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Un traitement intensif extrêmement efficace pour les enfants autistes

L’étude a inclus 35 enfants américains âgés de 7 à 12 ans, qui avaient reçu un diagnostic de trouble du spectre de l’autisme, mais à haut niveau de fonctionnement. 17 d’entre eux ont participé au « camp de jour » étalé durant 5 semaines pendant l’été, tandis que les 18 autres faisaient partie de la liste d’attente.

Le traitement se déroulait 5 jours par semaine, et les enfants étaient placés dans des groupes de 6, avec trois intervenants. Différents ateliers touchaient les habiletés sociales, le langage non verbal, la reconnaissance des émotions, et l’élargissement des intérêts. Les parents recevaient aussi des formations sur une base hebdomadaire.

À la fin du traitement, les enfants qui ont participé au camp de jour avaient des résultats beaucoup plus élevés que les autres quant du langage non verbal et la compréhension des comportements sociaux acceptables, de même que dans l’évaluation de leurs parents sur leurs comportements sociaux et la diminution des symptômes de l’autisme. Les enfants avaient également maintenu leurs acquis 2 à 3 mois après le camp.

Les auteurs de l’étude ont noté que les résultats étaient remarquables, puisque peu de traitements jusqu’à présent ont réussi à démontrer une diminution des symptômes à moyen ou à long terme, contribuant ainsi à un meilleur fonctionnement au quotidien, selon Science Daily.

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Une application aide les enfants autistes à mieux communiquer

Le Dr Keith Allen, qui est également un psychologue spécialiste des enfants, a collaboré à l’élaboration d’une application pour iPhone qui prône les « techniques d’apprentissage naturalistes et basées sur les preuves ».

« Nous voulions aider les parents à assister leurs enfants dans leur apprentissage des aptitudes de communication de base. Nous souhaitions développer un outil qu’un grand nombre de parents pourraient utiliser chez eux, mais qui resterait appuyé sur la recherche scientifique », a-t-il expliqué, selon ce que rapporte Science Daily.

L’outil a été mis sur pied par BehaviorApp, une entreprise du Nebraska qui se spécialise dans les applications éducatives. Evelyn Bartlett, la présidente, a souligné qu’elle était heureuse de pouvoir contribuer au projet et faire profiter aux familles des connaissances du Dr Allen.

Ce type d’outil doit être un complément aux professionnels qui sont spécialisés dans le langage et la communication chez les enfants autistes, et non pas un remplacement de ces derniers, a toutefois rappelé le psychologue.

L’application, intitulée MySocius, est proposée en anglais sur l’App Store d’Apple.

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De nouvelles informations sur l’origine génétique de l’autisme

Depuis 9 ans, des chercheurs de l’Université George Washington, située dans la ville du même nom, travaillent sur la manière dont certains troubles du comportement comme l’autisme, l’hyperactivité et la schizophrénie apparaissent très tôt dans le développement du cerveau.

Leur étude a prouvé pour la première fois que des lésions génétiques associées à des désordres comportementaux interrompent les mécanismes normaux des cellules et des molécules qui sont responsables du développement cérébral.

Dans une étude en laboratoire, les chercheurs ont démontré que chez les individus affectés, un type précis de neurone du cortex cérébral n’est pas produit en nombre suffisant durant le développement.

De plus, ces chercheurs ont noté que les interneurones, même s’ils sont produits en quantité suffisante, n’arrivent pas à se déplacer correctement dans le cortex pour bien contrôler son activité.

« Ces données nous procurent deux nouveaux morceaux de casse-tête supplémentaires sur la génétique derrière ce trouble du développement », a indiqué l’auteur de l’étude, le Dr Anthony-Samuel LaMantia, selon EurekAlert!.

La prochaine étape de cette étude consiste à pousser ces découvertes plus loin et à tenter d’investiguer les mécanismes moléculaires qui causent ces perturbations.

Les données ont été publiées dans le Journal of the National Academy of Sciences.

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Certaines zones du génome seraient plus particulièrement sujettes à des mutations

La revue médicale Cell a publié les résultats d’une recherche portant sur la séquence d’ADN et montrant que certaines « grappes » peuvent subir des mutations parfois 10 fois plus fréquemment que le reste du génome.

Pour le bien de l’étude, les chercheurs ont séquencé l’ADN de 40 personnes, plus spécifiquement 10 paires de jeunes jumeaux qui souffraient d’un trouble du spectre de l’autisme, ainsi que leurs parents.

L’expérience a révélé environ 600 mutations « germinales », c’est-à-dire présentes chez les deux jumeaux, mais pas chez leurs parents, et une moyenne de 60 mutations uniques chez chaque enfant.

« Le nombre total de mutations n’est pas surprenant », a indiqué l’auteur, Jonathan Sebat, selon Science Daily, « puisque celui-ci correspond à ce à quoi nous pouvions nous attendre en nous basant sur le taux de mutation normal chez les humains. »

Cependant, la présence de nombreuses mutations dans des « grappes » données était un fait nouveau.

« Nos données procurent une certaine perspective dans le développement de l’autisme – apparemment, le génome humain n’hésite pas à modifier ses gènes importants… Au contraire, les gènes responsables des maladies faisaient preuve d’hypermutabilité. »

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Certaines zones du génome seraient plus particulièrement sujettes à des mutations

La revue médicale Cell a publié les résultats d’une recherche portant sur la séquence d’ADN et montrant que certaines « grappes » peuvent subir des mutations parfois 10 fois plus fréquemment que le reste du génome.

Pour le bien de l’étude, les chercheurs ont séquencé l’ADN de 40 personnes, plus spécifiquement 10 paires de jeunes jumeaux qui souffraient d’un trouble du spectre de l’autisme, ainsi que leurs parents.

L’expérience a révélé environ 600 mutations « germinales », c’est-à-dire présentes chez les deux jumeaux, mais pas chez leurs parents, et une moyenne de 60 mutations uniques chez chaque enfant.

« Le nombre total de mutations n’est pas surprenant », a indiqué l’auteur, Jonathan Sebat, selon Science Daily, « puisque celui-ci correspond à ce à quoi nous pouvions nous attendre en nous basant sur le taux de mutation normal chez les humains. »

Cependant, la présence de nombreuses mutations dans des « grappes » données était un fait nouveau.

« Nos données procurent une certaine perspective dans le développement de l’autisme – apparemment, le génome humain n’hésite pas à modifier ses gènes importants… Au contraire, les gènes responsables des maladies faisaient preuve d’hypermutabilité. »

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La technologie reliée au génome humain permet de cibler de nombreuses mutations génétiques associées à l’autisme

La revue scientifique Neuron a publié un article s’attardant sur l’impact des technologies génomiques, en particulier le séquençage à très haut débit (STHD), pour identifier un grand nombre de gènes associés au trouble du spectre de l’autisme (TSA).

« Nos nouvelles découvertes faites grâce au STHD confirment que les origines génétiques du TSA sont beaucoup plus complexes que la science le croyait au départ », a écrit le Dr Joseph Buxbaum, qui est directeur du Seaver Autism Center.

« Le STHD nous montre qu’il n’y a pas uniquement une ou quelques mutations génétiques, mais potentiellement des centaines de mutations qui causent le TSA. En identifiant les nombreuses causes génétiques de ce trouble, nous pourrons mieux comprendre sa biologie, ce qui nous permettra de développer des traitements mieux adaptés aux patients. Nous vivons une époque transformatrice pour ce qui a trait à l’étude génétique sur l’autisme », a-t-il ajouté, selon EurekAlert!.

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La vitamine D pourrait réduire le risque d’autisme

Dans le cadre de l’étude menée aux États-Unis, les chercheurs ont examiné la prévalence du trouble du spectre autistique (TSA) chez les enfants et les adolescents, selon l’État dans lequel ils vivaient.

Ceux-ci ont découvert que dans les États qui avaient le plus haut niveau de rayons de soleil ultra-violets B (UVB) durant l’été et l’automne, il y avait deux fois moins d’enfants avec un TSA que dans les États qui en avaient le moins.

La vitamine D est vitale, mais le corps humain ne peut la produire seul. Il la produit à la suite de l’exposition au soleil, ou encore avec l’aide de suppléments.

Les chercheurs ont également établi que les enfants afro-américains avaient 40 % plus de chance que les Caucasiens d’avoir un diagnostic de TSA. À cause de la pigmentation de leur peau, les Afro-Américains arrivent moins bien à métaboliser les rayons du soleil, ce qui ajoute une piste supplémentaire.

Il reste à déterminer si ce risque d’autisme plus élevé est dû à une carence en vitamine D de la mère pendant la grossesse, de l’enfant pendant ses premières années, ou encore à une combinaison de ces deux facteurs, selon PsychCentral.

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Les pédiatres américains prennent position pour conserver le thimérosal dans les vaccins

La revue médicale Pediatrics a publié un bref communiqué de l’American Academy of Pediatrics (AAP), où les représentants de celle-ci affirment souhaiter conserver le thimérosal dans les vaccins destinés aux enfants. L’association de pédiatres soutient donc une proposition déjà émise par l’Organisation mondiale de la santé (OMS).

Le thimérosal est utilisé pour éviter le développement de bactéries et de champignons dans les vaccins. Toutefois, depuis les années 90, plusieurs parents ont soulevé des questions reliées à l’administration de mercure chez de jeunes enfants, à cause du potentiel de neurotoxicité et d’une association possible avec l’autisme.

La Federal Drug and Administration (FDA) a même déjà émis une analyse affirmant que l’effet cumulatif du mercure associé aux vaccins que les enfants reçoivent pourrait surpasser le niveau jugé sécuritaire. Aux États-Unis ainsi que dans la plupart des pays développés, le thimérosal a été retiré de la plupart des vaccins au début des années 2000.

Depuis ce temps toutefois, plusieurs études n’ont pas réussi à prouver qu’il existe bel et bien un risque, ce qui explique cette volte-face de l’AAP, qui semble uniquement basé sur des facteurs économiques.

« Le thimérosal rend possible l’utilisation de flacons multidoses, ce qui réduit le coût des vaccins ainsi que la demande sur une chaine de production déjà très sollicitée », ont écrit deux experts dans le communiqué, selon MedPageToday.

L’OMS avait quant à elle affirmé qu’il n’existait pas vraiment d’alternative au thimérosal, et que retirer celui-ci pourrait sérieusement compromettre les programmes d’immunisation.

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Un nouveau test s’attarde au développement du langage chez les enfants autistes

Des psychologues ont développé une nouvelle technique appelée évaluation du regard de préférence. La Dre Laetitia Naigles se déplace chez l’enfant, ce qui rend celui-ci plus à l’aise et réduit au maximum son anxiété envers des personnes ou des lieux inconnus.

Les enfants à partir d’un an s’assoient ensuite pour regarder deux vidéos qui jouent côte à côte sur le même téléviseur. La chercheuse observe vers laquelle des deux vidéos l’enfant porte son regard et son attention. Selon elle, les enfants qui comprennent le langage auront plus tendance à suivre la vidéo qui est associée avec le son.

« Lorsque j’ai commencé à travailler avec des enfants avec un TSA, j’ai réalisé qu’ils avaient les mêmes problèmes que les très jeunes enfants qui se développent normalement. Les enfants avec un TSA pourraient comprendre plus qu’ils ne veulent le montrer, parce qu’ils n’ont pas une grande inclination sociale et ont des difficultés avec la communication », a expliqué la chercheuse, selon Science Daily.

Tester leur attention, plutôt que leur demander de répondre à des questions ou de pointer des objets, s’avère donc une technique qui leur convient mieux. La chercheuse espère que d’autres spécialistes se mettront aussi à utiliser cette manière de faire.

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Un diurétique pourrait diminuer la sévérité des symptômes de l’autisme

Dans le cadre d’une étude menée en France, 60 enfants âgés de 3 à 11 ans ayant reçu un diagnostic de trouble du spectre de l’autisme (TSA) ont pris soit de la bumétanide, un diurétique couramment utilisé dans le traitement de la pression artérielle, soit un placebo.

L’hypothèse des chercheurs était que la concentration de chlorure dans les neurones des enfants avec un TSA serait anormalement élevée, comme cela a été démontré dans les cas d’épilepsie et d’autres lésions cérébrales.

Un diurétique aurait donc pour effet de diminuer le chlorure et de régulariser la fonction cellulaire. Le seul effet négatif de la bumétanide est la réduction du taux de potassium. Les enfants participant à l’étude ont toutefois reçu un supplément de potassium.

Après trois mois de traitement, les enfants ayant reçu un diurétique montraient une amélioration significative de leurs symptômes associés au TSA, la sévérité des symptômes du groupe étant passée d’« élevée » à « moyenne ». Il n’y avait aucune amélioration chez les enfants ayant reçu un placebo.

Lorsque le traitement a cessé, les symptômes sont toutefois réapparus, ont expliqué les chercheurs. L’auteur de l’étude, le Dr Yehezkel Ben-Ari, a noté que « même si le traitement n’est pas curatif, il a réduit la sévérité des symptômes pour la plupart de ces enfants. Selon leurs parents, ils sont devenus plus “présents” », rapporte Science Daily.