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L’autisme est associé à une réduction de l’adhérence des cellules sanguines

Pour l’étude, les chercheurs ont recruté 80 enfants âgés de 2 à 4 ans, incluant 49 qui avaient reçu un diagnostic de TSA, et 30 qui se développaient normalement. Ils ont mesuré le niveau de plasma sanguin dans de nombreuses molécules et ont réalisé des évaluations comportementales.

Les chercheurs ont découvert pour la première fois que le niveau de deux molécules spécifiques était beaucoup plus bas chez les enfants avec un TSA.

Ces molécules agissent en quelque sorte comme une « colle » permettant aux cellules sanguines de bien adhérer ensemble. Lorsque cette adhésion ne se fait pas bien, le développement du cerveau et la communication entre les cellules nerveuses pourraient être compromis, croient les scientifiques.

« Ces données sur la réduction de l’adhérence des cellules sanguines en rapport avec l’autisme sont intéressantes au point de vue génétique », a affirmé le Dr John Kristal, un éditeur du journal Biological Psychiatry, où les résultats ont été publiés.

« Notre champ de recherche continue à explorer les tests sanguins, afin de faciliter le diagnostic et le processus de traitement », a-t-il ajouté, selon PsychCentral.

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Les enfants autistes se présentent à l’urgence 9 fois plus souvent que les autres

Les chercheurs ont analysé les données provenant de plus de 3 millions de visites à l’urgence aux États-Unis, pour des patients âgés de 3 à 17 ans. Parmi ces visites, 13 191 provenaient d’enfants ayant reçu un diagnostic de trouble du spectre de l’autisme (TSA).

Les visites pour des raisons psychiatriques étaient définies comme reliées à des problèmes d’anxiété et d’humeur, de psychose, de suicide et d’automutilation, ainsi que de comportement d’externalisation comme l’agression.

« Ces données montrent que beaucoup d’enfants avec un TSA ne reçoivent pas assez d’aide externe pour prévenir et gérer ce type de crises qui poussent les familles à se présenter à l’urgence », a dit la coauteure de l’étude, la pédopsychiatre Roma Vasa, selon EurekAlert!.

L’autre auteur, le Dr Luther Kalb, a ajouté que « les parents d’enfants avec un TSA, particulièrement ceux qui ont des troubles psychotiques ou des comportements sévères, doivent avoir un plan de crise en place. Toutes les personnes impliquées dans la vie de ces enfants, incluant les enseignants et éducateurs ainsi que les professionnels de la santé, doivent se parler régulièrement et savoir quoi faire si la situation s’aggrave ».

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Les enfants autistes ne vivent pas la peur de la même manière que les autres

La revue Autism Research publie les résultats d’une étude menée sur 30 enfants ayant reçu un diagnostic de trouble du spectre de l’autisme (TSA), ainsi que sur 29 enfants qui n’avaient pas la maladie.

Les chercheurs montraient aux enfants une carte jaune, puis ceux-ci recevaient une bouffée d’air dans le visage sans avertissement. Au milieu de l’expérience, les chercheurs ont changé la couleur de la carte qui précédait la bouffée d’air et ont mesuré la réponse du système nerveux des enfants, pour voir si celui-ci pouvait enregistrer le changement et prévoir ce qui s’en venait.

Les enfants avec un TSA prenaient beaucoup plus de temps que les autres avant d’apprendre et d’anticiper le changement que les autres. Ceci indiquait que le système nerveux des enfants avec un TSA ne réussissait pas à se débarrasser de la première peur de manière adéquate.

« Nous pouvons constater une forte corrélation entre l’anxiété et les comportements répétitifs. Ce que nous faisons, c’est de relier des symptômes utilisés pour diagnostiquer le TSA avec des difficultés émotionnelles, qui ne sont pas considérées comme un signe classique d’autisme », a indiqué l’auteur de l’étude, le professeur de psychologie Mickle South, tel que rapporté par Science Daily.

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Un traitement controversé de l’autisme peut être dommageable pour la santé

Des chercheurs mettent en garde les parents, après avoir analysé les résultats de cinq études portant sur la chélation, un traitement intraveineux qui permet soi-disant d’éliminer les éléments toxiques comme le mercure du corps humain. En tout, les études portaient sur 82 enfants, âgés de 3 à 14 ans, qui avaient reçu ce traitement pendant un à sept mois.

Les effets secondaires étaient nombreux et potentiellement dangereux, par exemple la fièvre, les vomissements, l’hypertension et l’hypotension, l’arythmie cardiaque et l’hypocalcémie. Ce dernier effet peut être mortel, parce qu’il cause des arrêts cardiaques, ce qui s’est malheureusement produit avec un jeune de 5 ans ayant participé à une des études.

La chélation est particulièrement problématique parce que la théorie voulant que l’autisme soit causé par une accumulation de mercure dans l’organisme n’a même pas été prouvée, a expliqué Tonya Davis, la coauteure de l’étude.

« Utiliser la chélation pour enlever des métaux du corps humain afin d’améliorer les symptômes de l’autisme peut être vu comme étant non fondé et illogique », a-t-elle ajouté, selon Science Daily.

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L’air pollué augmenterait le risque d’autisme

La revue Archives of General Psychiatry publie les résultats d’une étude montrant pour la première fois la manière dont l’air pollué affecte le développement du cerveau.

Les chercheurs ont analysé les données provenant de 279 enfants ayant un trouble du spectre de l’autisme (TSA) ainsi que 245 autres enfants californiens.

L’adresse des mères a été vérifiée, ce qui a permis aux chercheurs d’établir un indice de qualité de l’air pour chaque trimestre de la grossesse et pendant la première année de vie. La proximité des autoroutes, le niveau de circulation, la météo ainsi que la qualité de l’air dans la région ont ainsi été pris en compte.

Non seulement les enfants les plus exposés à une pauvre qualité de l’air étaient beaucoup plus susceptibles d’avoir un diagnostic de TSA, mais il y avait également une forte corrélation entre la maladie et l’exposition à des particules présentes dans un environnement pollué, par exemple le dioxyde d’azote.

« Nous savons que nous pouvons respirer de minuscules particules, et que celles-ci peuvent produire de l’inflammation. Les particules ont une composition variée, et de nombreux produits chimiques peuvent s’y coller. Les composantes de ces particules pourraient être dangereuses pour le cerveau », a noté l’auteure de l’étude, la Dre Heather Volk, selon Science Daily.

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Les enfants autistes reçoivent souvent des médicaments pour traiter des symptômes psychiatriques associés

Pediatrics publie les résultats d’une nouvelle étude révélant que lorsque les enfants ayant un trouble du spectre de l’autisme (TSA) ont des symptômes psychiatriques associés tels que l’anxiété et l’irritabilité, ceux-ci sont beaucoup plus susceptibles d’être médicamentés.

L’étude a analysé les données provenant de 2853 enfants et jeunes de 2 à 17 ans ayant reçu un diagnostic de TSA. Parmi ceux-ci, 80 % des enfants qui présentaient des symptômes psychiatriques recevaient des médicaments, tandis que seulement 15 % des autres enfants en recevaient aussi. De 70 à 95 % des enfants avec un TSA ont aussi au moins un diagnostic psychiatrique, selon PsychCentral.

Plusieurs études et analyses récentes ont semé un doute sur l’efficacité de ces médicaments pour le TSA. Même si beaucoup plus de garçons que de filles souffrent de ce trouble, l’étude a indiqué que le taux de prescription était similaire entre les sexes.

Les auteurs de l’étude ont conclu que « les prescriptions des médecins pour traiter le TSA et ses symptômes psychiatriques associés continueront probablement à augmenter dans le futur ».

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Des protéines cérébrales mutantes sont en lien avec l’autisme

Des chercheurs néo-zélandais ont découvert un lien entre l’autisme et des protéines du cerveau ayant subi une mutation. Ces protéines, appelées Shank3, seraient responsables d’une absence de communication entre certaines cellules cérébrales.

Cette découverte ouvre une piste intéressante, parce qu’elle signifie que la recherche devrait se concentrer sur ces protéines mutantes, disent les scientifiques dans un article publié dans la revue médicale Journal of Neuroscience. En poursuivant leurs travaux, ceux-ci pourraient par exemple arriver à rétablir le fonctionnement normal de ces cellules et redonner des habiletés cognitives aux enfants sévèrement touchés par le trouble.

« Les cellules cérébrales sont extrêmement “sociables” et “se parlent” sans arrêt », a expliqué la chercheuse Jo Montgomery. « Ce que nous avons démontré, c’est que lorsque ces mutations reliées à l’autisme se produisent, le fonctionnement des synapses dans le cerveau est modifié, et ces cellules ne répondent pas. C’est un sujet de recherche important en ce moment, étant donné qu’on ne connaît pas encore la cause de l’autisme », a-t-elle ajouté, tel que rapporté par PsychCentral.

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Un lien entre l’autisme et les infections durant la grossesse?

Les données sont basées sur l’analyse de 101 033 femmes danoises, qui ont été suivies pendant une période moyenne de 10 ans, durant leur grossesse et après la naissance de leur enfant.

De ce nombre, les chercheurs ont regroupé une cohorte de femmes qui avaient souffert d’une infection durant leur grossesse, entre autres les infections respiratoires, les cystites, l’influenza, les infections à levure et l’herpès.

Les enfants de ces dernières n’avaient pas un risque plus élevé de recevoir un diagnostic de trouble du spectre autistique, quoique le risque était deux fois plus élevé pour le diagnostic spécifique d’autisme infantile, une forme plus sévère du trouble.

Ce risque de souffrir d’autisme infantile était aussi trois fois plus élevé lorsque les femmes avaient vécu un épisode fébrile ayant duré une semaine ou plus.

Toutefois, les chercheurs indiquent que la manière dont l’étude a été menée ne démontre pas hors de tout un lien de causalité et pourrait donc résulter du hasard, selon MedPageToday. L’analyse a été publiée dans la revue Pediatrics.

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De nouvelles recommandations pour les interventions non médicales visant les enfants autistes

Les membres d’un panel d’experts se sont penchés sur les interventions non médicales posées auprès des enfants qui ont reçu un diagnostic de trouble du spectre de l’autisme (TSA), dans le but de fournir des recommandations claires aux professionnels de la santé et aux parents.

Entre autres, les recommandations stipulent que les enfants souffrant d’un TSA devraient avoir accès à un minimum de 25 heures d’intervention par semaine, et ce, pour travailleur sur leur communication sociale, leur langage, leurs aptitudes de jeu et leurs comportements mal adaptés.

« Plus les interventions durent longtemps en termes d’intensité et de durée, meilleurs sont les résultats », ont noté les membres du panel, selon Medscape.

Les experts ont également rappelé l’importance d’offrir à ces enfants des traitements « complets » et « opportuns », puisqu’il a été prouvé qu’une intervention rapide et en bas âge permet de maximiser les impacts positifs et d’empêcher une détérioration du fonctionnement.

Ces recommandations ont été publiées dans la revue médicale Pediatrics.

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À l’âge de 6 mois, les enfants souffrant d’autisme ont un développement normal

Pour le bien d’une nouvelle étude, les chercheurs ont suivi 235 enfants de l’âge de 6 mois à 3 ans. Leur développement a été évalué sur les plans de la motricité, du langage et de l’aspect social.

Bien que le développement des enfants des deux groupes était similaire au début de l’étude, les chercheurs ont examiné des différences dans l’apparition du TSA.

Un sous-groupe, à déclenchement « précoce », montrait déjà des signes de retard développemental à l’âge de 14 mois, tandis qu’un autre sous-groupe, à déclenchement « tardif », a plutôt montré des signes de retard vers la fin de la période d’observation.

L’auteure, la Dre Rebecca Landa, a expliqué que « les outils cliniques classiques n’identifient pas d’anormalités à 6 mois chez les bébés qui recevront plus tard un diagnostic de TSA. Donc, la supposition voulant que n’importe quel enfant qui sera autiste le démontre d’une façon évidente lorsqu’il est bébé est véritablement un mythe », selon Medscape.

Cette étude, la plus complète à ce jour sur le sujet, a été publiée dans la revue Child Development.