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Un robot humanoïde peut aider les enfants autistes

Une équipe de chercheurs composée d’experts du TSA et d’ingénieurs mécaniques a élaboré un système de caméras, de senseurs et d’ordinateurs pour animer un robot humanoïde visant à améliorer les habiletés sociales des enfants autistes.

Le robot servait d’intermédiaire pour attirer l’attention des enfants et diriger leur regard vers des personnes ou des objets. L’expérience a été concluante, puisque les enfants ont porté plus d’attention au robot qu’aux gens, et ont suivi ses instructions presque aussi bien que celles formulées par un thérapeute.

Les enfants avec un TSA ont souvent un intérêt particulier pour la technologie en général et pour les robots spécifiquement, ce qui a initié la recherche, en poussant les auteurs à émettre l’hypothèse que cela pourrait être « une porte d’entrée » privilégiée dans leur monde.

Le robot était « adaptatif », c’est-à-dire qu’il modulait ses interventions et ses réponses en fonction de l’enfant, ce qui serait une clé du succès.

Les auteurs de l’étude croient que ce type d’intervention pourrait être un moyen de choix pour aider les enfants avec un TSA à développer « les habiletés sociales et de communication fondamentales dont ils ont besoin pour devenir des adultes fonctionnels », selon Science Daily.

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Des chercheurs découvrent pourquoi certains enfants autistes ont du mal à reconnaître les visages

Une nouvelle étude a utilisé de nouvelles techniques de neuro-imagerie pour analyser une partie du cerveau chez 15 autistes, ainsi que chez 15 sujets « neurotypiques ».

Cette partie de la grosseur d’un bleuet, située derrière l’oreille droite, est appelée « zone fusiforme des visages », parce qu’elle permet de reconnaître les traits faciaux qui distinguent les individus les uns des autres.

Plus les participants TSA de l’étude avaient des déficits sévères sur le plan des comportements, plus les neurones de leur zone fusiforme des visages étaient réglés de manière grossière. En contraste, les neurones des sujets qui n’étaient pas autistes étaient beaucoup plus précis et réglés de manière fine.

« Lorsque le cerveau interprète des visages, il faut que les neurones répondent de manière sélective, afin que chacun d’entre eux puisse reconnaître différents aspects de visages individuels. Les neurones doivent être très précis pour comprendre ce qui n’est pas pareil d’un visage à un autre. »

« Si vos neurones n’arrivent pas à effectuer cette tâche, c’est certain que c’est plus difficile de comprendre qui est en train de vous parler, et quelle est son expression faciale, ce qui limite l’interaction sociale », a noté l’auteur de l’étude, le professeur de neuroscience Maximilian Riesenhuber, cité par Medical News Today.

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Des questions sur l’autisme

Qu’est-ce que l’autisme?

Ce n’est pas une maladie, et c’est pourquoi on parle d’un « trouble dans le spectre de l’autisme ». Il s’agit d’un ensemble de différences neurologiques, avec des degrés d’atteinte très divers. Comme tous les enfants sont différents et uniques, les autistes ne sont pas les mêmes et ne peuvent pas tous être mis dans le même moule.

À quel âge les autistes sont-ils diagnostiqués?

La majorité des enfants reçoivent leur diagnostic avant l’âge de 3 ans, mais ceux qui ont le niveau de fonctionnement le plus élevé sont souvent diagnostiqués plus tard, par exemple lorsqu’ils entrent à l’école.

Comment les autistes communiquent-ils?

Certains enfants ne parlent pas, certains réussissent à communiquer par le langage non verbal. Certains ont de petites particularités de langage, tandis que d’autres ont un niveau de langage supérieur à la moyenne. Comprendre comment un enfant autiste communique est la clé pour apprendre à le connaître.

Qu’est-ce qui intéresse les autistes?

Les enfants autistes ont souvent des intérêts particuliers, qui les passionnent. Ceux-ci peuvent ressembler aux intérêts des enfants typiques, par exemple les dinosaures ou les animaux, tandis que d’autres s’intéressent à des sujets beaucoup plus spécifiques. Le meilleur moyen « d’entrer dans le monde » d’un autiste est à travers son intérêt.

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L’autisme pourrait être causé par un signal permanent de danger dans certaines cellules cérébrales

Le journal médical PLoS ONE a publié les résultats d’une étude très attendue dans le monde de la recherche sur le trouble du spectre de l’autisme (TSA). On y dit que celui-ci serait causé par des signaux de danger chroniques présents dans les mitochondries, des structures cellulaires qui alimentent les cellules cérébrales. Cela produirait une interférence avec le développement et le fonctionnement du cerveau.

En effectuant des tests sur des souris, un chercheur a réussi à bloquer ce signal de danger en utilisant un agent chimique. Les souris « autistes » ont vu leurs symptômes et leurs signes diminuer, à la fois au cerveau et dans leur comportement. Une fois qu’elles ont reçu une injection de suramine, la socialisation et la coordination de celles-ci sont revenues à la normale.

Lorsque les mitochondries sont stressées, elles envoient un signal de danger aux cellules environnantes. Ceci permet à l’ensemble des cellules de se protéger, par exemple contre une infection. Habituellement, lorsque l’infection est passée, le signal de danger cesse.

Ce mécanisme de retour à la normale serait absent chez les enfants avec un TSA, ce qui pourrait mener à des problèmes de communication entre les cellules, selon l’organisme Autism Speaks.

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Le cerveau des enfants autistes continue de se développer à l’âge adulte

Des chercheurs américains ont analysé des numérisations et des tests de résonnance magnétique pour observer les effets du TSA sur le cerveau tout au long de la vie.

« Notre étude innove dans le sens où nous avons utilisé une nouvelle technique pour comparer directement l’activité cérébrale des enfants ainsi que des adultes faisant partie du spectre. Nous avons découvert que les changements cérébraux associés à l’autisme ne se produisent pas seulement durant l’enfance, puis arrêtent. En fait, notre étude suggère que ceux-ci continuent de se développer », a noté l’auteur de la méta-analyse, le Dr Daniel Dickstein, cité par Science Daily.

Par exemple, des problèmes de communication et des habiletés sociales sont souvent des symptômes très présents dans le TSA. L’étude a démontré que durant l’accomplissement de tâches sociales, comme regarder des visages, les enfants autistes présentent moins d’activité cérébrale que les adultes autistes.

Ces différences ont été observées tant au niveau de l’hippocampe droit que du corps calleux supérieur, deux régions du cerveau associées à la mémoire ainsi qu’à d’autres fonctions exécutives.

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Les enfants autistes sont plus à risque d’être suicidaires

Les chercheurs ont analysé les données provenant de 791 enfants avec un TSA, 186 enfants se développant de manière typique, ainsi que 35 enfants qui n’étaient pas autistes, mais faisaient une dépression. Ces enfants et jeunes étudiés étaient âgés de 1 à 16 ans.

Même en tenant compte de facteurs cognitifs et démographiques, les enfants avec un TSA étaient 28 fois plus susceptibles d’être décrits par leurs parents comme ayant des pensées suicidaires ou ayant déjà fait des tentatives de suicide « de parfois à très souvent » que les enfants typiques. Leur risque était toutefois moins élevé que celui des enfants dépressifs.

Les idées suicidaires étaient deux fois plus communes chez les garçons que les filles, mais les tentatives étaient similaires entre les deux sexes.

Un enfant autiste sur 10 dont un des parents était un professionnel avait pensé au suicide, comparativement à 16 % des enfants dont les parents occupaient d’autres métiers.

Il y avait également une forte corrélation ethnique : le taux était de 33 % pour les jeunes Noirs, de 24 % pour les Hispaniques, de 13 % pour les Caucasiens et de 0 % pour les Asiatiques, selon Science Daily.

Les résultats de l’étude ont été publiés dans la revue médicale Research in Autism Spectrum Disorder.

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Les enfants autistes bénéficient de la présence des animaux

Des chercheurs ont observé le comportement d’enfants de 5 à 13 ans avec un trouble dans le spectre de l’autisme (TSA), pour voir comment ils réagissaient face à des adultes ou d’autres enfants, en présence de deux cochons d’Inde et de jouets.

En présence des animaux, les enfants avec un TSA parlaient plus, regardaient les visages et initiaient plus de contacts physiques avec les autres. Ils étaient également plus réceptifs aux demandes sociales de leurs pairs en présence des animaux que lorsqu’ils étaient occupés avec les jouets.

De plus, avec les animaux, ils souriaient plus, riaient plus, fronçaient moins les sourcils, se plaignaient moins et pleuraient moins qu’avec les jouets.

Les auteurs avancent que cet effet social positif apporté par les animaux sur les comportements humains peut être particulièrement important chez les individus qui ont des défis sur les plans social et émotionnel. Les animaux pourraient ainsi être utilisés pour créer des interactions avec des enseignants ou d’autres intervenants.

« Pour les enfants avec un TSA, la classe peut être un environnement stressant et insécurisant, à cause des défis sociaux et de la victimisation. Si un animal peut réduire ce stress ou modifier la perception de la classe et de ses occupants chez l’enfant, ce dernier peut devenir plus à l’aise et plus réceptif aux approches des autres », ont-ils expliqué, selon Science Daily.

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Une échographie pourrait révéler le risque d’autisme à la naissance

Les chercheurs savent déjà que les bébés de petit poids sont particulièrement vulnérables à recevoir plus tard un diagnostic de trouble dans le spectre de l’autisme (TSA).

En analysant les données provenant de 1105 bébés de petit poids qui avaient subi une échographie intracrânienne peu après leur naissance, les chercheurs ont constaté des parallèles intéressants.

En effet, les bébés qui avaient des ventricules plus gonflés, c’est-à-dire des cavités du cerveau qui contiennent du liquide rachidien, couraient 7 fois plus de chance que les autres de développer plus tard un TSA.

« Pendant plusieurs années, il y a eu une controverse à propos de la vaccination ou des facteurs environnementaux et de leur lien potentiel avec l’autisme, et nous nous sommes demandé à quel âge les enfants commençaient à développer le trouble », a expliqué l’auteure de l’étude, Tammy Movsas, selon ce que rapporte Science Daily.

« Mais ce que notre étude montre, c’est que ce risque est probablement déjà présent à la naissance, et pourrait être lié à des anomalies du cerveau. »

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Les enfants autistes auraient plus de métaux lourds dans leur organisme

Des chercheurs ont analysé le taux de métaux lourds présents dans le sang et l’urine chez 55 enfants et jeunes avec un trouble du spectre de l’autisme (TSA), ainsi que chez 44 autres enfants formant un groupe de contrôle, qui correspondaient aux autres du point de vue de l’âge et du sexe.

Les enfants du groupe de TSA avaient un taux significativement plus élevé de plomb (+41 %) dans le sang que les enfants qui n’avaient pas le trouble.

Les analyses d’urine ont quant à elles révélé des taux beaucoup plus élevés de plomb (+74 %), de thallium (+77 %), d’étain (+115 %) et de tungstène (+44 %).

Tous ces métaux sont reconnus pour avoir un effet négatif sur le fonctionnement du cerveau et d’autres organes.

De plus, les chercheurs ont constaté que la sévérité des symptômes du TSA était influencée par le taux de différents métaux. En particulier, plus le taux de mercure et le taux de cadmium étaient élevés chez ces enfants, plus leur trouble était sévère.

« Nous émettons l’hypothèse que réduire l’exposition aux métaux lourds durant la grossesse et en début de vie pourrait diminuer les symptômes du TSA, et que les traitements pour éliminer les métaux toxiques pourraient améliorer le trouble », ont noté les chercheurs, selon Science Daily.

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La musicothérapie serait bénéfique pour les enfants autistes

Le Pertanika Journal a publié les résultats d’une étude menée auprès de 41 enfants et jeunes ayant reçu un diagnostic de trouble dans le spectre de l’autisme (TSA).

Ceux-ci ont suivi une session de musicothérapie hebdomadaire pendant une période de 10 mois.

Au début de l’étude, les chercheurs ont évalué le comportement des enfants selon une liste conçue spécifiquement pour cette recherche. Les jeunes étaient ensuite réévalués chaque mois, à 10 reprises.

À la fin de la période, au moins la moitié des enfants avaient augmenté leur score d’un ou deux points pour des comportements spécifiques tels que la capacité à rester en place, l’agressivité, les bruits et les crises, tel que rapporté par Science Daily.

Le Centers for Disease Control américain affirme qu’à l’heure actuelle, un enfant reçoit un diagnostic de TSA toutes les 20 minutes, et le nombre ne cesse d’augmenter.

La musicothérapie est utilisée pour gérer des problèmes physiques, émotionnels, cognitifs et sociaux. Parmi ses avantages, on note l’amélioration du bien-être, une meilleure gestion du stress, la diminution de la douleur, une meilleure mémoire et de plus grandes habiletés de communication.