hollander, sur une période de 3 mois, avait d’ailleurs donné de bons résultats. Des patients buvaient une solution salée à laquelle des œufs de vers parasites étaient ajoutés, et d’autres recevaient un placebo. En milieu d’expérience, les patients recevaient la solution contraire.

Dans tous les cas, les sujets avaient démontré une forte diminution de leurs symptômes répétitifs pendant la période où ils avaient reçu la solution contenant des vers parasites.

Jusqu’à présent, dans les cas d’autisme, aucune amélioration des comportements sociaux et de la communication n’a été relevée. D’autres études seront nécessaires, et la FDA n’a pas approuvé le traitement.

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Susan Boyle atteinte d’une forme d’autisme

La chanteuse de 52 ans, Susan Boyle, est heureuse de savoir enfin quelle est la cause réelle de son malaise. Elle a confié au journal Observer qu’elle a vu un spécialiste il y a un an, et qu’on lui a donné un diagnostic du syndrome d’Asperger et un QI supérieur à la moyenne.

Les difficultés d’apprentissage, lorsqu’elle était enfant, ainsi que l’intimidation des autres enfants dont elle a été victime s’expliquent aujourd’hui. On lui avait dit que sa condition était due à un manque d’oxygène à la naissance.

« Maintenant, je comprends mieux pourquoi je suis ainsi, et je me sens libérée et plus en paix avec moi-même », a mentionné Boyle.

La chanteuse a été découverte en 2009 lorsqu’elle a chanté I Dreamed a Dream à Britain’s Got Talent. Elle a toujours eu de la difficulté à gérer la célébrité qui s’est ensuivie. Son succès lui a permis de vendre 14 millions d’exemplaires de son premier album.

« Le syndrome d’Asperger ne me définit pas en tant que personne. C’est une condition avec laquelle je dois vivre et que je dois surmonter », a confié Susan Boyle, selon People. « Les gens comprendront mieux qui je suis et pourquoi j’agis comme je le fais. »

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L’ocytocine pour aider les enfants autistes

Des études effectuées précédemment ont déjà prouvé que l’ocytocine, libérée lorsqu’on tombe amoureux, agit aussi en tant que neurotransmetteur dans le cerveau pour effectuer tout autre lien affectif. À cet effet, elle pourrait aider à lutter contre diverses maladies.

Plus récemment, une recherche menée par IIanit Gordon au Yale Child Study Center a déterminé les bienfaits immédiats d’un vaporisateur nasal contenant de l’ocytocine. Administrée à des enfants atteints d’autisme, l’ocytocine avait un impact immédiat sur leur interaction sociale.

Afin de valider leur théorie, 17 enfants autistes âgés de 8 à 16 ans étaient sélectionnés de façon aléatoire et recevaient soit une vaporisation d’un placébo, soit celle de l’ocytocine. Ils étaient ensuite évalués pendant différentes interventions sociales.

« Nous avons conclu que la région du cerveau associée avec la récompense et la reconnaissance émotive répondait mieux durant les tâches sociales lorsque l’enfant avait reçu de l’ocytocine plutôt que le placébo », a déclaré Gordon dans un communiqué de presse.

Science World Report informe que les données complètes de l’étude se retrouvent dans la revue Proceedings of the National Academy of Sciences. Les effets du vaporisateur sont temporaires, et la découverte nécessite d’autres recherches.

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L’autisme pourrait être décelé par le mouvement oculaire

Des scientifiques ont découvert, selon Science World Report, que le contact visuel dès la petite enfance peut aider à détecter l’autisme beaucoup plus tôt que prévu.

L’un des chercheurs de l’étude, Thomas R. Insel, commente : « L’autisme n’est décelé, habituellement, que vers l’âge de 2 ans, lorsqu’on perçoit un retard dans le développement social de l’enfant. Des difficultés du langage, notamment, deviennent apparentes ».

Insel ajoute que leur recherche démontre que les signes sont clairs, même à un très jeune âge. Les bébés qui ont participé à cette étude ont subi le même test de maintien du contact visuel 10 fois, et ce, entre l’âge de 2 à 24 mois.

Les scientifiques ont utilisé de l’équipement spécialisé, entre autres pour mesure l’angle du mouvement oculaire lorsque les bébés suivaient des gens du regard. Ils mesuraient également la durée entre laquelle l’enfant fixait son intervenant, et celui où il s’en détachait.

Les résultats sont très probants. Ceux qui ont développé de l’autisme sont les enfants dont la durée du contact visuel était moitié moins longue que celle de leurs pairs. Une découverte qui rend les chercheurs très optimistes quant à la prise en charge de l’enfant, afin de lui permettre une meilleure qualité de vie.

Le détail de l’étude a été déployé dans la revue Nature.

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Potins

Daryl Hannah souffre d’autisme

L’actrice Daryl Hannah a révélé au magazine People qu’elle souffre d’une forme d’autisme engendrant un trouble de la timidité maladive, et ce, depuis son enfance.

La vedette de Kill Bill affirme que sa maladie se caractérise par des problèmes d’interactions sociales et de communication qu’elle a dû combattre toute sa vie.

Daryl Hannah, 52 ans, explique : « Je n’ai jamais aimé être le centre de l’attention. Cela m’a toujours fait paniquer ».

L’actrice était terrifiée à l’idée de révéler son état aux producteurs de films et s’est toujours refusée à promouvoir ses films pour cette raison. Elle ajoute : « J’ai perdu tellement de temps à avoir peur et à être inquiète. La vie est trop courte pour perdre du temps pour ces petites choses ».

Au fil du temps, Hannah a appris à contrôler certains aspects de sa maladie. « J’ai appris maintenant. J’ai compris quelques trucs qui me permettent de mieux vivre ma vie maintenant qu’il y a 20 ans. »

Daryl Hannah tourne en ce moment en Californie le film Skin Traffik aux côtés de Mickey Rourke. Le drame devrait sortir sur les écrans l’an prochain.

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Des signes précoces de l’autisme de 3 à 18 mois

Comme l’indique Parenting.com, on entend souvent parler de l’autisme. De nombreuses recherches tentent d’améliorer les conditions des enfants qui en souffrent, mais elles cherchent également des façons de déceler cette maladie le plus tôt possible.

La recherche du Children’s Hospital de Boston a été menée auprès d’enfants « à risque », c’est-à-dire qui font partie d’une famille où un autre enfant est autiste. Bien qu’il faille attendre que l’enfant ait 2 ans pour obtenir le diagnostic, voici quelques retards qui peuvent préparer les parents à cette éventualité.

Entre 2 et 3 mois, votre bébé fait très peu de contact visuel avec vous;

À 3 mois, il ne sourit pas;
À 6 mois, il ne rit pas;

Vers 8 mois, il ne suit pas votre regard lorsque vous ne le regardez plus;

À 9 mois, il n’a pas encore commencé à babiller;

À 1 an, il ne se retourne pas lorsque vous l’appelez par son nom, et il n’a pas commencé à envoyer la main pour dire au revoir;

Entre 12 et 14 mois, il n’a pas dit un seul mot;

À 14 mois, il ne pointe pas les objets pour démontrer qu’il s’y intéresse;

À 18 mois, il ne joue pas à « faire semblant ».

Si ces signes s’accumulent et que le retard de développement crée des incertitudes, faites-en part à votre pédiatre.

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Possible lien entre l’anorexie et l’autisme

Une étude américaine parue dans le BioMed Central Journal Molecular Autism suggère que les jeunes femmes souffrant de troubles alimentaires présentent un profil proche de celui d’enfants souffrant d’autisme.

Plus de 1660 jeunes filles saines et 66 autres qui étaient atteintes d’anorexie ont eu à répondre à un questionnaire habituellement destiné aux jeunes autistes. C’est en comparant ces résultats que les chercheurs ont pu en venir à cette conclusion.

Les traits communs sont, entre autres, un intérêt particulier pour l’ordre, peu d’empathie, une tendance à être autocentré et une fascination pour les détails.

Cependant, l’anorexie est un trouble diagnostiqué plus souvent chez la femme, tandis que l’autisme l’est surtout chez l’homme.

Face à ces données, Bonnie Auyeung, l’une des chercheuses de l’étude, remarque : « Cette nouvelle étude suggère qu’une proportion de femmes atteintes d’autisme auraient pu être mal diagnostiquées, car quand elles arrivent à l’hôpital, elles présentent des signes d’anorexie ».

Il ne s’agit tout de même là qu’une suggestion, alors que d’autres éléments pourraient être en cause. En effet, une personne atteinte d’anorexie pourrait, à cause de la faim, développer le même genre de trait de caractère mentionné plus haut.

« Néanmoins, l’étude permet de mieux comprendre les personnes souffrant d’anorexie et la façon dont elles peuvent être traitées », ajoutent les chercheurs.

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Pas de lien entre le mercure et l’autisme

Une étude réalisée par le Centre médical de l’Université de Rochester (URMC) et publiée dans l’Epidemiology Journal élimine les faibles expositions au mercure comme cause potentielle à l’autisme.

La recherche, s’étendant sur une période de 30 ans sur des résidentes des îles Seychelles, démontre qu’il n’y a pas d’association possible. De futures mamans ont consommé 12 repas de poisson par semaine durant leur grossesse pour les besoins de cette étude.

Depuis de nombreuses années, le débat entre les futures mamans et les chercheurs sur la consommation de poisson font rage. Les poissons peuvent fournir des nutriments, vitamines, protéines et oméga-3 au bébé. Cependant, plusieurs croient que ces mêmes poissons peuvent engendrer des problèmes neurologiques sérieux au bébé. C’est d’ailleurs pourquoi plusieurs organismes recommandent une consommation limitée.

Le mercure, un puissant neurotoxique, est plus ou moins présent dans la nature. On en retrouve parfois dans la chair des poissons. Cette nouvelle étude démontre cependant que la faible consommation de mercure par les femmes enceintes durant leur grossesse ne serait donc pas l’une des causes de l’autisme.

Malgré ces résultats encourageants, les chercheurs croient que la modération dans la consommation des poissons reste sage malgré tout, rapporte Science Daily.

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Autisme : de la mère à l’enfant

Les spécialistes de l’Institut Mind, de l’Université Davis de Californie, ont réussi à mettre le doigt sur des anticorps qui empêchent le cerveau des fœtus de se développer normalement alors qu’ils en ciblent les protéines.

Présentée sur le site de Santelog, cette trouvaille fort prometteuse devrait non seulement permettre un diagnostic précoce de la maladie, mais aussi aider à la mise sur pied d’un éventuel traitement.

Présents dans le sang maternel, ces anticorps seraient responsables de la forme d’autisme de type MAR (Maternal Autoantibody-Related). Les femmes ayant ces anticorps auraient 21 fois plus de risques de donner naissance à un enfant souffrant de cette forme de la maladie.

La transmission se produit alors que les anticorps traversent le placenta pendant la grossesse. Pendant les six premiers mois avant la naissance, ce sont les anticorps de la mère qui règnent dans le sang du bébé. Après ces six mois, le système immunitaire du bébé prend le relais. Les anticorps se mettent alors à attaquer les cellules du cerveau, dont certaines agissent comme antigènes.

Le combat antigènes et anticorps se retourne alors contre l’organisme comme une maladie auto-immune.

La prochaine étape est de concevoir un test de dépistage de l’autisme MAR, et peut-être même un test permettant aux mères ayant déjà un enfant autiste de pouvoir prédire leurs risques d’avoir un second enfant atteint.

spécialistes de l’Institut Mind, de l’Université Davis de Californie, ont réussi à mettre le doigt sur des anticorps qui empêchent le cerveau des fœtus de se développer normalement alors qu’ils en ciblent les protéines.

Présentée sur le site de Santelog, cette trouvaille fort prometteuse devrait non seulement permettre un diagnostic précoce de la maladie, mais aussi aider à la mise sur pied d’un éventuel traitement.

Présents dans le sang maternel, ces anticorps seraient responsables de la forme d’autisme de type MAR (Maternal Autoantibody-Related). Les femmes ayant ces anticorps auraient 21 fois plus de risques de donner naissance à un enfant souffrant de cette forme de la maladie.

La transmission se produit alors que les anticorps traversent le placenta pendant la grossesse. Pendant les six premiers mois avant la naissance, ce sont les anticorps de la mère qui règnent dans le sang du bébé. Après ces six mois, le système immunitaire du bébé prend le relais. Les anticorps se mettent alors à attaquer les cellules du cerveau, dont certaines agissent comme antigènes.

Le combat antigènes et anticorps se retourne alors contre l’organisme comme une maladie auto-immune.

La prochaine étape est de concevoir un test de dépistage de l’autisme MAR, et peut-être même un test permettant aux mères ayant déjà un enfant autiste de pouvoir prédire leurs risques d’avoir un second enfant atteint.

Crédit photo : FreeDigitalPhotos.net