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Détection de l’autisme par l’analyse du placenta

Imaginez que vous évitiez ces années d’incertitude avec votre enfant, puisque selon la gravité de la maladie, il peut être long de poser le diagnostic du spectre de l’autisme.

En fait, la recherche a été menée auprès de femmes dont l’historique familial suggérait une prédisposition à l’autisme ou qui avaient déjà eu un enfant atteint de la maladie. Le fait de choisir un échantillonnage plus ciblé et de le comparer au placenta de femmes sans historique du genre a permis de découvrir un marqueur génétique important.

Le placenta des femmes prédisposées présentait une surface rugueuse, en plus de cavités éparses, parfois jusqu’à une quinzaine. La formation de ces petits trous était caractéristique d’inclusions du trophoblaste (SIT), lesquelles étaient absentes des autres placentas.

Cette trouvaille est très encourageante, tel que le mentionne la revue Biological Psychiatry de laquelle sont tirés ces résultats. Du moins, ils sont suffisamment concluants, même si d’autres travaux s’avèrent nécessaires, pour considérer la possibilité de traitements préventifs. Ceux-ci pourraient notamment améliorer les symptômes comportementaux, puis optimiser le développement de l’enfant.

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Un enfant autiste sur deux fera une fugue

 Le magazine Pediatrics publie une nouvelle étude révélant des statistiques alarmantes sur les enfants atteints de TSA. Selon cette étude, les enfants autistes courent un risque beaucoup plus grand que les autres de se trouver en situation « d’errance, de fuite, de fugue ou d’échappement ».

53 % dès ces fugues étaient assez longues pour que les parents s’en préoccupent sérieusement (41,5 minutes en moyenne).

De l’âge de 4 à 7 ans, 46 % des enfants atteints de TSA se sont enfuis, soit quatre fois plus que leurs frères et sœurs qui n’étaient pas autistes.

De plus, 29 % des parents ont affirmé que leur enfant autiste faisait de multiples tentatives de fugues chaque jour.

Selon Santéblog, une majorité de parents décrivent ces fugues comme « un des épisodes les plus stressants » qu’ils aient dû vivre avec leur enfant, ajoutant qu’ils n’étaient pas bien préparés ou outillés pour faire face à cette situation.

Pour parvenir à ces statistiques, les chercheurs ont envoyé un questionnaire à 1218 familles américaines ayant au moins un enfant autiste, qui avait aussi 1076 frères et sœurs ne souffrant pas du trouble qui ont servi de groupe témoin. 

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La méthode DIR pour aider les interactions positives d’enfants autistes

Il s’agit d’une thérapie à facettes multiples basée sur la compréhension personnelle et adaptée à chaque enfant. Elle incorpore chaque action comme un jeu afin d’aider l’enfant à se détendre.

Il est reconnu que l’enfant autiste a de la difficulté dans ses interactions sociales, en raison d’une hypersensibilisation des sens en rapport avec des facteurs spécifiques de chaque enfant.

Ainsi, pour l’un ce seront les bruits environnants, alors que pour d’autres, ce seront les textures, les éléments visuels ou les odeurs. Lorsque ce ou ces facteurs sont trouvés, la méthode DIR se concentre sur l’élément déclencheur de vives réactions.

En éliminant les causes de ces réactions, les thérapeutes du Milton & Ethel Harris Research Initiative, à l’Université York, espèrent réduire la durée quotidienne de stress auquel fait face l’enfant autiste.

La recherche rapporte, à titre d’exemple, le cas d’un enfant de 6 ans, Asif Bhurgri, qui allait tout naturellement vers les gens. Il démontrait un vif intérêt pour l’interaction, mais se figeait dès qu’il arrivait face à son interlocuteur.

Les thérapeutes ont finalement réalisé que le jeune Asif fixait un point du visage, puisque trop d’éléments visuels s’offraient à lui dans son environnement immédiat. En retirant tous les éléments dérangeant, dans une salle vide, Asif a ainsi réussi à se concentrer sur sa mère et à interagir directement avec elle, ce que sa mère a trouvé extraordinaire.

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Enfants autistes : un régime sans caséine ni gluten peut être bénéfique

« La recherche a montré que les enfants atteints du TSA ont souvent des symptômes gastro-intestinaux », a déclaré Christine Pennesi, étudiante en médecine au Penn State College of Medicine.

Avec ce type de régime, certains parents ont noté une amélioration des symptômes physiologiques et des comportements sociaux de leurs enfants.

L’autisme peut être plus qu’une maladie neurologique. « Il y a de fortes connexions entre le système immunitaire et le cerveau », selon l’un des chercheurs.

« Alors que davantage de recherches sont nécessaires, nos résultats suggèrent qu’un régime sans gluten et sans caséine pourrait être bénéfique pour certains enfants », a déclaré Christine Pennesi. « Il est également possible qu’il existe d’autres protéines, comme le soja, qui sont problématiques pour ces enfants. »

Cette nouvelle recherche, publiée en ligne ce mois-ci dans le journal Nutritional Neuroscience,pourrait donner l’occasion aux parents de parler avec leur médecin de ce type de régime pour leurs enfants.

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Les enfants autistes et les autres

On lit dans le Journal of Child Psychology and Psychiatry que des enfants qui ont un trouble de l’autisme pourraient fréquenter une école normale. De cette façon, ils pourraient même améliorer leurs compétences sociales.

Toutefois, une étude révèle que ces améliorations dans leur développement sont possibles si leurs camarades de classe apprennent à interagir avec eux. Il semble que cette approche serait plus profitable pour les enfants autistes, et que les interventions actuelles pourraient même être laissées de côté.

L’environnement d’un enfant pourrait donc avoir de bons résultats thérapeutiques. Dans le cadre de la présente expérimentation, 60 enfants atteints d’un trouble de l’autisme ont été suivis après avoir été intégrés dans une classe normale à 80 % du temps. Ils étaient âgés de 6 à 11 ans.

Ils ont ensuite été divisés en sous-groupes, et une méthode d’intervention sous un angle en particulier a été appliquée. On suivait donc une intervention individuelle (avec l’enfant autiste), en groupe, une combinaison des deux, ou aucune intervention.

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La prévalence de l’autisme liée à l’emploi

Le type d’emploi que l’on occupe influencerait les risques de mettre au monde un enfant autiste. Selon une recherche de l’Université de Cambridge, les parents oeuvrant dans le domaine scientifique auraient plus souvent un enfant atteint d’autisme, lit-on sur Bioscholar.

Il semble que les ingénieurs, les informaticiens et les employés de laboratoire seraient plus enclins à avoir un enfant autiste. Cette association s’expliquerait par la tendance de ces personnes à demeurer en continuelle réflexion sur leur travail.

Elles seraient aussi moins aptes à s’ouvrir aux relations sociales. On reconnaît ici des indices du syndrome de l’autisme. Un couple formé par des scientifiques verrait donc ses risques être augmentés. Cette tendance serait d’autant plus forte si le couple s’est formé sur le lieu de travail.

Mentionnons finalement que ces corrélations ont été établies selon une cohorte de parents ayant des enfants autistes. Le syndrome de l’autisme atteint environ 1 % de la population en général.

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Une déficience en zinc expliquerait l’autisme

On apprend dans Scientific Reports qu’une déficience en zinc pourrait sous-tendre l’autisme et certains troubles connexes. Un tel manque rendrait peut-être un enfant plus à risque de souffrir d’un trouble envahissant de ce genre.

Des chercheurs ont en effet remarqué qu’une déficience en zinc était plus fortement présente chez des enfants atteints d’autisme ou d’un trouble connexe, comme le syndrome d’Asperger, par exemple.

Avec cette découverte, on a déjà beaucoup d’espoir quant à une avancée de la compréhension de l’autisme, de son traitement et de sa prévention.

Toutefois, on appelle au calme, même si l’association établie est importante. Ces résultats ne permettent pas de conclusion définitive, et plusieurs autres recherches sont nécessaires. Aussi, les experts conseillent à la population de ne pas se précipiter à la pharmacie pour faire provision de suppléments de zinc.

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Un robot pour les enfants autistes

Une équipe de l’University of Hertforshire a conçu, en 2005, un robot interactif pouvant venir en aide aux enfants souffrant d’autisme. Le KASPAR (Kinesics and Synchronisation in Personal Assistant Robotics) aurait un tel potentiel qu’on en fabriquera une trentaine d’autres.

Cette avancée dans la recherche a été annoncée dans Shaping the Future, et les attentes sont grandes quant au KASPAR. Il possède une grande flexibilité en ce qui concerne ses mouvements et ses options programmables.

Le robot KASPAR peut bouger ses bras et parler, jouer du tambour et à des jeux d’ordinateur, grâce à une télécommande Wii. Il peut aussi faire plusieurs expressions faciales, car sa peau contient des capteurs, et il peut battre des paupières.

Il a été testé auprès de 50 enfants aux prises avec l’autisme. Des résultats notables ont été remarqués chez certains enfants, car le robot KASPAR agit à titre de médiateur social.

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Un régime alimentaire spécial pour les autistes

Une récente étude vient de démontrer qu’un régime alimentaire sans gluten et sans caséine (une protéine contenant des composants azotés du lait) n’a pas d’effet sur les symptômes de l’autisme.

Pourtant, on estime que la moitié des enfants autistes suivent un tel régime alimentaire, car leurs parents souhaitent améliorer leurs symptômes, et ce, malgré les avis contradictoires sur cette méthode.

En se basant sur 22 enfants âgés de 30 à 54 mois, dont 14 ont finalement pu suivre strictement le régime alimentaire en question au moins 4 semaines, les chercheurs ont observé leur comportement après 6 semaines, lit-on sur WebMD.

Aucune différence n’a pu être relevée quant au sommeil, aux selles, à la capacité d’attention ou dans les interactions sociales des enfants à l’étude. Aucune amélioration du langage ou du comportement n’a pu être remarquée non plus.

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Thérapie hâtive pour autistes

On lit sur News Bureau les observations de chercheurs de l’University of Missouri quant à une thérapie intensive destinée aux enfants autistes. Il semble que cette thérapie ait de meilleurs résultats si l’enfant la suit en bas âge.

En effet, plus la thérapie est ciblée et d’un intense degré, plus l’enfant en connaîtra des améliorations quant à sa communication et ses aptitudes sociales.

L’étude dont il est question ici a porté sur plus de 1000 enfants atteints du syndrome de l’autisme. On a évalué, en tenant compte des changements dans le temps, différents indices reliés aux relations sociales et à la communication.

Parmi ceux-ci, on compte les gestes, les expressions faciales, la compréhension du langage ainsi que différentes réponses sociales. La majorité des enfants, soit 94,5 %, ont démontré des améliorations dans ces divers aspects.

Pour ceux qui avaient suivi une thérapie intensive, les résultats ont été encore meilleurs. Même après avoir isolé certaines variables comme l’âge et la gravité des symptômes, les enfants avaient connu de plus grandes avancées quant à leur sociabilité et leur communication.