Imaginez que vous évitiez ces années d’incertitude avec votre enfant, puisque selon la gravité de la maladie, il peut être long de poser le diagnostic du spectre de l’autisme.
En fait, la recherche a été menée auprès de femmes dont l’historique familial suggérait une prédisposition à l’autisme ou qui avaient déjà eu un enfant atteint de la maladie. Le fait de choisir un échantillonnage plus ciblé et de le comparer au placenta de femmes sans historique du genre a permis de découvrir un marqueur génétique important.
Le placenta des femmes prédisposées présentait une surface rugueuse, en plus de cavités éparses, parfois jusqu’à une quinzaine. La formation de ces petits trous était caractéristique d’inclusions du trophoblaste (SIT), lesquelles étaient absentes des autres placentas.
Cette trouvaille est très encourageante, tel que le mentionne la revue Biological Psychiatry de laquelle sont tirés ces résultats. Du moins, ils sont suffisamment concluants, même si d’autres travaux s’avèrent nécessaires, pour considérer la possibilité de traitements préventifs. Ceux-ci pourraient notamment améliorer les symptômes comportementaux, puis optimiser le développement de l’enfant.