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Des anticorps chez la mère responsables de l’autisme chez l’enfant

La nouvelle recherche, menée par la Dre Judy Van de Water et son équipe, fait suite à une première étude relative aux anticorps produits par la mère. Cette fois, ils sont allés plus loin et ont testé la réaction des anticorps découverts sur les 7 antigènes identifiés, présents dans le cerveau des fœtus.

Les résultats, publiés dans le journal Translational Psychiatry, dévoilent que 23 % des femmes ayant eu des enfants autistes ont ces anticorps dans leur sang, contrairement à seulement 1 % des femmes ayant conçu des enfants sans ce syndrome.

Cette découverte, selon Dre Van de Water, donnera lieu à un test sanguin de dépistage des risques associés à la naissance d’un enfant autiste. D’ailleurs, la compagnie Pediatric Bioscience, située à San Diego, est déjà sur le cas et s’affaire à mettre en marché ledit test. Ce dernier pourrait être offert d’ici aussi peu qu’un an et demi.

Van de Water a donné une entrevue à MedPageToday, lors de laquelle elle a aussi affirmé que les recherches iraient plus loin. Non seulement le test sanguin sera un allié précieux, mais en poussant plus loin l’étude, il serait possible de développer une intervention pour contrecarrer les anticorps et éviter de nombreux cas d’autisme.

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La vitamine B9 contre l’autisme

Les résultats d’une étude internationale basée en Norvège ont été publiés dans le Journal of the American Medical Association (JAMA) concernant les bienfaits du folate (vitamine B9) dans le combat contre l’autisme.

Ce sont plus de 85 000 enfants dont la mère a pris ou non des suppléments qui ont été observés. Une baisse de 40 % des risques de syndrome autistique a été observée chez les bébés dont la mère avait consommé le supplément d’acide folique dès le début de la grossesse jusqu’à sa fin.

Il a aussi été estimé que les mêmes enfants, vers l’âge de 3 ans, avaient 2 fois moins de risque de développer un important retard du langage.

Ayant participé à la recherche à partir de l’Université Columbia à New York, le professeur et docteur en épidémiologie Ezra Susser a commenté ces résultats : « Ils confortent des travaux antérieurs sur l’importance du folate dans le développement du cerveau et accroissent la possibilité d’un important moyen de prévention peu coûteux pour réduire le fardeau de l’autisme ».

Il est cependant important de préciser qu’un lien entre le syndrome d’Asperger, une forme d’autisme, et le folate n’a pas été trouvé.

En plus des comprimés, bon nombre d’aliments possèdent naturellement de la vitamine B9, soit les légumes à feuilles, les œufs, les haricots, les lentilles et les pois.

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Encore une étape de franchie dans la compréhension de l’autisme

L’autisme est encore un mystère pour bien des spécialistes et médecins, mais la génétique permet de comprendre de plus en plus le phénomène.

Santé Log rapporte d’ailleurs que des chercheurs de l’Université d’Oxford viennent de découvrir une empreinte génétique qui permet de déchiffrer les messages que le cerveau reçoit chez les personnes qui souffrent d’autisme.

En bref, on cherche à découvrir au final les anormalités présentées par l’ADN des patients autistes, et à expliquer pourquoi celles-ci provoquent les réactions observables chez les patients.

On remarque de plus que d’autres variantes de l’ADN permettent ce genre de troubles, ce qui fait dire aux chercheurs qu’il existe plusieurs corrélations possibles.

Ces déductions et analyses ont donc toutes contribué à l’élaboration de cette empreinte génétique complexe et élaborée, qui marque une autre étape dans la compréhension de la maladie.

Les détails et notes de cette recherche ont été publiés dans la revue PLoS ONE ce mois-ci.

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Détection de l’autisme par l’analyse du placenta

Imaginez que vous évitiez ces années d’incertitude avec votre enfant, puisque selon la gravité de la maladie, il peut être long de poser le diagnostic du spectre de l’autisme.

En fait, la recherche a été menée auprès de femmes dont l’historique familial suggérait une prédisposition à l’autisme ou qui avaient déjà eu un enfant atteint de la maladie. Le fait de choisir un échantillonnage plus ciblé et de le comparer au placenta de femmes sans historique du genre a permis de découvrir un marqueur génétique important.

Le placenta des femmes prédisposées présentait une surface rugueuse, en plus de cavités éparses, parfois jusqu’à une quinzaine. La formation de ces petits trous était caractéristique d’inclusions du trophoblaste (SIT), lesquelles étaient absentes des autres placentas.

Cette trouvaille est très encourageante, tel que le mentionne la revue Biological Psychiatry de laquelle sont tirés ces résultats. Du moins, ils sont suffisamment concluants, même si d’autres travaux s’avèrent nécessaires, pour considérer la possibilité de traitements préventifs. Ceux-ci pourraient notamment améliorer les symptômes comportementaux, puis optimiser le développement de l’enfant.

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Le diagnostic d’autisme dépend des symptômes chez l’enfant

Une nouvelle étude s’est attardée aux données provenant de 2757 enfants américains ayant reçu un diagnostic de trouble dans le spectre de l’autisme (TSA). Bien qu’il existe officiellement une liste de 600 combinaisons de symptômes reliés au trouble, les chercheurs se sont attardés à 12 comportements principaux qui sont habituellement utilisés pour diagnostiquer l’autisme.

Sans grande surprise, les enfants qui présentaient plus de symptômes recevaient un diagnostic plus tôt. Par exemple, ceux qui avaient l’ensemble des caractéristiques étudiées recevaient en moyenne leur diagnostic à l’âge de 3,8 ans, tandis que ceux qui ne présentaient que 7 des symptômes pouvaient attendre jusqu’à 8,2 ans.

En général, certains symptômes étaient également associés à un diagnostic plus hâtif, particulièrement une communication non verbale pauvre et des comportements répétitifs.

L’auteur de l’étude, Matthew Maenner, a noté que « le fait d’augmenter l’intensité de la détection de l’autisme permettrait d’identifier plus d’enfants plus tôt, mais permettrait aussi de diagnostiquer des enfants plus vieux qui n’auraient peut-être pas été identifiés comme ayant un TSA », selon Science Daily.

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Les enfants autistes n’imitent pas les gestes superflus

Le journal médical Current Biology a publié les résultats d’une étude ayant porté sur 31 enfants qui avaient reçu un diagnostic de trouble dans le spectre de l’autisme (TSA) et 30 enfants au développement typique, qui avaient un niveau verbal similaire.

Des adultes ont montré aux sujets comment reproduire 5 tâches simples, par exemple comment aller chercher un jouet dans un coffre.

Pour chaque tâche, les adultes reproduisaient deux étapes nécessaires (par exemple ouvrir le couvercle du coffre), et deux étapes superflues (par exemple taper le couvercle deux fois). Les chercheurs demandaient ensuite aux enfants de reproduire la tâche eux-mêmes.

Presque tous les enfants ont réussi, mais il y avait une différence intéressante entre les deux groupes : 43 % à 57 % des enfants typiques ont reproduit tous les gestes, même ceux qui étaient inutiles, tandis que seulement 22 % des enfants avec un TSA l’ont fait. Lorsqu’on a les interrogés, tous les enfants savaient pourtant que ces gestes étaient « superflus et idiots, non pas pratiques ».

« Ces données suggèrent que les enfants autistes font les choses de manière efficace, tandis que les autres font les choses de manière sociale, plutôt qu’uniquement considérer le côté pratique. Nous avons constaté que les enfants au développement typique copient tout ce que font les adultes, tandis que les enfants avec un TSA ne copient que les actions nécessaires », ont constaté les auteurs de l’étude, selon Science Daily.

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Les enfants autistes auraient plus de changements génétiques au cerveau

Selon une nouvelle étude, les enfants qui ont reçu un diagnostic de trouble dans le spectre de l’autisme (TSA) présenteraient plus de modifications génétiques dans une région du cerveau que les chercheurs décrivent comme « un point névralgique ».

Ces mutations prennent souvent la forme d’un excès de segments du code génétique dupliqué dans cette région du cerveau, qui pourrait augmenter les chances qu’un enfant développe un TSA.

Les mutations trouvées ne sont pas uniques aux enfants autistes, mais se retrouvent par contre beaucoup plus souvent chez les enfants qui ont ce trouble que chez ceux qui se développent de manière typique.

De plus, les enfants qui avaient le plus de difficulté à accomplir les tâches de la vie quotidienne montraient le plus grand nombre de ces changements génétiques, ce qui a poussé les auteurs à affirmer que l’étude révèle « les effets de ces mutations de manière très claire et graduée », selon EurekAlert!

Les résultats ont été publiés dans la revue scientifique Human Molecular Genetics.

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Autisme : le diagnostic est posé en moyenne à 5 ans et demi

À l’occasion de la Journée mondiale de sensibilisation à l’autisme ce mardi 2 avril, le site Doctissimo publie une enquête, réalisée avec la Fondation FondaMental, faisant l’état des lieux sur le diagnostic et le parcours de soins des patients. En France, les parents apprennent que leur enfant est autiste à 5 ans et demi en moyenne.

En cette Journée de sensibilisation à l’autisme, de nombreux progrès sont encore à réaliser pour diagnostiquer les patients plus précocement. Dans 80 % des cas, c’est l’entourage familial qui suggère la possibilité qu’un enfant soit autiste. Les premiers signes ont été repérés à 2,9 ans en moyenne chez les patients qui ont aujourd’hui plus de 15 ans, et à 2,3 ans chez les moins de 15 ans.

Or, en moyenne, le diagnostic est posé à 5 ans et demi, alors que la Haute Autorité de Santé recommande de confirmer ce verdict à 3 ans.

Cette enquête met en exergue le manque d’écoute des familles. 26 % d’entre elles disent en effet n’avoir obtenu aucune réponse après un premier rendez-vous. « Une tendance plus marquée lorsque la consultation a eu lieu chez les pédiatres et les généralistes, qui sont environ 30 % à ne donner aucune suite », souligne l’étude.

Enfin, les outils diagnostiques préconisés ne semblent pas être suffisamment utilisés. Seules 56 % des personnes concernées ont bénéficié de ces tests spécifiques, et 50 % de l’ensemble des examens complémentaires.

Cette étude s’appuie sur l’analyse de 697 questionnaires. L’enquête a été mise en ligne du 5 décembre 2012 au 15 février 2013.

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Le risque d’autisme n’est pas lié aux vaccins

Des chercheurs ont analysé les données provenant de 256 enfants avec un trouble dans le spectre de l’autisme (TSA), et 752 enfants qui n’avaient pas reçu ce diagnostic.

En particulier, les vaccins reçus par chaque enfant ont été examinés, ainsi que leur exposition à des antigènes (la substance contenue dans les vaccins qui permet au corps de développer une réponse immunitaire) sur le plan cumulatif et dans une même journée.

Cette exposition était la même entre les deux groupes d’enfants. L’exposition à des antigènes était similaire, même lorsque des sous-catégories de TSA ont été considérées.

Les chercheurs affirment que même si le nombre de vaccins que reçoivent les enfants de 2 ans et moins est plus grand qu’à la fin des années 90, le niveau d’antigènes d’aujourd’hui est infime comparé à celui de l’époque.

Les causes de l’autisme sont donc autres, disent les chercheurs, expliquant que « la possibilité que la stimulation immunologique due aux vaccins durant les deux premières années de vie soit reliée au développement d’un TSA n’est pas vraiment supportée par ce que l’on sait sur la neurobiologie de ce trouble », selon ce que rapporte ScienceDaily.

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Les gènes auraient un rôle important à jouer dans l’autisme

Selon une nouvelle étude, une régulation fautive de deux gènes spécifiques, NHE6 et NHE, serait présente chez les enfants avec un trouble dans le spectre de l’autisme (TSA), alors qu’elle est absente des autres.

Les chercheurs ont été surpris de cette découverte, puisqu’au départ, l’étude portait uniquement sur des formes d’autisme très rares et très sévères, mais ils ont réalisé que ce problème de régulation semblait commun à tous les TSA.

« Ces gènes jouent un rôle, pas seulement dans les formes d’autisme rares, mais aussi dans la pathologie générale du trouble. Pour ce qui est du TSA, les gens tendent à se sentir dépassés, parce qu’il y a des centaines de gènes différents qui sont peut-être en cause. Mais l’important reste de trouver des points de convergence, où il existe des points de rencontre entre les différentes formes », a expliqué l’auteur, Dr Eric Morrow, cité par Science Daily.

Les résultats de l’étude ont été publiés dans la revue Molecular Psychiatry.