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Certains comportements autistes s’expliqueraient par un gène altéré

Le gène appelé CELF6 perturbe la production de sérotonine, un composé chimique qui transmet les messages au cerveau. Les chercheurs croyaient depuis longtemps que la sérotonine jouait un rôle dans le trouble du spectre de l’autisme (TSA).

Après avoir trouvé ce gène altéré chez un enfant, ils ont reproduit la même mutation chez des souris et ont constaté que celles-ci développaient des comportements autistes, et que leur niveau de sérotonine baissait de manière significative.

« Nos résultats suggèrent que nous avons découvert un mécanisme à travers lequel une mutation génétique peut perturber la circulation de la sérotonine et mener à comportements caractéristiques du TSA », a noté l’auteur de l’étude, le Dr Joseph Dougherty, selon EurekAlert!.

« Il ne s’agit que d’un mécanisme, mais d’autres recherches similaires pourraient en dévoiler d’autres qui sont importants pour ce trouble. »

Environ 30 % des personnes qui ont un TSA ont un niveau de sérotonine anormal dans le sang. Même si les chercheurs pensent que le TSA a une forte composante génétique, les gènes connus à ce jour n’expliquent pas vraiment les symptômes.

Les résultats de l’étude ont été publiés dans le Journal of Neuroscience.

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La thérapie comportementale peut modifier le fonctionnement du cerveau des enfants autistes

La nouvelle étude a porté sur deux enfants de 5 ans avec un TSA, qui ont d’abord passé un test de résonnance magnétique du cerveau. Ensuite, ces enfants ont reçu de la thérapie comportementale pendant 8 à 10 heures par semaine, et ce, pour une durée de 4 mois.

Puis, un nouveau test de résonnance magnétique du cerveau a mis de l’avant des changements « remarquables » dans la manière dont ces enfants géraient la stimulation.

L’auteure, Avery Voos, a expliqué que l’équipe de scientifiques « avait constaté que ces enfants présentaient une activité cérébrale dans des régions utilisées par des enfants neurotypiques. Après quatre mois de traitement, ils commençaient à utiliser ces régions pour traiter les stimuli sociaux ».

« Nous pouvons dire que nous avons changé la manière dont ces enfants traitent ces informations sociales de bas niveau, et c’est très excitant, » a-t-elle ajouté, selon Science Daily.

La thérapie comportementale ne met pas l’accent sur des compétences ou des buts en particulier, mais se concentre plutôt sur des aspects comme la motivation, pour tenter de déclencher une série d’effets chez les enfants.

Les résultats ont été publiés dans le Journal of Autism and Developmental Disorders.

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L’acide folique pourrait réduire le risque d’autisme

Une nouvelle étude de l’Institut de Santé Publique de Norvège a analysé les données provenant de 85 176 enfants nés entre 2002 et 2008. Environ 72 % des mères avaient pris un supplément d’acide folique, à partir d’au moins un mois avant la conception de leur enfant, et jusqu’à la fin du premier trimestre de grossesse.

À la fin de la période de suivi, 270 enfants avaient reçu un diagnostic de TSA, incluant 114 enfants autistes, 56 qui avaient le syndrome d’Asperger, et 100 qui avaient plutôt la forme de trouble envahissant du développement non spécifié (TED-NS).

Les chercheurs ont ajusté les données pour tenir compte des facteurs externes comme l’âge de la mère et le niveau d’éducation de celle-ci, mais le risque de TSA est demeuré fortement associé à l’acide folique.

Les chercheurs ont noté que la prise d’acide folique était plus fréquente chez les femmes provenant de milieux plus aisés et prenant bien soin de leur santé, ce qui pourrait être associé à des facteurs de risque résiduels non mesurés.

« L’étude n’établit pas une relation de causalité entre l’acide folique et le TSA, mais procure tout de même une base que nous pourrions appliquer à d’autres analyses et que nous pourrions pousser plus loin dans de futures études », a expliqué l’auteur, le Dr Pal Suren, selon Med Page Today.

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Il est possible de détecter un déficit d’attention sociale chez les bébés de 6 mois qui deviendront autistes

La revue Biological Psychiatry publie les résultats d’une étude américaine, pour laquelle des chercheurs ont fait passer un test à 67 bébés à haut risque de développer un TSA, ainsi qu’à 50 bébés dont le risque était faible.

Le test consistait à faire regarder aux bébés une vidéo de trois minutes durant laquelle une femme faisait différentes activités comme parler ou regarder des jouets.

Les bébés qui ont plus tard reçu un diagnostic de TSA ont moins regardé les scènes « sociales », et lorsqu’ils les ont regardées, ils ont moins porté attention au visage de la femme.

Les chercheurs ont affirmé qu’avant cette étude, il n’était pas clairement établi que des signes prodromiques, c’est-à-dire précurseurs du trouble, pouvaient être observés avant l’âge d’un an.

L’auteure de l’étude, Katarzyna Chawarska, a noté que ces données étaient très importantes, parce qu’elles pourront servir à identifier de nouveaux objectifs de traitements et d’interventions en bas âge, selon Science Daily.

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Les enfants autistes sont beaucoup plus à risque de souffrir de problèmes et de déficits alimentaires

Des chercheurs se sont attardés à l’alimentation d’enfants ayant un trouble dans le spectre de l’autisme (TSA) et ont conclu que ceux-ci avaient souvent des problèmes reliés à l’alimentation, entre autres des crises sévères durant les repas, une sélectivité extrême dans les aliments qu’ils acceptent de manger ainsi que des comportements obsessifs ou rituels reliés à la nourriture.

Par exemple, les chercheurs ont noté que de nombreux enfants avec un TSA avaient des carences en calcium et ne consommaient pas assez de protéines, sans parler qu’ils présentaient un plus grand nombre de déficits nutritionnels en général.

Des problèmes alimentaires chroniques chez les enfants augmentent leur risque de souffrir de divers problèmes de santé, entre autres la malnutrition et les retards de croissance, les déficits sociaux et une mauvaise performance scolaire.

À long terme, ils sont également à risque d’avoir des problèmes osseux, de souffrir d’obésité ou de maladies cardiovasculaires, rapporte Science Daily.

Une bonne alimentation favorise la croissance et le développement, mais partager un repas avec d’autres est également une excellente occasion de socialiser.

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Les médicaments contre l’épilepsie augmentent le risque d’autisme chez l’enfant

Le Journal of Neurology, Neurosurgery and Psychiatry a publié une étude portant sur 528 femmes enceintes. Parmi celles-ci, 243 étaient atteintes d’épilepsie, et 209 avaient pris des médicaments pendant leur grossesse. Le développement physique et intellectuel des enfants a ensuite été évalué à 12 mois, à 3 ans et à 6 ans.

Parmi les enfants, 19 avaient reçu un diagnostic d’un problème neuro-développemental avant l’âge de 6 ans, incluant 12 qui avaient un trouble du spectre de l’autisme (TSA), 4 qui avaient un déficit de l’attention et d’hyperactivité, et 4 qui avaient de la dyspraxie.

Les problèmes neuro-développementaux étaient beaucoup plus fréquents chez les petits des femmes qui avaient l’épilepsie, 7 % comparativement à moins de 2 % pour les mères non atteintes. Les enfants dont la mère avait pris un médicament en particulier, appelé valproate, avaient 12 % de chances de développer le TSA, et si ce médicament avait été pris en combinaison avec d’autres, c’était plutôt 15 %.

En comparaison, aucun enfant dont la mère avait l’épilepsie et n’avait pas pris de médicament durant sa grossesse n’a développé un TSA, selon Science Daily.

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L’inflammation durant la grossesse pourrait augmenter le risque d’autisme

Pour l’étude menée en Finlande, les dossiers de 677 enfants ayant reçu un diagnostic de trouble du spectre de l’autisme (TSA) ont été analysés, puis jumelés avec le même nombre d’enfants au développement normal.

Les chercheurs ont constaté que les enfants avaient un risque de 43 % plus élevé de développer le trouble lorsqu’au début de la grossesse, leur mère avait été dans le 20e percentile supérieur pour la présence d’une protéine appelée CRP, indiquant l’inflammation.

Lorsque les mères avaient plutôt été dans le 10e percentile, ce risque devenait plus élevé, soit 80 %.

Les résultats de l’étude, publiés dans le journal Molecular Psychiatry, ajoutent aux preuves de plus en plus claires qu’une réponse auto-immunitaire exagérée durant la grossesse peut altérer le développement du système nerveux central chez l’enfant à naître, selon Science Daily.

L’auteure de l’étude, la Dre Linda Bimbaum, a expliqué que « le cerveau se développe rapidement durant la grossesse. Ceci a des répercussions importantes pour la compréhension de la manière dont notre environnement et nos gènes interagissent pour causer le TSA et d’autres problèmes neuro-développementaux ».

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Les vaccins sont-ils dangereux, oui ou non?

C’est sur cette question, encore trop répandue, que se sont penchés plusieurs médecins et pédiatres, selon ce que rapporte Parents.com.

Les faits démontrent clairement que les vaccins ne sont pas responsables de maladies telles que l’autisme chez les enfants.

C’est le Dr Ari Brown, pédiatre du Texas et coauteur de nombreux livres, dont Baby 411, qui tient ces propos.

Cette semaine aux États-Unis, le très respecté Institut de Médecine (IOM) a publié le calendrier d’immunisation pour les enfants. Après une lecture minutieuse du document fourni, l’IOM n’a trouvé aucun signe révélant un lien entre l’autisme, le déficit d’attention ou les problèmes d’apprentissage chez l’enfant, avec les vaccins suggérés.

Le Dr Brown explique la raison pour laquelle les craintes de la population sont non fondées.

Plusieurs instituts indépendants vérifient de près les effets secondaires attribuables aux différents vaccins. Tout d’abord, les CDC (Centers for Disease Control) et la FDA (Food and Drug Administration) travaillent de concert pour répertorier tout incident lié à un vaccin.

Sur 1 million d’enfants vaccinés l’an dernier et plusieurs millions d’enfant et adolescents qui ont été vaccinés dans les années passées, seuls 15 000 rapports d’anomalie ont été enregistrés. De ces 15 000 cas, seuls 20 % ont été compensé financièrement relativement aux effets secondaires graves des vaccins.

Ainsi, ils ne sont pas à 100 % sans risque, comme n’importe quel médicament, mais rien ne sert de s’alarmer.

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Autisme : une nouvelle découverte qui étonne

Des chercheurs affirment être très surpris des conclusions tirées de leur propre étude concernant l’autisme et ses effets sur la connexion de certains circuits cérébraux, dévoile The National Library of Medicine.

En effet, les chercheurs du Massachusetts tentaient de confirmer certaines théories voulant que la connectivité entre certaines parties du cerveau soit moins efficace chez les autistes que les autres, mais qu’elles agissaient tout de même en synchronisme. Plus encore, on croyait que ce que l’on appelle la « connectivité fonctionnelle » pouvait être plus active chez les autistes.

Or, on apprend que non seulement les parties du cerveau en cause ne sont pas en symbiose, mais aussi que la connectivité fonctionnelle fractionne chaque action de façon indépendante.

Les chercheurs tentent d’expliquer la signification de ces conclusions en y allant d’une métaphore musicale.

« Imaginez le cerveau comme un orchestre. Quand les violons sont coordonnés avec les instruments à vent, l’orchestre joue en harmonie. C’est un exemple de connectivité. La connectivité locale, c’est comme de se concentrer sur les violons alors qu’ils jouent tous ensemble. On croyait que, chez les autistes, “l’orchestre” n’était pas bien coordonné entre les sections, mais que les instruments similaires jouaient ensemble. Mais on se rend compte que chaque instrument joue indépendamment des autres. »

Cette découverte permettra une meilleure analyse du phénomène et aide à comprendre ce que peuvent traverser les gens aux prises avec l’autisme.

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Une étude indique que certains enfants « guérissent » de l’autisme

Une nouvelle étude s’est attardée à 34 enfants et jeunes âgés d’au moins 8 ans, qui démontraient ce que les médecins appellent « des résultats optimaux », c’est-à-dire qu’on leur avait autrefois diagnostiqué un trouble du spectre de l’autisme (TSA), mais qu’ils n’avaient plus de symptômes.

Pour pouvoir effectuer une comparaison, chacun de ces participants a été jumelé avec un enfant du même âge, sexe et QI non verbal souffrant d’autisme à « haut niveau de fonctionnement », et avec un enfant au développement normal.

Les résultats de cette étude restent encore à être publiés, mais les chercheurs ont assemblé un grand volume d’information sur ces enfants, en espérant que leur recherche aidera à faire avancer la compréhension scientifique du sujet.

Par exemple, il n’était pas clair si ces enfants avaient perdu leurs symptômes parce que le fonctionnement neurologique de leur cerveau s’était tout simplement normalisé, ou encore parce qu’ils avaient réussi à compenser leurs difficultés reliées à l’autisme.

« Tous les enfants avec un TSA sont capables de faire beaucoup de progrès à l’aide de thérapies intensives, mais armés des connaissances que nous avons maintenant, nous savons que la plupart d’entre eux n’arriveront pas à ces “résultats optimaux” », ont tout de même prévenu les auteurs, selon Science Daily.